Mardi 20 juillet 2021, une découverte horrible a coupé la joie de la fête d’Aïd El Kébir à Yopougon-Micao non loin de la Zone Industrielle. La petite N’Gattah Suzanne porte les stigmates béants d’un moment de tortures pour avoir simplement fait pipi au lit.
Pour ce faire, il l’a rouée de coups de fouet puis il l’a mutilée avec un objet tranchant. Ensuite, après avoir repris, lui-même, conscience, il demandât pardon à sa fille, à qui, il venait de marquer, peut être à vie, dans la chair et dans l’esprit par des traces d’une enfance en danger. M. N’Gattah, dans sa « folie », ne s’est même pas gêné vis-à-vis de l’intervention des voisins du quartier, qui, exaspérés le menaçaient de le dénoncer auprès des services de police. Peine perdue, ces derniers n’ont pu retenir, ni par leurs membres et encore moins par leurs propos, l’instinct animal qui s’est emparé du coup du père N’Gattah. Et ce, à l’absence de la mère de la petite Suzanne, qui, de retour du marché et sous le choc, ne sait quoi dire jusqu’à présent à son conjoint.
Une histoire vraie, loin des caméras d’Hollywood, que notre rédaction tient à porter à la connaissance des services d’assistance sociale pour la protection des enfants qui vivent dans ce couple où le père semble avoir des traits de psychopathie dans l’éducation de sa progéniture. S.O.S !
Il s’agit d’un cas d’enfance en danger. Alors, si les enfants nés dans ce couple arrivent à survivre à cette maltraitance d’une part, en revanche, pouvons-nous dire que nous venons de trouver une niche de préparation d’enfants en conflit avec la loi d’autre part? Dans tous les cas, il est encore temps de parer au pire dans cette famille. Et la juge et le parlement pour enfance sont interpellés.
H.KARA