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L’intrusion de la FESCI sous Mian Augustin dans le processus d’indemnisation des victimes des déchets toxiques à l’initiative du cabinet Leigh Day and Co, d’octobre 2009 à avril 2011, aura été l’enfer sur terre pour les victimes de cette catastrophe humanitaire du siècle, en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui nombreux sont les Ivoiriens et autres qui se s’interrogent, toujours comment la Société Générale Côte d’Ivoire dite SGCI,
qui a reçu des victimes par le biais de leur ex mandataire, le cabinet Leigh Day and co, la somme de 150 millions de FCFA à titre d’honoraires aux fins de leur indemnisation a organisé le détournement de celle-ci avec Gohourou Claude et autres…? Ce crime court toujours et est impuni…Ledebativoirien vous guide dans le labyrinthe de détournement avec le témoignage d’un sachant…Charles Koffi. Suivez encore !
« Les 25 mille victimes des déchets toxiques, en principe, à ce jour non encore indemnisées sur les 29.624 concernées par cette procédure ont régulièrement signifié l’ordonnance de séquestre portant sur leur fonds d’indemnisation à la SGCI, le mardi 23 mars 2010 à 11 heures 45 minutes. Ce qui signifie qu’à partir dudit jour et de ladite heure, la SGCI était interdite de tout mouvement sur les 18.750 milliards de F CFA objet de leur séquestre.
Suite à la signification de cette décision judiciaire à cette banque, elle en avait accusé réception en ces termes: ‘‘Nous portons à votre connaissance que sous réserve des opérations de virement en cours que nous avons à ce jour payé un peu plus de 12 mille victimes des déchets toxiques. Le solde est largement en deçà du montant indiqué’’, déclarations faites par Monsieur N’GUESSAN Jean-Marie, alors Responsable du Service Contentieux de la SGCI.
A la vérité, la SGCI, surprise par cette décision obtenue par les 25 victimes ne se reconnaissant pas dans cette Coordination fictive, avait simplement augmenté le nombre de victimes indemnisées par elle, en croyant en une éventuelle reprise de cette indemnisation pour prétexter par la suite, d’avoir payé 23 mille victimes conformément au processus conjoint de remise de 23 mille chèques à 23 mille victimes par le cabinet KSK et la Coordination putative dirigée par le sieur Gohourou Claude.
Aussi, en déclarant avoir indemnisé un peu plus de 12 mille victimes à la date du 23 mars 2010, date de la signification à elle de l’ordonnance de séquestre des 25 mille victimes et de l’arrêt brusque et définitif dudit processus intervenu le 19 mars 2010 à l’initiative du cabinet KSK pour les raisons expliquées dans mes posts antérieurs, elle reconnaissait de façon sans équivoque détenir l’indemnisation d’ au moins 17 mille victimes des déchets toxiques, soit 29.624 victimes – un peu plus de 12 mille victimes déclarées par elle avoir indemnisées, soit 727. 500 F CFA x 12 mille victimes = 8. 730. 000. 000 F CFA (Huit milliards sept cent trente millions) de F CFA.
La SGCI, en transférant irrégulièrement le 24 mars 2010 à Access Bank Côte d’Ivoire devenue Afriland first Bank Côte d’Ivoire, la somme de 4.815.648 milliards de F CFA sur un compte ouvert frauduleusement par cette Coordination, en violation de l’ordonnance de séquestre des 25 mille victimes ( donc en violation d’une décision de justice ) et aussi des dispositions dudit protocole d’accord à la page 18 qui exigeait qu’après le processus conjoint de remise de 23 mille chèques à 23 mille victimes par le cabinet KSK et ladite Coordination, l’indemnisation des 6.624 victimes restantes devait être transférée par la SGCI du compte des victimes ouvert par leur ex mandataire dans ses livres sur un compte que devait ouvrir cette Coordination dans ses mêmes livres, elle soulignait par là-même détenir sur leur compte, la somme de 8. 730. 000. 000 F CFA – 4. 815. 648.000.F CFA = 3. 924. 352. 000 (3 milliards neuf cent vingt quatre millions trois cent cinquante deux mille) de F CFA, c’est-à-dire l’indemnisation de 11.376 victimes, soit 17 mille-6.624 victimes.
