La problématique de la mortalité maternelle demeure une préoccupation majeure en Côte d’Ivoire malgré les efforts entrepris par les autorités ivoiriennes. Selon la dernière enquête, 230.000 avortements ont été pratiqués en Côte d’Ivoire en 2020 en majorité dans la clandestinité. Ce qui justement a fait croitre le nombre de décès par an de 2016 à 2020 est passé de 614 à 640.
Avec pour thème : « Rompre le silence sur les avortements non sécurisés en Côte d’Ivoire, cette journée a été mise à profit par AIPAS pour lancer le Centre de l’organisation sur le Dialogue de l’avortement sécurisé (ODAS) dont l’objectif vise w²&à instaurer un cadre de concertation constructive autour de la problématique des droits en santé sexuelle et reproductive. Pour cette célébration, trois thèmes ont meublé le panel qui a réuni des médecins, juristes et hommes religieux. Chacun d’eux a reconnu que l’avortement est un nécessaire quand la vie de la mère et celle du fœtus est en réel danger.
Le plaidoyer est fait donc par chaque intervenant pour l’avortement soit sécurisé, car la Côte d’Ivoire bien qu’ayant ratifié le protocole de Maputo n’a pas encore mis en place des dispositions adéquates pour sécuriser l’avortement. Pour cela, la domestication du protocole de Maputo est souhaitée par tous pour que l’avortement soit sécurisé. Cet acte est d’autant plus important par ce que les demandes de soins après les avortements sont nombreuses a indiqué le professeur Guie Parfait, président de la Sogoci.
FORD RAYMOND GUEI
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