Retour sur un pan de la vie de la FESCI gagnant en ampleur avec son institutionnalisation, dans la gestion des victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire, avec un sachant témoin…Avec le témoignage de Charles Koffi Hanon, un caïd de la Fesci…suivez plutôt.
«Cheick Oumar, en présence d’une consœur (une Avocate) de l’un de mes amis de la faculté de Droit d’Abidjan, Me TANOH Diavatché Pierre, constitué par moi pour le compte des victimes, a rassuré ce Magistrat en ces termes: » Grand frère, il y’a de l’argent cadeau à prendre. J’ai seulement besoin de ton aide… » Ainsi, le 21 octobre 2009, cette coordination fictive présidée par le sieur Gohourou obtint une ordonnance de séquestre du Tribunal d’Abidjan sur les 22.500 milliards de F CFA destinés à notre indemnisation.
Suite à l’obtention de ladite ordonnance, un Substitut du Procureur de la République Chargé des questions pénales, précision oblige, et dont je tais volontairement le nom a reçu une modique somme d’un million de F CFA de la part de KONE Cheick Oumar; ce qui lui permit de goupiller en 3 heures de temps, soit de 9h à 12h, la procédure civile précision oblige également ( un Procureur chargé des questions pénales ne peut pas intervenir sur le terrain civil), donc d’ effectuer toutes les diligences visant à faire transférer, le 06 novembre 2009, les 22.500 milliards de F CFA sur le compte de cette association imaginaire.
Aussi, Gohourou Claude et ses amis de la FESCI eurent-ils fait pression sur les autres représentants de victimes, à l’effet de les rejoindre dans leur combat ce, à travers des menaces de mort. Ce qui lui permit, sur les 54 représentants de victimes, d’ en avoir 40 y compris AGNIN ADJE et KADIO Mathurin qui l’eurent attrait devant la justice pour falsification de leurs signatures sur la liste de présence et l’attestation sur l’honneur relatives à sa prétendue Assemblée Générale constitutive de cette Coordination fictive.
Comment suis-je rentré dans ce deuxième combat des victimes des déchets toxiques après celui relatif au processus d’indemnisation à l’initiative de l’Etat de Côte d’Ivoire?
Un ami substitut du Procureur de la République qui savait le combat dans lequel j’étais engagé et qui avait suivi de près tout ce qui avait été goupillé par ses pairs, m’appela pour me poser la question de savoir si j’étais concerné par ledit processus. A la suite de la réponse affirmative que je lui avais donnée, il m’informa de ce que j’ai expliqué plus haut. Au regard de ce qui précéda, il me suggéra, au cas où j’aurais voulu faire échouer cette forfaiture, de susciter une mobilisation des victimes le 06 novembre 2009 devant le palais de justice du Plateau. Il poursuivit pour souligner que la position de Monsieur TCHIMOU Raymond, au moment des faits, Procureur de la République, étant ambiguë, il me proposa également de l’indexer personnellement au cours de ladite manifestation. Toute chose qui l’obligerait à dégager une position claire dans ce dossier.
La situation d’imposture dans laquelle s’était confiné Gohourou Claude, à savoir s’arroger une qualité qui n’est pas sienne, celle de se présenter comme le mandataire des 29.624 victimes des déchets toxiques concernées par cette procédure, avait provoqué un mécontentement général de la part des victimes dans tout le district d’Abidjan et ses banlieues où ces déchets ont été déversés ( Vridi Canal, Vridi 3, la zone industrielle de Vridi, Abobo, Anyama, Akouedo village, Djibi Village, Yopougon maca…). Ces victimes dans leurs différentes zones avaient barricadé les différentes artères principales, créant ainsi d’insurmontables bouchons dans le but d’espérer avoir la réaction du pouvoir pour mettre fin à cette imposture criante et criarde du nommé Gohourou à travers cette associative fictive.
