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Abidjan-S.O.S-enfance en danger : la petite N’Gattah Suzanne, châtiée de manière exagérée, à l’aide pour une assistance sociale

Mardi 20 juillet 2021, une découverte horrible a coupé la joie de la fête d’Aïd El Kébir à Yopougon-Micao non loin de la Zone Industrielle. La petite N’Gattah Suzanne porte les stigmates béants d’un moment de tortures pour  avoir simplement fait pipi au lit.

Flagellation et coupures de couteau ont été le châtiment infligé à la petite N’Gattah Suzanne d’environ 6 ans admise en classe de Cours Élémentaire 1ère année (CE1). Et pour cause ! Dans son sommeil, elle s’est soulagée, inconsciemment dans son lit, du besoin naturel d’uriner. En un mot, elle a fait pipi au lit en dormant. Irrité par le constat, le matin, son père M. N’Gattah, employé à la Zone Industrielle de Yopougon, s’est déchaîné sur l’innocente petite fille.

Pour ce faire, il l’a rouée de coups de fouet puis il l’a mutilée avec un objet tranchant. Ensuite, après avoir repris, lui-même, conscience, il demandât pardon à sa fille, à qui, il venait de marquer, peut être à vie, dans la chair et dans l’esprit par des traces d’une enfance en danger. M. N’Gattah, dans sa « folie », ne s’est même pas gêné vis-à-vis de l’intervention des voisins du quartier, qui, exaspérés le menaçaient de le dénoncer auprès des services de police. Peine perdue, ces derniers n’ont pu retenir, ni par leurs membres et encore moins par leurs propos, l’instinct animal qui s’est emparé du coup du père N’Gattah. Et ce, à l’absence de la mère de la petite Suzanne, qui, de retour du marché et sous le choc, ne sait quoi dire jusqu’à présent à son conjoint.

Interrogée par notre rédaction sur sa réaction au vu des marques corporelles de sa fille dès son retour du marché, voici ce qu’elle répond «Ah voilà ça monsieur. Qu’est-ce que je peux dire ou faire? (en fuyant notre regard, ndlr) Je ne peux prendre la défense d’un enfant contre son père pour ne pas qu’il soit maudit par ce dernier demain. C’est lui-même sa fille, s’il pense qu’il peut faire tout ce qu’il veut de sa fille, c’est son affaire. C’est lui le papa de la maison» affirme avec amertume et confusion dame Cécile. Elle est persuadée que son mutisme s’explique par l’acceptation d’une sorte de domination sociale, culturelle symbolique exercée par un homme sur sa conjointe et sa progéniture au sein du foyer conjugal à l’effet de ne pas attirer la malédiction du père sur les enfants conçus dans leur union.

Une histoire vraie, loin des caméras d’Hollywood, que notre rédaction tient à porter à la connaissance des services d’assistance sociale pour la protection des enfants qui vivent dans ce couple où le père semble avoir des traits de psychopathie dans l’éducation de sa progéniture. S.O.S !

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Il s’agit d’un cas d’enfance en danger. Alors, si les enfants nés dans ce couple arrivent à survivre à cette maltraitance d’une part, en revanche, pouvons-nous dire que nous venons de trouver une niche de préparation d’enfants en conflit avec la loi d’autre part? Dans tous les cas, il est encore temps de parer au pire dans cette famille. Et la juge et le parlement pour enfance sont  interpellés.

 

H.KARA

ledebativoirien.net 

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