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urgent-tribunal : une  plainte au Tribunal de Première Instance d’Abidjan contre le Greffier YEO SEYDOU, les raisons

Le président du Réseau National pour  la Défense des Droits des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire-RENADVIDET-CI ? Charles Koffi Hanona, par ailleurs Administrateur Civil a déposé une plainte, vendredi 27 août 2021 auprès de l’Inspecteur Général des Services Judiciaire et Pénitentiaires, contre Maître YEO SEYDOU, Greffier à la Porte n°8 du Tribunal de Première Instance d’Abidjan.

Une  plainte  pour mauvaise réception et refus de réception des justiciables, entrave à la justice, mépris envers les justiciables, propos dégradant les relations entre la justice et les justiciables. Pour, propos Injurieux, diffamatoires et attentatoires à mon Honorabilité et à ma dignité, injures publiques et Menaces d’agression. Et, ce, dans  le cadre d’un dossier, Jugement Civil Contradictoire N°536 ADD du 15/07/2021 du Tribunal d’Abidjan.

 

 

Voici ce qu’il écrit à l’Inspecteur Général,

« J’ai l’honneur de venir par la présente vous exposer les faits suivants : -Que le jeudi 26 août 2021 à 14H50 mn, je me suis rendu à la porte n°8 du Tribunal sus visé aux fins de saisir le susnommé sur l’erreur matérielle faite par ledit Greffe sur le numéro du Jugement avant-dire dont les victimes et moi avons été bénéficiaires.

-Que pour la délivrance de cette décision, il m’a, le jeudi 19 août 2021, demandé comme frais de retrait d’une expédition y relative, la somme de dix-huit (18.000) F CFA. Que c’est après la remise de cette somme sans qu’il ne m’ait donné de reçu justificatif dudit paiement, qu’il m’a donné rendez-vous pour le retrait de celle-ci le mardi 24 août 2021.

-Que c’est à la suite du retrait de cette décision à la date susdite et après lecture d’icelle à mon domicile que je me suis aperçu qu’il y a une erreur matérielle sur le numéro du jugement visé en référence. -Qu’à la première page de cette décision, il est écrit « JUGEMENT CIVIL CONTRADICTOIRE N°538 ADD » contrairement à la minute dudit jugement où il est fait mention du N°536 ADD.

PLAINTE INSPECTEUR SCANNE

Qu’à 14 H 50 mn où je suis arrivé audit Greffe aux fins de voir corriger cette erreur, j’ai constaté que le bureau précité était fermé. Qu’après renseignements pris auprès du vigile dudit Greffe, ce dernier m’a laissé entendre que lesdits occupants sont à leur pause. Qu’en conséquence, il m’a demandé de revenir à 15 H 00 mn, l’heure de leur reprise.

-Que surpris par cette réponse, je lui ai posé la question de savoir si les occupants dont s’agit n’ont pas les mêmes heures de reprise du travail que leurs collègues, à savoir 14 H 30 mn ? -Qu’au moment où je suis retourné, j’ai aperçu Maître YEO au seuil principal du bureau N°8 entrain d’échanger avec un quidam. -Que je l’ai salué et dans le temps, l’ai informé que je viens de son bureau. -Que devant certains justiciables qui étaient à l’entrée principale du bureau précité et les passants, il m’a doctoralement rabroué en ces termes : « Je n’aime pas qu’on m’aborde hors de mon bureau. J’ai un bureau. Ne le fais plus jamais. Si tu veux me voir, va m’attendre devant mon bureau. »

-Que devant ce comportement irrespectueux, méprisant et dégradant, je n’ai pas été surpris par cette attitude qui lui est coutumière à l’égard de tous les justiciables qui viennent le voir pour des prestations administratives et même à l’égard de ses propres collègues, mais j’ai plutôt été étonné, que pour une simple salutation, qu’il a pu ainsi réagir.

