Pour continuer le développement et l’entretien des infrastructures routières acquises par l’endettement auprès des bailleurs de fonds, le Ministre Amédé Kouakou a annoncé la construction de plus de 15 postes à péage à l’horizon 2023. Cependant, l’option de la politique de remboursement de la dette mirobolante contractée par accords de prêts directs ou par contrat de B.O.T efface toute volonté du gouvernement Patrick Achi de persévérer dans la mise à disposition de conditions pour la création de richesses dans les villes ivoiriennes.
Et pour cause ! Le gouvernement Patrick Achi serait atteint par un fort taux d’endettement ou de limitation de Budget, pour rembourser le ration de la dette qui aura servi à la réalisation de ces infrastructures. «Les ivoiriens ne sont pas faits pour la création de richesses afin de nous aider à rembourser les dettes que nous captons pour leur bien-être. Ils attendent tous, au sortir des écoles, diplômés, des emplois salariés de l’État plutôt que d’entreprendre pour payer des taxes et impôts à l’État.
Nous n’allons plus perdre de temps à les sensibiliser. Nous passons à la « phase de répression » maintenant. Ils devront payer directement leur contribution au remboursement de la dette sous le prétexte du message de l’entretien des ponts et des routes que nous construisons à travers des accords de prêts directs auprès des bailleurs de fonds ou des contrats de B.O.T (Build, Operate and Transfer)», explique sans convaincre «un col blanc» assis dans un bureau feutré du Plateau.
Un malchanceux, à qui, il ne restera, sur la base du PIB que 24% de possibilité de contracter un crédit au sein de la CEDEAO et voire dans d’autres États ou institutions financières internationales. Car, la barre à ne pas franchir dans la course à la dette est de 70% du PIB. « Dans tous les cas vous serez obligé de payer parce que vous êtes asphyxiés » par les embouteillages en milieu urbain et par l’absence de voies praticables pour rejoindre vos villages natales. «Pour moi ne vous inquiétez pas. Assinie est à quelques heures de mon palais, que dis-je de mon bureau. Et mon cortège n’est pas pour le moment sous le coup de paiement d’un péage», pourrait se réjouir le patron du miraculé du Pandora’s papers.
H.KARA