C’est bien à ses bras et à ses côtés que cette déclaration décrispation a été faite:«J’étais à Bruxelles, j’étais tranquille, on me dit Guikahué vient ici, je dis « Il vient faire quoi? ». Lui je peux parler de lui parce que c’est mon petit de Gagnoa. On dit, il vient te saluer de la part du Président Bédié. J’ai dit d’accord. « On ne dit jamais Non à des pieds qui viennent saluer ». Donc j’ai reçu la délégation conduite par Guikahué et ça s’est très bien passé. On a causé et j’ai même pris leur téléphone, j’ai appelé le Président Bédié et je lui ai dit:
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Elle c’est bien « la petite femme » de Laurent Gbagbo. C’est elle Nady Bamba qui sera aux côtés, désormais de l’ancien chef d’Etat et récoltera tout ce qui est dû aux époux du rang lié à la personnalité et à la fonction. Et elle joue bien le rôle. Le jeu? A Daoukro elle était bien dans son rôle. Elle a même fait des envieux! Quel bonheur! Elle sera sous tous les projecteur dès cet instant de l’officialisation dans le village natal de l’ancien président, l’homme du moment en Côte d’Ivoire. Quelle dame ne voudrait pas occuper une telle place aussi luxueuse que glorieuse. Le prix de la patience ou de l’acceptation de jouer en retrait.
Discrète lors des premières années de son idylle avec Laurent Gbagbo, elle sort de l’ombre au début de l’année 2000. Leur union est scellée en 2001, selon les rites coutumiers mahouka et musulman. Après la chute du président Laurent Gbagbo, elle s’exile à Malabo (Guinée équatoriale) puis à Accra (Ghana). Accusée par l’Union Européenne d’avoir fait obstruction au processus de paix et à la réconciliation en Côte d’Ivoire, ses avoirs sont gelés. Elle attaque cette décision en justice en qualifiant ces accusations d’insensées.
La Côte d’Ivoire devra s’habituer à compter et à marcher avec elle. Bienvenue de club très serré des dame premières du pays. Voici son histoire avec la Côte d’Ivoire.
GRACE OZHYLLY