Un recensement simultané, à Abidjan et à Bouaké des docteurs non recrutés a été entrepris, ce samedi 27 novembre 2021, par leur collectif. Ils ont répondu nombreux à l’appel du Collectif, avec pour porte-parole, Docteur Olivier Dally.
Ce sont plus 1500 docteurs sans emplois qui se sont retrouvés spontanément sur le site retenu de Yopougon, après que le campus de l’université de Cocody refusé, pour renseigner les formulaires d’indentification. Pareil du côté de Bouaké qui a été le point de rencontre des docteurs du centre-nord-ouest qui se sont vus refuser le site du campus de l’université pour leur enregistrement. Un autre site a aussitôt été trouvé, pour l’opération. Toutes les listes seront consolidées, avant lundi 29 novembre 2021 pour être remises au ministre de la fonction publique et au ministre de l’Enseignement Supérieur.
A l’ensemble des docteurs dans cette situation de sans emploi, le porte-parole Dr Dally invite à la discipline dans la lutte : «Chers amis continuez de vous mobiliser à tous les niveaux parce qu’avant le 31 décembre 2021, il faut qu’on obtienne la signature du décret spécial. Le Gouvernement s’est saisi du dossier, il a compris la justesse de nos revendications. Nous remercions le président de la république et le gouvernement qui feront suite à notre attente. La prise du décret spécial, pour recruter tous les docteurs de Côte d’Ivoire, qui devraient, ce samedi, se retrouver à la plage avec leurs familles, mais les voilà engagés dans un combat.
Le listing des docteurs, presque soulagés de la progression de leur démarche, sera remis, à compter du lundi 29 novembre, au ministre de l’Enseignement Supérieur, le professeur Adama Diawarra, qui pour l’heure a annoncé la disponibilité de 450 postes pour u recrutement au premier trimestre de 2022. Il sera également remis à la ministre de la Fonction publique, Anne Ouloto, qui rassure le collectif à l’écouter attentivement.
Depuis le jeudi 21 octobre 2021, le collectif des docteurs de Côte d’Ivoire non recrutés a entamé une série de manifestations contre l’atmosphère qui entoure le mode de recrutement organisé par le ministère de l’enseignement supérieur et scientifique. Le collectif appelle à la fin d’un tel mode, qui veut que chaque postulant ait un parrain en vue de voir son dossier admissible.