A la suite de la publication du journal d’investigation ledebativoirien.net, mardi 3 août 2021, portant sur un projet immobilier nommé BELLE DEMEURE 1, la réaction des acteurs impliqués dans l’affaire continuent. Après le ministre Joël N’guessan de BELLE DEMEURE et madame Anossé de SCI DEKAM, ici la réaction de la victime, Calixte SY Aboubacar, avec des précisions.
droit de réponse affaire Joël N’guessan/ ledebativoirien.net
Mon droit de Réponse dans ‘’l’Affaire Ministre Joël N’guessan’’’
Pour commencer, je tiens à faire cette précision, l’adresse à laquelle j’ai souscrit à la promotion immobilière est celle où M. le ministre tient ses bureaux. En effet, lors de mes recherches pour avoir des nouvelles de Madame Mensah, directrice du Projet BELLE DEMEURE, je trouve comme interlocuteur M. le Ministre Joël N’GUESSAN, en lieu et place de Mme MENSAH. Ce qui laisse croire que la directrice pilotant le projet ait disparu sans laisser d’adresse mieux encore refusant tout appel téléphonique venant de ma part. Je me retrouve donc devant le Ministre qui me dit endosser toutes les responsabilités en me précisant que le projet étant plutôt le sien et que dorénavant il demeurait le seul interlocuteur. Grande fut ma joie de savoir que j’avais un interlocuteur en face de moi qui de surcroit s’engageait à restituer les sommes versées pour l’acquisition d’un bien immobilier.
Pour la petite histoire
à l’entame de 2018 exactement Février 2018, je suis approché par un ami qui me parle d’une promotion immobilière à Bingerville près de l’hôpital Mère-Enfant. Une opération avec une nouvelle structure qui venait d’être créée et qui serait crédible pour la simple raison que la dame pilotant le projet avait des relations dans les sphères du pouvoir. Attiré par la confiance donnée par mon ami nous décidons de nous rendre dans les locaux de l’agence où nous faisons la connaissance de Madame Mensah qui nous propose immédiatement de se rendre sur le chantier en sa compagnie et accompagnée de son homme de main.
Sur place je constate qu’il y a des murs sortis de terre mais le chantier en lui-même n’a pas encore toutes les commodités. Alors la Directrice, madame Mensah me demande une somme de 10 millions pour continuer les travaux chose que je refuse. Je décide plutôt de verser la somme de 8 millions couvrant ainsi le prix de la réservation pour avoir accès aux documents légaux. Grande fut ma surprise de découvrir qu’après le versement de cette somme le contact entre moi et cette directrice s’est subitement arrêté. Plus de nouvelles du chantier. Toujours des histoires, des excuses pour ne pas à avoir à me rencontrer.
Nous prenons rendez-vous avec le Ministre qui confirme les dires de Madame Anosse pour l’augmentation des prix et qu’il rembourserait les souscripteurs qui refusaient de s’aligner sur les nouveaux tarifs. Vu que ma bourse ne me permet pas de faire face à cette augmentation soudaine, je décide de me retirer du projet, chose que M. le Ministre encourageait vu qu’il était résolu sur ses nouvelles tarifications. Je tiens à préciser que je n’ai reçu aucun courrier faisant mention de la volonté de la société de procéder à l’augmentation des prix.
Ce courrier doit être adressé à la SCI DEKAM avec ampliation à moi. Mme la Directrice qui a pris le relais de la conduite de cette opération immobilière suite à un accord notarié signé avec le maître d’œuvre vous donnera une suite favorable ». Courrier que je fis sans broncher. Pour prouver ma bonne foi, j’ai même accepté de prendre sous moi, les frais que susciterait le dit virement. Dès lors je suis les directives données en restant à l’écoute de Mme ANOSSE. Mais aucune manifestation de sa part.
Je décide d’utiliser le canal des journaux pour montrer mon indignation face à cette situation et toucher qui de droit afin que mon argent me soit restitué. En approchant le journal ledebativoirien.net, mon intention est de savoir quelle est la situation réelle qui prévaut actuellement et où en sommes-nous concernant le remboursement des sommes dues (13 millions FCFA).
À la lecture du Droit de réponse de M. le Ministre et de SCI DEKAM, il est dit ceci et je cite :
«Il affiche toute sa disponibilité à trouver une solution au problème du remboursement des clients qui ont résilié le contrat», j’aimerais savoir quelle est cette solution que M. le Ministre compte trouver vu qu’après la parution de son droit de réponse j’ai tenté de l’approcher afin de m’enquérir de cette solution. J’ai été accueilli en ces mots
Il est aussi dit dans l’article que le COVID-19 est à l’origine de cette hausse des prix, je tiens à dire qu’il aurait été plus judicieux de vous tourner vers vos souscripteurs dans le but de leur donner ce détail et non laisser qu’ils le découvrent à leur dépend. Cela se justifie par le fait que le code civil précise en son article 1103 : «Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites» pour dire que le contrat ne peut être révoqué ou modifié que, en principe par le consentement mutuel des parties. De plus, la durée du chantier était prévu pour 12 mois ce qui sous-entend que la maison devrait être achevée au plus tard fin 2019 période dans laquelle le COVID-19 ne sévissait pas encore. Mais le contact avec Mme MENSAH s’est latéralement arrêté raison pour laquelle le paiement intégral n’a pu être effectué.
Mais là n’est pas la question actuellement. Ce que je réclame ce sont mes fonds injectés pour l’acquisition de ce bien immobilier.
Pour ce qui est de SCI DEKAM :
Nous avons été orientées par M. le Ministre Joel N’guessan vers celle-ci, avec pour maître de fil Mme ANOSSE afin de se faire payer. Il revenait donc à la Société SCI DEKAM de prendre toutes les mesures afin d’informer les souscripteurs de sa non implication dans le processus de remboursement. Cela passe par le fait d’accepter de parler à leur interlocuteur, lorsqu’il se tourne vers eux. Au lieu de chaque fois les éviter en trouvant des excuses pour ne pas répondre au coup de fil.