Et pourtant, lors de l’enquête préliminaire relative à notre plainte portant sur notre indemnisation, elle avait soutenu ne plus rien détenir relativement à notre indemnisation. Face à cet arrêt brusque et définitif dudit processus d’indemnisation, les 25 mille victimes non indemnisées et au rang desquelles je figure abandonnées à leur triste sort par leur ex mandataire, le cabinet LEIGH DAY, ont décidé, dans le but de rendre plus efficaces et efficientes leurs différentes actions judiciaires contre leurs bourreaux, de mettre sur pied une association de victimes des déchets toxiques. Une association pour défendre leurs intérêts dans cette cause.
A la veille de l’Assemblée Générale Constitutive de cette association prévue au 27 mars 2010, en ma qualité de porte-parole desdites victimes, j’avais animé une conférence de presse à la faveur de laquelle, j’avais déclaré que le nommé Gohourou avait déjà détourné la somme de 3 milliards de F CFA dans notre indemnisation. Cette information avait été relayée le même jour par des journaux… Suite au relai de cette information sur les sites internet, Maître MINTA Daouda Traoré, Avocat de la prétendue association dirigée par GOHOUROU Claude me joignit au téléphone pour m’entendre menacer en ces termes: «Charly, tu veux nous exposer à la vindicte populaire? Est-ce que tu sais que tu es entrain de marcher sur les plates-bandes de la République? Tu verras, si tu continues ».
En réponse, je lui dis ceci : «Dis à la République que si elle veut que j’arrête de marcher sur ses plates-bandes, qu’elle arrête aussi de marcher sur les nôtres en commençant par restituer nos 3 milliards de F CFA déjà détournés».
Le jour suivant, soit le 27 mars 2010 de 14 H 30 aux environs de 17 H 45 MN, à la Mairie d’Adjamé et à ses alentours qui avaient refusé du monde, les 25 mille victimes sus visées, au terme d’une Assemblée Générale Extraordinaire créaient l’association dénommée Réseau National Pour La Défense des Droits des Victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire dite RENADVIDET-CI.
Je fus porté par mes pairs à la tête de cette association en qualité de Président. Mandat m’a été donné par eux, à l’effet de porter plainte contre Gohourou Claude et autres pour faux et usage de faux commis dans des documents administratifs ( par rapport aux faux faits sur les actes constitutifs de cette Coordination), détournement de notre indemnisation, également d’engager la responsabilité contractuelle de LEIGH DAY pour violation de notre mandat individuel pour confier sans notre consentement notre indemnisation à une coordination fictive.
Important à signaler, des convocations ont été adressées par la Brigade de Recherches du Plateau et la Préfecture de Police à Messieurs YACÉ Léonce et N’GUESSAN Jean-Marie respectivement Directeur des Affaires Juridiques et Responsable du Service Contentieux de la SGCI. Cette plainte, dont l’enquête préliminaire avait été confiée par le Parquet d’Abidjan à la Brigade de Recherches du Plateau, avait été, au terme des auditions y relatives, retirée à ladite Brigade et confisquée par ledit Parquet. Suite à plusieurs manifestations des victimes pour dénoncer cet état de fait, ladite plainte avait été donnée à nouveau pour enquête par le même Parquet, mais cette fois-ci, à la Préfecture de Police d’Abidjan alors sise au Plateau sans aucune suite….
Il y a également des chèques d’un montant de 272. 171. 701 millions de F CFA, 61. 768. 125 millions de F CFA, 5. 000.000 Millions de F CFA, 4. 950. 000 Millions de F CFA, soit un montant total de 343 889. 826 (Trois cent quarante trois millions huit cent quatre vingt neuf mille huit cent vingt six) F CFA donnés on ne sait pour qu’elle raison par la SGCI à Maître MINTA Daouda Traoré dans notre indemnisation. Alors que dans celle-ci, la SGCI n’avait pour obligation que de payer la somme de 727. 500 F CFA exclusivement à chaque victime éligible audit fonds.
Cette somme, tenez-vous bien, n’a rien à avoir avec les 4.815.648 milliards de F CFA irrégulièrement transférée par elle, à Access Bank Côte d’Ivoire et dans lesquels comme par enchantement, 157.648 millions de F CFA ont disparu à la SGCI. Les 4.658 milliards de F CFA réceptionnés sur le compte de cette Coordination ont été totalement détournés par elle et autres. Enfin, il est à faire observer que les responsables de la SGCI cités plus haut pour espérer échapper aux conséquences juridiques de leurs agissements délictueux dans la gestion de notre indemnisation ont dû quitter la SGCI pour se réfugier dans une autre banque…A SUIVRE.
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