Avec plus de 13. 000 milliards de francs CFA de déficits ou de dettes publics, la Côte d’Ivoire se dirige tout doucement dans la zone rouge des pays interdits de prêt auprès des institutions de Bretten Woods. Le Fonds Monétaire International donne, déjà, le signal de cet endettement excessif de l’État ivoirien.
Ponts, routes et autres infrastructures sociales de base construits par le Chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara en 10 années de gouvernance, dénote de la confiance que les institutions financières internationales et des partenaires au développement placent en la Côte d’Ivoire depuis 2011. Tous ces investissements de développement réalisés en Éburnie avec les appuis de prêts, en partie, des institutions financières internationales ont engendré un stock de la dette publique, somme des déficits publics accumulés au fil du temps, de 13 993 milliards FCFA, soit 23 894,9 millions de dollars, à fin mars 2020, selon les données officielles du trésor public ivoirien.
Cependant, aujourd’hui, le flux financier international en direction de l’État ivoirien s’estomperait au fur et à mesure dans les jours qui viennent. Seule explication, le pays a atteint son quota de prêt auprès de certaines institutions financières internationales notamment celles de Bretten Woods. Le Fonds Monétaire International (FMI), dans une perspective de privation financière, s’apprête à faire ses comptes avec la Côte d’Ivoire en ce qui concerne son niveau de prêt à elle accordé dans un programme de financement progressif.
«Ayant perçu en décembre dernier les dernières tranches de son programme de prêt de 1,2 milliard de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI), la Côte d’Ivoire est théoriquement dans une période de diète financière : ses dettes envers le FMI ont dépassé le quota admis et le pays ne peut négocier de nouveau prêt avant au moins un an, voire plus», révèle Africa Intelligence du 13 mai 2021.
Ajoutés à cette nouvelle, la crise énergétique qui secoue actuellement le pays et l’état de santé inquiétante du Premier Ministre, Patrick Achi, chef du gouvernement devant faire face à tous ces défis, n’augure pas de jours paisibles pour les tenants du pouvoir d’Abidjan. Les ivoiriens, en manque d’assurance, sont dans l’angoisse de revoir rapidement leur premier ministre en Côte d’Ivoire pour trouver des solutions idoines à tous ces problèmes.
H.KARA
ledebativoirien.net
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