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Décès accidentels: trop de similitudes entre la mort du maire de Bouaflé  LEHIE Bi Lucien et celle de l’ex maire de Grand-Bassam Jean Michel MOULOD

 

 La région de la Marahoué s’est réveillée,  jeudi 18 novembre 2021 avec la triste nouvelle du décès accidentel du Dr Lehie Bi Lucien sur l’axe Bouaflé- Yamoussoukro. Il  a fait une sortie de route après avoir violemment percuté un car stationné longtemps en bordure de route, alors qu’il revenait d’une veillée funèbre à Bouaflé, la ville dont il est le premier magistrat depuis avril 2013 et se rendait dans la capitale politique ivoirienne où réside sa famille.  

L’on se rappelle tout de suite de ce qui est arrivé à l’ancien ministre et député maire de Grand-Bassam, Jean Michel MOULOD, qui lui aussi a trouvé accidentellement la mort en début de soirée d’un samedi du mois d’octobre 2011, alors qu’il se rendait à Ebrah, une localité proche de Grand-Bassam, pour assister à des obsèques.

Le drame était dû au chavirement de l’embarcation assurant la desserte lagunaire, à bord de laquelle il se trouvait, ce samedi 22 octobre 2011. Alors, les circonstances des décès des deux hommes sont tellement similaires qu’elles appellent bien des interrogations. Avaient-ils des destins communs ou est-ce le sort qui a déterminé cela ?  Le Dr Lehie-Bi est en fonction comme directeur départemental de la santé à Zuenoula dans la région de la Marahoué et réside dans la ville de Yamoussoukro.

L’on peut donc aisément imaginer que le désormais ex- maire de Bouaflé était un habitué de ce tronçon dont il connaissait bien les facettes. Mais revenant d’une veillée funèbre et trouver la mort sur cette route relève un peu de l’irréel. En décidant de prendre la direction du véhicule de commandement à cette heure tardive avec assurance et enthousiasme, le natif de Tibeita n’avait-il pas pris rendez-vous avec son destin sans aucun soupçon et signe annonciateur ?  Et c’est là que se trouve certainement les similitudes entre sa mort et celle de Jean Michel Moulod.

Le destin leur cruel lui avait tendu sa main funeste quand on se souvient que son épouse s’était opposée au moyen de déplacement c’est-à-dire l’embarcation. Et là l’ex- maire de Grand-Bassam a maintenu sa décision de rallier Ebrah par l’embarcation qui allait chavirer pour lui coûter la vie.  Au-delà de tout ce qu’on peut penser, il faut malheureusement conclure que ces deux personnalités ont été guidées par l’esprit funeste.

Ford Raymond GUEI

Ledebativoirien.net

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