Michel Gbagbo promet une pression sur le Gouvernement
«Nous, député, allons peser de notre poids pour faire triompher la justice pour les journalistes en particulier», a déclaré Michel Koudou Gbagbo député de Yopougon, le mardi 2 novembre 2021 à la place CP1 de la plus grande commune de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la lutte contre l’impunité et des crimes commis contre les journalistes. Cette activité a été organisée par l’Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI).
Le 4ème adjoint au maire de la commune de Yopougon Kacou Fulbert qui représentait le maire Gilbert Koné Kafana a traduit sa joie d’avoir été associé à cette cérémonie, aux côtés des députés Michel Koudou Gbagbo, et Doumbia (suppléant) représentant le député Dia Houphouët. Le représentant du maire a indiqué que les journalistes sont des éveilleurs de consciences. Il convient, par conséquent qu’ils soient protégés dans l’exercice de leurs fonctions. Le député Michel Koudou Gbagbo a rassuré qu’il se constitue en porte-voix des journalistes au parlement ivoirien. «Les journalistes n’ont pas que des devoirs, ils ont aussi des droits. Le droit à la vie, au travail et surtout le droit d’informer. C’est pourquoi, l’institution de cette journée est tout à fait normal».
Olivier Yro, président de l’OJPCI a expliqué le sens de la manifestation de ce 2 novembre. «Il faut que tout ce qui a été fait comme crime contre les journalistes ne reste pas impuni. C’est ce qui explique l’organisation de cette journée», a fait savoir l’organisateur et journaliste professionnel. Un match de football symbolique a opposé les journalistes dans un maillot orange à la police municipale de Yopougon en vert. Une mise en relief de la sécurité des journalistes, peu importe la ligne éditoriale auprès des pouvoirs publics. Les hommes de média l’on emporté sur le score de trois (3) buts à zéro (0).
La journée internationale de la lutte contre l’impunité et des crimes commis contre les journalistes a été instituée suite à l’assassinat de deux journalistes français, Claude Verlon et Ghislaine Dupont, à Kidal au Mali, le 2 novembre 2013. En côte d’ivoire, elle a commencé sous l’impulsion de l’OJPCI en 2017. Des journalistes ivoiriens figurent sur la listes des crimes impunis, ce sont, entre autres, Désiré Houé tué en 2013 et Sylvain Gagneteau en 2010 ou encore Antoine Massé, tué en 2004 à Duékoué. La justice ivoirienne peine à ce jour à situer les responsabilités. Des gilets PRESSE édités par l’UNESCO ont été remis symboliquement à deux reporters par les officiels dont la représentante de l’Office international pour les migrations.
ledebativoirien.net
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN
Subscribe to get the latest posts sent to your email.