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Tout n’a pas encore été dit sur l’Union du grand Nord en cours de constitution. Selon ses concepteurs, il est question de propulser le développement dans cette partie du pays. Un autre observateur en dit de bien, précieux-suivez
sentiers battus
Avec tous les leviers du pouvoir dont il jouit depuis 2011, le grand nord se réveille à l’effet de nourrir une autre ambition: jouer les premiers rôles au niveau du développement de sa zone pour la sortir des sentiers battus. Ainsi l’Union des cadres et élus du grand nord (UGN) voit le jour les 12 et 13 novembre 2021 à Korhogo, officiellement à cette fin. Les onze régions concernées de cette partie septentrionale du pays sont en lice.
Le premier enseignement de cette assemblée est un aveu d’impuissance: l’accaparement total et entier du pouvoir ne répond pas encore à toutes les attentes légitimes des populations du nord, qui grincent des dents, espérant un mieux ou bien-être alors que la politique divise deux de leurs leaders, Ouattara et Soro.
Cette belle évolution et cette prise de conscience vont cristalliser les engouements de sorte que demander « de quel village viens-tu!? » ne sera plus considéré, par certains, comme une déclaration de guerre ou un acte de xénophobie. Ceci entraînant cela, les ressortissants du nord, qui essaiment le pays, vont commencer à mobiliser leurs énergies pour voler prioritairement au secours d’une région qu’ils ont abandonnée. Et le nord n’est pas perdu. Ni pour lui-même. Ni pour la Côte d’Ivoire.
Avec F. M. Bally