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Abidjan-environnement politique: l’agenda caché du président Henri Konan Bédié 

Le  Président  du PDCI Henri Konan Bédié, est rentré d’un repos de son village natal Daoukro pour  la capitale économique  ivoirienne, Abidjan. Son entourage partage  un certain optimisme au regard de son agenda  qui inscrit en bonne  place plusieurs missions et actions.

Il sera question pour  le président  Aimé Henri Konan Bédié de remettre sur la table des discussions avec le gouvernement, plusisurs dossiers de la vie sociopolitique en Côte d’Ivoire. Et là,  la question de  la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires de la période 2010 à 2020, mais aussi le retour sécurisé de tous les exilés, semble bien une vraie  préoccupation  pour  le retour à l’apaisement total, gage d’un développement économique.

Reste aussi, urgente, la cessation des poursuites judiciaires dont font l’objet les militants de l’opposition suite aux crises de 2010 à 2020, et devraient être abandonnées au regard de la reconstruction du pacte social, avec la poursuite des discussions entre lui, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, actuel locataire du palais présidentiel.

L’idée de l’organisation des assises nationales pour la paix et la réconciliation, n’a pas encore été abandonnée, car devant permettre l’engagement ferme de la classe politique à poser des actions de nature à créer un climat sociopolitique apaisé, adossé à une charte de bonne conduite, comme elle est souvent adoptée en cas de crise en Côte d’Ivoire, mais n’est jamais respectée. La mise en place d’un projet de repentance pour l’ensemble de la classe politique à travers la mise en place d’un système de justice et de réparation pour les victimes, pourra faire partie des réflexions que compte mener le président Henri Konan Bédié.

La problématique du découpage électoral,  l’audit de la liste électorale demeure aussi une urgence, puisque tout semble taillée pour  que le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire se taille la part belle, lors des élections sans réelle compétition. Pour  un climat d’apaisement général, l’élargissement du cadre du dialogue politique à tous les acteurs politiques, notamment, Guillaume Soro faiseur de roi et aujourd’hui en exil. Les questions de sécurité et d’intégrité territoriale comme, l’orpaillage clandestin, le phénomène des microbes, la question des milices privées et des dozos, la menace terroriste au nord de la Côte d’Ivoire restent préoccupantes.

La question de la maîtrise de  l’immigration et ses corollaires (conflits communautaires, fraude sur la nationalité, le foncier rural, adossée à la question des libertés publiques, l’indépendance de la justice appuyée par l’imminence de la question du mode de révision de la constitution mise en lumière par le problème de la limite d’âge à la présidentielle en ce moment devant les députés, sont une réelle préoccupation pour l’environnement politique  ivoirien. Les entraves au libre fonctionnement des partis politiques, la mise en place d’un organe électoral indépendant et impartial, selon les normes internationales, l’instauration d’un système d’inscription sur la liste électorale de façon permanente, la question de la sécurisation des opérations électorales sont de nombreuses questions en réflexions.

«Nous pensons qu’il faut un leadership pour permettre  à toutes ces questions  qui demeurent une réelle préoccupation pour la nation  ivoirienne, d’être abordées dans le cadre d’une grande concertation nationale. Et qui mieux, en ce moment  que le président Henri Konan Bédié qui selon les faits est le consensus entre les trois  leaders autour de la table.

Que l’on ne se voile la face, ce sont les trois leaders, Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié qui rythment, le cours de la vie sociopolitique en Côte d’Ivoire. Mais  il faut que l’un d’entre eux prenne le devant pour faire  bouger les lignes dans le sens d’un pas vers  la liberté totale d’action, et nous pensons que c’est le président Henri Konan Bédié qui peut  réussir  à remettre autour d’une table, les leaders de la classe politique  ivoirienne. Et il y réfléchit », confie-ton dans l’entourage du président Bédié de retour à Abidjan.

Grace Ozhylly

ledebativoirien.net

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