«Gbagbo, avant d’aller au pays, m’a appelé pour m’informer. Et quand il est arrivé, il m’a aussi appelé »
Charles Blé Goude, patron de la galaxie patriotique en Côte d’Ivoire, l’ex-pensionnaire de Haye acquitté définitivement avec Laurent Gbagbo qui a regagné son pays, à réuni samedi 26 juin dernier, toute la diaspora à Paris. Il leur a témoigné sa reconnaissance en leur réitérant ses vifs remerciements pour le soutien à lui apporter lors de son incarcération à la CPI. À l’occasion, il fait de grandes révélations en donnant les raisons de la création de son parti. Devant les africains et surtout les ivoiriens nombreux assemblés à sa cause. Il a lancé le défi de diriger un jour la Côte d’Ivoire.
»J’ai créé le Cojep, c’est diriger un jour là Côte d’Ivoire »
Ils sont venus massivement de tous les quatre coins de la France, les africains en général et en particulier les ivoiriens de la diaspora pour répondre à l’appel de Charles Blé Goudé le compagnon de lutte de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Il a remercié ses bienfaiteurs qui l’ont soutenu lui et son voisin de prison Koudou Laurent Gbagbo. »C’est grâce à vous que nous avons tenu en prison. Ce n’est pas la CPI qui nous nourrissait, mais nos visiteurs. Je suis donc venu vous dire merci ».
Avant de faire l’historique de la crise ivoirienne et les conditions dans lesquelles ils ont été arrêtés et déportés à la CPI. Choses qu’il pardonne mais n’oubliera pas de sitôt. Mais, à l’entendre cela ne le détournera pas de son objectif. Précisant son divorce d’avec le FPI, Blé Goudé pense qu’il faut savoir partir un jour pour un objectif bien visé. Comme toujours, l’ex-ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo a visé et bien pesé ses mots pour révéler les raisons de son départ du Front Populaire Ivoirien.
Ce départ concrétisé avec la création de COJEP pour lui, vient répondre à certains défis qu’il s’est assignés. «On ne peut pas être tous au FPI. J’ai créé le COJEP parce que j’ai un projet pour mon pays. Ce projet, c’est diriger un jour là Côte d’Ivoire. Je ne suis pas pressé. Cette Côte d’Ivoire, je la dirigerai. Nous voulons bâtir une vraie nation à léguer à la génération future », a-t-il asséné sous les vibrantes acclamations de la diaspora.
Il se révolte contre »les langues de mauvaise augure » qui prétendent qu’il y a une différence entre son idole Laurent Gbagbo et lui. «J’ai beaucoup appris de la crise et surtout auprès du président Gbagbo. Avant d’aller au pays, le président m’a appelé pour m’informer. Et quand il est arrivé, il m’a aussi appelé. Ne nous divisez pas, accompagnez nous », coupe-t-il face à une vaine polémique, d’avoir été abandonné par Laurent Gbagbo à son sort.
HORTENSE LOUBIA KOUAME
ledebativoirien.net
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