-Que sans mot dire, j’ai gardé mon calme devant ma progéniture âgé de 10 ans qui était à mes côtés et suis allé, comme il a exigé, l’attendre devant l’entrée du bureau où il exerce. -Que cinq minutes plus tard, il m’y a trouvé et au moment où il ouvrait la porte dudit bureau pour que nous y entrions, il a poursuivi, à la limite, pour me sermonner devant ses collègues dont le vigile sus cité et autres justiciables qui sont également venus le voir, en soulignant ce qui suit : « Je n’aime pas cette façon de faire. Si la prochaine fois tu m’abordes hors de mon bureau, je ne te recevrai plus. J’ai un bureau… »

Que c’est alors que j’ai pris la parole pour donner la réponse suivante : « Lorsque vous m’avez fait des remontrances dans ce sens, vous m’avez vu parler ? J’ai tout simplement pris acte. Et vous venez encore ici devant mon fils pour me gourmander comme si je suis votre enfant ? Je constate que vous n’avez aucun respect pour les justiciables que nous sommes. Vous donnez l’impression que nous n’avons rien à faire en venant ici au Tribunal. Nous sommes tous des responsables. Ayez donc un peu d’égard quand vous voulez vous adresser à nous».

Attendu que je n’ai pas terminé mes propos, qu’il m’a interrompu pour m’entendre dire ceci : « Je m’en fous de toi, si tu n’es pas content, fais ce que tu veux. Ce n’est pas toi qui m’as mis à l’école. Ce n’est pas toi qui me payes. D’ailleurs-même, je ne te reçois plus. Va te plaindre où tu veux. »

-Que dans le même temps, il s’est rué sur moi dans le but de me porter la main. -Qu’il a été interrompu par ledit vigile et certains de ses collègues. Que non content d’avoir été intercepté dans son élan d’attenter à mon intégrité physique, il proférait les injures suivantes : « Ton maudia, ta mère con… » Et d’ajouter : « Si tu n’es pas content, attends-moi à la descente à 17 H, je vais te montrer de quoi je suis capable. »

Qu’ il a fait valoir en d’autres occasions qu’il aurait des liens de parenté avec le Greffier en Chef du Tribunal qui serait-même son protecteur et que personne ne pouvait l’inquiéter audit Tribunal. Que par ailleurs, pour une attitude du même type, je l’avais, au moment où il était à la Chambre Présidentielle alors présidée par monsieur Hamed COULIBALY, fait convoquer devant le même greffier en Chef dudit Tribunal qui lui avait prodigué des conseils. Que constatant sa persistance dans son commerce désagréable avec les justiciables, j’étais, le même jour, concernant la présente affaire, allé en référer au Président du Tribunal. Qu’étant en vacances, j’ai été reçu par le Juge BINI Charles qui m’a fait la promesse de saisir la hiérarchie dudit Greffier à cet effet.

Que pour finir, je voudrais faire observer que cet individu zélé et zélote qui  constitue un danger public pour ledit service donne l’impression d’être quotidiennement sous l’emprise de substances psychotropes ou psychoactives en faisant la pluie et le beau temps, confondant certainement ce service public à un patrimoine familial, méprisant ses propres collègues et tous les administrés de tous âges qui viennent pour certaines prestations, les recevant selon son gré et ses humeurs, les éconduisant du bureau où il exerce, les soumettant-même à ses désidérata…

-Que considérant que nous sommes dans un état de droit et aussi en une autre occasion similaire au cas de besoin pour faire prévaloir la légitime défense et justifier de celle-ci devant qui de droit, je viens, monsieur l’Inspecteur Général, vous saisir des griefs visés en objet et solliciter qu’il vous plaise, bien vouloir réserver une suite de droit à ma plainte. Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur l’Inspecteur Général, en l’expression de ma considération distinguée et surtout de mon strict attachement à la légalité constitutionnelle » écrit Charles KOFFI Hanon, président du Renadvidet-Ci.

Cette  plainte parviendra certainement  aux oreilles du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, du Procureur de la République du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, du Greffier en Chef du Tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau, et même du Greffier en Chef Adjoint de permanence du Tribunal sus visé.

ledebativoirien.net

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