- « IL NE SUFFIT PAS RENTRER DANS L’HISTOIRE. MAIS IL FAUT Y RESTER »
Par Tapé GROUBERA.
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PENDANT QU’ANGÉLA MERKEL DEMEURE DANS L’HISTOIRE…
Angéla MERKEL, chimiste de formation, est née le 17 juillet 1954 en Allemagne de l’Est. Elle avait 7 ans, lorsque dans la nuit du 12 au 13 août 1961, des Allemands ont construit un mur (155 km de long et 3,60 m d’hauteur, sans oublier en plus les barbélés au-dessus) afin d’empêcher d’autres des leurs, c’est-à-dire leurs propres parents Allemands de se voir et/ou de se fréquenter. Cela a duré 28 ans (du 13 août 1961 au 9 novembre 1989). Angéla MERKEL fera partie d’un mouvement politique d’opposition chrétien, D. A (Demokratischer Aufbruch, en français le Renouveau Démocratique). Le D. A fut fondé le 29 octobre 1989 en Allemagne de l’Est. Son idéologie : démocratie chrétienne libérale et pro-réunification de l’Allemagne. Il deviendra parti politique par la suite. Et lors des premières élections multipartites en Allemagne de l’Est, le 18 mars 1990, le D. A qui faisait partie de la coalition conservatrice Alliance pour l’Allemagne (Allianz für Deutschland), obtint 4 sièges. Le 4 août 1990, le D. A disparaît pour se fondre dans le CDU-Est Allemand. Rappelons que le CDU, en français, l’union chrétienne démocrate, est parti politique d’Allemagne de l’ouest, fondé le 26 juin 1945, et d’idéologie de droite : chrétien libéral conservateur.
Comme femme européenne ayant occupé des hautes fonctions, on peut citer, avant Angéla MERKEL, la pionnière Margaret TATCHER. Elle fut élue premier ministre du Royaume Uni le 4 mai 1979, poste qu’elle occupera jusqu’ au 28 novembre 1990, soit pendant 11 ans, 6 mois et 24 jours. Il y a également, Vigdès FINNBOGADÓTTIR, la première femme européenne, élue au suffrage universel direct, le 1er août 1980, à la présidence de la République en Islande. Et comme Angéla MERKEL, elle fera 16 ans de présidence car elle sera réélue consécutivement, trois fois, présidente de la République. Et ce n’est que le 1er août 1996, qu’elle quitta le pouvoir.
En conclusion à cette partie, l’on peut dire, sans risque de se tromper que Mme Angéla MERKEL est rentrée dans l’histoire et l’a marqué positivement.
2…. NICOLAS SARKOZY EN SORTI AVEC LES DÉSHONNEURS.
L’histoire de Sarkozy, c’est « l’histoire des magouilles, de voyoux ». En effet, le jeudi 1er octobre 2021, Nicolas Sarkozy fut le premier président français de la V (5) ème République a être condamné à 1 an ferme pour financement illégal dans l’affaire Bygmalion. Certes, il n’ira pas en prison, mais doit porter un bracelet électronique. Il faut rappeler qu’en mars dernier, Nicolas Sarkozy était devenu le premier président français de la 5 ème République à être condamné à trois ans de la prison dont un ferme, pour corruption et trafic d’influence, dans une autre affaire, celle dite « des écoutes ». Et c’est parce qu’il fit appel, que la condamnation fut suspendue. Avec Nicolas Sarkozy, c’est des dizaines de dossiers « d’affaires » qui planent sur sa tête. Le magazine français Marianne ne croyait si bien dire lorsqu’il écrivit, à sa « Une » du 7 au 13 août 2020
Nicolas Sarkozy « Le voyou de la République ». Nicolas Sarkozy a également, non seulement fait assassiner le président de la LYBIE, Mouhamar Kadhafi, le 20 octobre 2011, mais a donné l’ordre à l’armée française de tirer sur les IVOIRIENS (on parle d’au moins 200 morts), et de bombarder la résidence du président de la République d’alors, M. Laurent GBAGBO. Comme on vient de le voir Nicolas Sarkozy est également un criminel. Mais ces crimes, aux yeux de la Communauté impérialiste, pardon « internationale » n’en sont pas. Car il n’a fait qu’assassiner des Africains. Pourquoi les autres dirigeants européens s’indigneraient quand on sait que certains dirigeants africains, aliénés, ont salué ces crimes ? Heureusement que nous avons encore certains dirigeants dignes.
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DIRIGEANTS MALIENS DEMEUREZ DANS L’HISTOIRE
C’est cette position que, le 26 septembre 2021 dernier, le premier ministre malien Choguel K. Maïga est allé défendre à l’assemblée de l’ONU. Mais curieusement, le même jour, le président français Emmanuel MACRON, dans un discours belliqueux et méprisant, s’est pris violemment aux dirigeants maliens de putschistes. Nous voulons avant de continuer dire à M. Emmanuel MACRON de réviser l’histoire de la France, surtout la présidence du général de Gaulle, le héros de tous les français (alors qu’il est le bourreau des Africains). En effet, le général de Gaulle qui présidé la destinée de la France pendant presque douze (12 ans) n’a été élu qu’une seule fois aux suffrages universel direct, le 19 décembre 1965, au deuxième tour, face à François Mitterand. Sinon, le 1er juin 1944, il s’est autoproclamé président du gouvernement provisoire de la République française.
Ensuite, c’est le coup d’État du 13 mai 1958 dont il serait le meneur qui lui a permis d’être nommé le 1er juin 1958, Président du Conseil. Et, c’est lors du vote au sein du collège électoral (pas direct) qu’il fut élu, le 21 décembre 1958, président de la République française pour le compte de 5ème République. En revenant au discours d’Emmanuel MACRON dont nous avons fait cas au-dessus, cela montre encore une fois l’esprit colonialiste, méprisant voire raciste des dirigeants français, et partant, Occidentaux, vis- à-vis de l’Afrique et des Africains souverainistes et patriotes.
CONCLUSION.
ledebativoirien.net
par Tapé GROUBERA
Président du Mouvement pour la Renaissance de l’Afrique (moraf).
Auteur du livre CES AFRICAINS ENNEMIS DES AFRICAINS.