Aussi, est-il à faire observer que, dans cette période, au niveau du Collectif des Victimes des Déchets Toxiques d’Abidjan-Sud 3, association dans laquelle GOHOUROU Claude fut le deuxième responsable et moi le premier donc deuxième représentant de victimes, nous n’avions, sur les 29.624 victimes, que 1500 victimes. C’est l’ensemble de toutes les victimes des zones précitées y compris les 1500 dudit Collectif qui donnait le nombre total de 29.624 victimes. Et chaque représentant de victimes ne représentait pas ses propres victimes dans le cadre de cette procédure ce, en raison du mandat individuel donné par chacune de nous au cabinet Leigh Day and CO.
Le rôle de ces représentaient ne se limitaient seulement qu’à recenser les victimes sur la base de leurs documents médicaux attestant qu’elles sont victimes des déchets toxiques, à les organiser et informer de l’évolution de cette procédure.
En outre, ces représentants, qui recevaient de Leigh Day la somme de 500 F CFA multipliés par le nombre de leurs victimes pour les appeler téléphoniquement afin de les informer de la date d’arrivée de ce cabinet, la somme de 25 mille F CFA pour louer une salle de réunion dans leur zone respective pour recevoir ledit cabinet qui venait pratiquement dans l’intervalle d’un à deux mois durant les 3 années qu’ont duré cette procédure, avaient l’obligation de les organiser pour prendre part aux différentes réunions d’informations sur l’état où l’évolution de leur procédure.
Pour ce faire, au terme d’une année, vu que cette procédure durait à prospérer, ces représentants avaient, exception faite de leur indemnisation individuelle, exigé percevoir une rémunération pour le travail qu’ils abattaient. Ainsi, après discussion et en accord avec ces victimes, chacune d’elles avait librement, de façon volontaire, volontariste et en toute conscience décidé de remettre à son représentant 3 pour cent de son indemnisation sans même à priori, savoir ledit montant. Ce qui explique que sur les 750 mille F CFA que devait percevoir chaque victime, chacune d’elles devait finalement recevoir 727.500 F CFA, c’est-à-dire la rétention de 22.500 F CFA qui constituent les 3 pour cent des 750 mille F CFA.
Après les différentes réunions dans les différents quartiers, des réunions de synthèse avec l’ensemble de ces victimes étaient organisées par ledit cabinet à l’hôtel Pullman exclusivement à ses frais. Tous les documents remis par lui comme ceux exposés dans mes posts antérieurs avec son insigne, l’étaient à titre gracieux donc cadeau. Aucun centime durant tout le long de cette procédure n’a été demandé par ledit cabinet aux victimes, tout était gratuit. Pourtant, ces documents étaient monnayés à leurs victimes par certains représentants au nombre desquels figuraient en bonne place Gohourou Claude. Lorsque ledit cabinet apprit cette situation, cela suscita de sa part une vive réaction qui l’obligea à sanctionner ces représentants véreux. J’avais dû, au cours d’une réunion à l’hôtel Pullman sis au Plateau, plaider l’abandon de cette sanction aux fins de la continuité d’une bonne collaboration, donc aux fins de mener à bien et à terme ladite procédure.
Cette digression faite par moi vise à faire comprendre aux uns et aux autres que les autres associations et nous n’avions aucun rapport particulier après les différentes réunions communes organisées par ledit cabinet à l’hôtel Pullman, à l’effet de faire la synthèse de sa mission relative à chacune de ses venues.
En conséquence de ce qui précède, en cette période, aucun représentant de victimes ne pouvait se prévaloir de la qualité de représenter ses propres victimes dans cette procédure, à fortiori, toutes les 29.624 victimes comme l’a prétendu le sieur Gohourou Claude à travers cette association imaginaire qu’est la Coordination Nationale des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire dite CNDVT-CI….
ledebativoirien.net
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN
Subscribe to get the latest posts sent to your email.