L’avion a-t-il décollé ? Un Airbus A319 immatriculé TU-TSZ exploité par la compagnie nationale Air Côte d’Ivoire a été surpris de son accueil à Bamako. Un compromis aurait été trouvé autour d’une tasse de café d’Abidjan. Puisque l’on a appris, il y a plusieurs heures que le Président ivoirien Alassane Ouattara, après des menaces aurait baissé le ton. Le bon ton comme l’enseigne Robert Guéi, face à la rudesse du terrain de Bamako. La BNI applaudit-elle?
L’homme d’affaires congolo-malien Oumar Diawara a une décision, de la Cour de justice de la Cedeao qui exige de la côte d’Ivoire que lui soit réattribué, près de 50 hectares de terrains confisqués en 2020 sur décision du tribunal de première instance d’Abidjan, ainsi que lui soit versés 1,3 milliard de francs CFA au titre de dommages et intérêts. Situées sur les communes d’Angré, Assinie, Bingerville et Abatta, les terres sont estimées à 15 milliards de F CFA. L’on dit que l’une des parcelles concernées devrait accueillir un tronçon de la future autoroute Y4, qui contournera la capitale économique.
Quelle histoire?
Et ce, en constatant «l’existence de fausses déclarations à l’actif et au passif de Perl Invest, faites par BNI Gestion, telles que les surfaces des biens immobiliers et le détournement de prêts s’élevant à plusieurs milliards par des administrateurs de BNI Gestion au détriment de Perl Invest ». L’homme d’affaire Oumar Diawara se rend compte par la suite qu’il était tombé dans un traquenard de la BNI.
La justice ivoirienne pour sa part montrera son vrai visage dans la violation des procédures par les juges en charge du dossier. De plaignant-victime, l’homme d’affaires Congolo-malien se retrouve comme suspect-accusé de complicité d’abus de biens publics. Le Ministère ivoirien des Finances allègue que son acquisition de Perl Invest relèverait d’une opération de blanchiment. Quelle histoire!