Le journaliste ivoirien, Noël Yao, a fait observer dimanche que le printemps de la presse en Côte d’Ivoire, marqué en 1990 par des publications portées par des partis politiques, a entraîné des « journalistes-militants », les invitant au professionnalisme.
« C’est l’explosion et la création de divers organes vite qualifiée de printemps de la presse. Mais, avant cette étape, dans la clandestinité, il y avait eu l’Evènement de Laurent Gbagbo et ses amis du congrès de Dabou« , a-t-il rappelé. Cette période post 1990 est marquée par des publications pour la plupart partisanes. Cette « révolution » augure une ère où « le pluralisme est promu, exprimé et vivant même si chaque titre est adossé à un parti politique et le défend passionnément« .
Les « militants journalistes deviennent, peu à peu, des journalistes militants », a-t-il souligné, ajoutant que « lentement » des journalistes professionnels appliquent les règles et principes déontologiques et professionnels. « Cette évolution va nous permettre de prendre conscience des enjeux professionnels, éthiques et déontologiques, pour aboutir en 1991 à la création de l’UNJCI qui donnera plus tard le Code de déontologie du journaliste ivoirien et l’OLPED (Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie) pour y veiller », a-t-il poursuivi.
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