urgent : la Côte d’ivoire invitée à fournir des efforts pour garantir la liberté de la presse avec son rang de 66è dans la protection de ce droit
redaction
La Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée tous les 3 mai dans le monde entier, a été commémorée en Côte d’Ivoire, le lundi 3 mai 2021 avec pour thème : «L’information comme un bien public». Cette Journée mondiale de la liberté de la presse qui trouve son origine dans la conférence de l’UNESCO à Windhoek en 1991 a été le lieu de saluer la 66è place de la Côte d’Ivoire dans la protection de l’exercice du métier du journalisme, par les gouvernants..
Avec la Déclaration de Windhoek vise à faire de la libre circulation de l’information un bien commun. Une nouvelle Déclaration de Windhoek 2021 est attendue pour refléter le nouvel environnement numérique et les nouveaux défis auxquels ce secteur doit faire face: la viabilité économique des médias d’information, la transparence des sociétés Internet, et le renforcement de l’éducation aux médias et à l’information.
Les ambassadeurs des Etats-Unis et des Pays-Bas, Richard Bell et Yvette Daoud, ont marqué la 28ème Journée mondiale de la Liberté de presse, de ce 3 mai 2021, à Abidjan célébrée par l’ensemble des organisations représentant l’entièreté des journalistes en Côte d’Ivoire. Ils, ont au siège de la Rediffusion télévision ivoirienne (RTI), encouragé l’Etat ivoirien qui occupe le 66e rang mondial sur 180 pays cette année, au classement de Reporters sans frontières, à accentuer ses efforts pour de liberté de la presse.
Richard Bell, l’ambassadeur des Etats-Unis estime que, la création d’une Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) est un signal encourageant de la part du gouvernement ivoirien. pour sa part, Yvette Daoud, des Pays-Bas, pense qu’au vue du classement du pays d’Alassane Ouattara, la liberté de la presse est “toujours sous-pression”. Et invite alors, les gouvernements à laisser les journalistes pratiquer leur métier en toute liberté, l’information étant “un bien public”.
Le ministre de la communication, des médias et de la francophonie Amadou Coulibaly rassure sur la détermination du gouvernement ivoirien à garantir la liberté de la presse.