La boite de pandore est ouverte en Côte d’Ivoire avec cette affaire de l’âge du future candidat à la présidentielle. Juristes et poliolgues s’affrontent. Les grosses formations politiques pour l’heure observent, avant de descendre dans la poussière et la boue…
la proposition de certains députés est-elle bien accueillie ?
En sus, dans une démocratie libérale, les conditions d’éligibilité à une élection doivent être les plus inclusives possibles. Ce qui n’est pas le cas ici. En limitant l’âge d’éligibilité à 75 ans, on exclut une partie de la population : le troisième âge. La gérontocratie devient un délit politique. Notre législation électorale contient déjà assez de dispositions antirépublicaines pour en ajouter. A titre d’exemples, le cautionnement de cinquante millions de francs à l’élection du président de la république exclut les pauvres du scrutin. On se croirait au moyen âge. Les pauvres peuvent être électeurs mais ils ne peuvent pas être candidats. C’est l’apologie du suffrage censitaire, antithèse du suffrage universel. En sus, l’âge minimum à la présidentielle, c’est 35 ans. A partir de quel critère objectif, rationnel ? Aucun.
Quelle est la voie idoine et certainement objective avec ce sujet ?
«Je pense que la réforme idoine à opérer consiste à faire coïncider l’âge d’éligibilité à l’élection présidentielle avec l’âge de la majorité électorale : 18ans. Celui qui peut choisir, voter, a l’esprit de discernement et de responsabilité, subséquemment, il peut présider, décider, bref, gouverner. En ramenant l’âge d’éligibilité à 18ans, en supprimant le cautionnent de cinquante millions, en ne limitant pas l’âge d’éligibilité