Les téléphones sont toujours sur écoute avec disparition des unités de communication. A quand remonte l’inquiétude du groupe Orange pour la Cote d’Ivoire et ses consommateurs malmenés par les maisons de téléphonies? Mais voici, qu’après quelques jours et heures d’une grosse grogne sociale devant ‘’le vol’’ déguisé des sociétés des téléphonies mobiles en Côte d’Ivoire, que le groupe Orange décide de renforcer son partenariat avec l’Etat de Côte d’Ivoire, par la voix de son Président Directeur Général Stéphane Richard. Il juge de chaleureux et cordial sa poignée de main avec le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, égratigné par les pandora papers. Les petits paradis fiscaux avec les mains propres.
«Nous avons évoqué tous les sujets relatifs au partenariat que le groupe Orange entend renforcer avec l’Etat de Côte d’Ivoire, compte tenu de la confiance mutuelle que nous entretenons. Nous souhaitons être un partenaire stratégique de la Côte d’Ivoire sur le long terme». Tout est dit par Stéphane Richard. Il est clair qu’avec la sortie bruyante du député de la nation Assalé Tiémoko devant le mauvais jeu des sociétés de téléphonies mobiles en Côte d’Ivoire, on ne pouvait resté assis sur sa chaise quand on PDG concerné. Ce gros coup de greule qui a eu un fort écho au sein de la population. Donc, il est évident que des frisons ont été ressentis dans ces maisons de téléphonies.
Leur porte-voix dans le jeu ne pouvait que prendre langue avec le gouvernement ivoirien à l’effet de se rassurer, et réclamer un soutien du gouvernement dans cette levée de voix. Qui ne se souvient que c’est cette société qui impose une harmonisation des tarifications des appels et qui a autorisé et obtenu la fin de la liberté des bonus des maisons concurrentes avec l’aval de l’ARTCI. Obligeant et contraignant à un alignement de toutes les autres sociétés au détriment des clients, leur vache à lait.
«Imposer des produits aux consommateurs sans leur avis, prélever de l’argent sur leur compte, alors qu’ils n’ont souscrit à aucun produit, cela s’appelle du vol. Le vol a pour définition juridique, la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui. Le vol est un délit punissable de plusieurs mois à plusieurs années de prison. Et sa tentative est aussi punissable. Ce que font les sociétés de téléphonie mobile, ce n’est ni plus ni moins que du vol et cela ne peut plus continuer». Cela fait plusieurs mois qu’une société de téléphonie mobile me prélève 150 F par jour pour un produit auquel je n’ai jamais souscrit et il est quasiment impossible de se désouscrire.
Et je viens de découvrir, après un séjour de 72 heures en zone rurale, que nos parents qui sont dans ces zones et qui ne savent pas lire les messages, sont volés au quotidien. Si la législation sur ces pratiques que ces sociétés ne peuvent pas se permettre dans des pays européens où des lois protègent les consommateurs est insuffisante, on va songer à écrire de nouveaux textes avec de lourdes amendes pour contraindre ces sociétés à respecter leurs clients», dénonce et très révolté, le parlementaire Assalé Tiémoko.
Mais pour le PDG groupe Orange, la clé du développement de la Côte d’Ivoire résidant dans le numérique, notamment la digitalisation de l’économie, en décidant des investissements, dans l’innovation, dans la formation des jeunes et dans la lutte contre la cybercriminalité, qu’il faut bien que quelqu’un paie le prix. Et c’est les clients. Il faut alors que le gouvernement ivoirien ne cède pas aux pressions sociales qui pourraient mettre à mal la source de provenance des fonds, pour la réalisation des bénéfices vertigineux à ‘heure des bilans et du partage. On applaudit de tous les membres en attendant la visite de Moov et Mtn.
Grace Ozhylly
Ledebativoirien.net
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.