Le compte à rebours à commencé depuis, le 25 octobre 2021, date à laquelle la décision lui a été signifiée, lui le Représentant spécial de la CEDEAO sommé de quitter le Mali, le pays du général Assimi Goïta. Cela dans un délai de 72 heures. Il ne lui reste plus que 48 heures pour quitter le sol malien, tout comme une dizaine d’ambassadeurs occidentaux ont été déclarés aussi persona non grata du côté de la Turquie, par le président Erdogan.
Le communiqué du ministère des affaires Etrangères et de la coopération internationale, du lundi 25 octobre 2021, est précis dans ses termes : «Le Représentant spécial de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Mali a été convoqué au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale où il lui a été notifié la décision du Gouvernement de la République du Mali, le déclarant «persona non grata» au vu de ses agissements incompatibles avec son statut.
Cette décision intervient après plusieurs mises en garde adressées à l’intéressé à travers sa hiérarchie. En conséquence, un délai de 72 heures lui est accordé pour quitter le territoire national. Le Ministère réitère la disponibilité du Gouvernement à maintenir le dialogue avec la CEDEAO et à œuvrer ensemble pour la réussite de la Transition et la consolidation de nos efforts en vue de renforcer l’intégration sousrégionale dans un esprit de solidarité, de complémentarité, de respect mutuel et de sincérité ». Le Représentant spécial de la CEDEAO au Mali rappelle-t-il un peu le passage de l’ex Représentant de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, Ibn CHAMBAS, lors de la crise ivoirienne en 2002.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lui a annoncé samedi 23 octobre avoir ordonné à son ministère des Affaires étrangères de déclarer « persona non grata » dix ambassadeurs des pays suivants: France, Allemagne, Canada, Finlande, Danemark, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suède et États-Unis. Ils avaient, eux appelé, à la libération immédiate de l’opposant Osman Kavala, bête noire du régime turc. « J’ai ordonné à notre ministre des Affaires étrangères de régler au plus vite la déclaration de ces 10 ambassadeurs comme persona non grata. Ces ambassadeurs doivent connaître et comprendre la Turquie. Ils devront quitter le pays s’ils ne le connaissent plus». Une qui ouvre la voie à leur expulsion ou leur rappel par leur propre pays.
Les relations diplomatiques vont de plus en plus se régler de façon directe dans les Etats?
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