À la suite des premières investigations de l’enquête, deux (02) trafiquants de nationalité Burkinabè ont été interpellés. L’enquête se poursuit pour situer leurs responsabilités. C’est dire que c’est un beau coup de filet de la sous-direction de la Police Criminelle en charge de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile (SDLTEDJ).
Cette unité de la police nationale a intercepté vingt-deux (22) mineurs de nationalité burkinabé, le dimanche 27 juin 2021, à Bouaké. La lutte contre les pires formes de travail des enfants est passée dans sa phase de répression. En effet, après l’opération de police « Nawa2 », des consignes fermes ont été données à la SDLTEDJ de renforcer et intensifier les contrôles routiers. Ce nouveau coup de filet a été possible grâce à une information anonyme du Procureur Adjoint de Bouaké qui a permis à la SDLTEDJ d’intercepter le car de transport en commun qui les transportait. Le cortège était en partance pour les plantations de cacao de Daoukro apprend-t-on.
Ces enfants dont l’âge varie de 11 à 17 ans de sources policières, étaient en provenance de Katiola où ils ont travaillé pendant cinq (05) mois dans les plantations d’anacarde. Ils ont été interceptés dans un car de transport en commun en partance pour Daoukro où ils devaient être employés dans des plantations de cacao. Le travail des enfants est interdit en Côte d’Ivoire. Mais ce trafic est perçu comme normal pour les populations des pays frontaliers à la Côte d’Ivoire, estimant que le pays d’Alassane Ouattara peut être, l’Eldorado. Les enquêtes situeront les responsabilités. Mais peut-on éradiquer ce fléau au nord de la Côte d’Ivoire ?
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