Une pertinente analyse du Directeur Général du Conservateur Délégué Départemental PDCI-RDA Dabou 2 et membre du Bureau Politique Pdci-rda, Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE. Face à l’abstraction faite du candidat naturel Henri Konan Bédié en 2025, ceux qui sont de probables incontournables présidentiables: Noel Honore Charles Akossi Bendjo, Tidjan Thiam Jean-Louis Billon et Maurice Kacou Guikahué. Mais l’inévitable candidat à la présidentielle pourrait être, le Professeur Maurice Kacou GUIKAHUE. Voici pourquoi.
Rééquilibrage des forces en présence
Ne devient pas candidat qui veut au PDCI-RDA. Cette formation politique a son histoire dans le choix du candidat à élection présidentielle. Depuis Félix Houphouët-Boigny à Aimé Henri Konan Bédié, le choix s’est toujours porté sur un cadre polychrome: conservateur, perfectionniste, altruiste, meneur, gagneur, créatif, observateur, loyaliste, médiateur, un diplomate etc., car il s’agit d’exercer les plus hautes fonctions du pouvoir exécutif de la République. Du coup un mauvais choix peut-être très préjudiciable à la Côte d’Ivoire par un mauvais casting au PDCI-RDA.
La Présidentielle de 2025 est déjà dans toutes les têtes des militants du PDCI-RDA. Félix Houphouët BOIGNY et son digne successeur Henri Konan Bédié, les seuls à avoir été candidats aux élections présidentielles de 1960 à 2020, pour le compte du PDCI-RDA depuis sa création, qui sera le prochain candidat du PDCI-RDA, si jamais le naturel du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié décline l’offre ou constitutionnellement empêché ? À quelques mois de la révélation du candidat, qui aura la concession, la faveur et la protection des militants du parti « doyen » dirigé de main de maître par Son Excellence le Président Henri Konan Bédié ?
Projecteur sur l’incontournable présidentiable Maurice Kacou Guikahué
La Côte d’Ivoire a connu dans les années 1990 une crise de confiance dans les soins infirmiers entre les populations et le système de santé des hôpitaux publics, les Ivoiriens refusaient de se faire soigner dans les hôpitaux publics, dès sa prise de fonction, dans le fameux «ministère de la vie ou la mort», l’éminent Cardiologue, a jugé utile d’agir avec vélocité et efficacité face aux exigences de la santé quotidienne des Ivoiriens.
Il a restauré la confiance en commençant par la sensibilisation des populations à revenir se faire soigner dans les sanatoriums publics avec un Français accessible (terre à terre), avec un personnel reconverti et multidisciplinaire pour favoriser le bien être les patients lambdas, mieux à des prix sociaux. Dès le départ, il a su imposer sa stratégie pour une politique de santé pour tous, le bonheur pour chacun, qui laissent des marques indélébiles dans l’imaginaire collectif des infirmiers, des médecins et surtout à l’ordre national des pharmaciens dans la vente des médicaments à l’unité (au détail), selon les prescriptions des médecins, sauf dans certains traitements, les médicaments sont vendus en boîtes entières. Il en va de même pour les frais de consultation.
Ces restructurations ont permis aux Ivoiriens de se soigner avec les plus courants, utilisés et prescrits dans le monde comme antalgique (anti-douleur) et antipyrétique (anti-fièvre) à partir de 500 Francs CFA. La préoccupation quotidienne du ministre Maurice Kacou Guikahué était de savoir comment les Ivoiriens seront soignés à moindre coût ?
Tenez-vous bien la réponse se trouve dans le slogan de M
C’est Kacou Guikahué qui a construit la grande partie des hôpitaux de proximité en Côte d’Ivoire dont les équipements ont été offerts par l’ONG- Servir de l’ex-première Dame Henriette Bedié. Il a amélioré les dispositifs existants du droit à la santé des personnes âgées ou fragiles. Pour la protohistoire, le brillant cardiologue Maurice Kacou Guikahué était le médecin personnel de Félix Houphouët-BOIGNY qui est également décédé d’un cancer dans ses bras le mardi 7 décembre 1993 à Yamoussoukro à l’âge de 88 ans, 1 mois et 19 jours (18 octobre 1905 – 7 décembre 1993).
Maurice Kacou Guikahué et 2025 : qu’est-ce qui peut entraver sa candidature au niveau national ?
«Les Ivoiriens n’ont toujours pas toléré les hommes politiques d’origine de l’ouest»
Maurice Kakou Guikahué, valeur sûre du leader Henri Konan Bédié et affectueusement surnommé «Capitaine Courage» par les militants, c’est un candidat incontournable et présidentiable à la présidentielle de 2025. Même si le concerné lui-même a déjà lui-même choisi son candit qui reste et demeure l’emblématique président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié.
Appartenant au groupe ethnique des Krou (Bété) de même que l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo de la région du Gôh, située au centre-ouest, à 285 km d’Abidjan, dont le chef-lieu est le département de Gagnoa et le Général Guei Robert du groupe ethnique des Dan (Yacouba) de la région du Tonkpi de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, bon nombre d’ivoiriens sont très remontés contre ces deux anciens Chefs d’États, le général Guéi Robert et Laurent Gbagbo. Pour eux les anathèmes et les malheurs de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire sont passés par ces deux « Ouestistes « .
Bien entendu, si le général Guéi Robert n’avait pas fait le coup d’État du vendredi 24 décembre 1999 avec son Comité National de Salut Public (CNSP), de même si l’opposant historique Laurent Gbagbo n’avait pas certifié et qualifié le coup d’État comme une avancée démocratique, la Côte d’Ivoire n’allait pas connaître ce gouffre politique actuel avec de lourdes conséquences. Ce précipice politique que connaît la Côte d’Ivoire depuis 1999, voire 22 ans sans souffler, parce qu’aujourd’hui, les Ivoiriens se blablatent et se regardent en chien de faïence.
Laurent Gbagbo : «Nous approuvons pleinement ce coup de force. Il y a des moments où l’intervention des militaires, au contraire, fait avancer la démocratie. Dans les pays africains, ou dans les pays de dictature ouverte ou cachée, les putschs ne sont pas forcément mauvais. Parfois, même, c’est un pas en avant pour la démocratie. Ma référence en la matière est le Portugal en 1974, et ce qu’on a appelé
«la révolution des œillets» : rappelez-vous, ce sont les militaires qui ont libéré le Portugal de la dictature et permit l’accession à l’indépendance des colonies portugaises d’Afrique, de Guinée-Bissau, du Mozambique et d’Angola. Lorsque Mario Soares, le futur premier ministre socialiste comme moi, rentra à Lisbonne de son exil à Paris, il entra dans un tank et ne fut jamais honte. Vous savez, le charme des militaires, c’est qu’ils peuvent s’en sortir. Allez vite. Nos soldats doivent donc partir avant juillet, avant le sommet des Nations Unies. L’unité africaine». Recueillis par Julia FICATIER de la Croix L’Hebdo français à Abidjan.
Ce chant diaphonique du coup d’État qui a été psalmodié d’une même voix de ténor par les «frères de l’ouest» comme le début d’une véritable démocratie en Côte d’Ivoire, était une vanité, une tartuferie et un jésuitisme pour aller de mal en pis. Pour se rendre à l’évidence, la constitution et le Code électoral de la 2è République, promulgués le mardi 1er août 2000, qui visaient à garantir à chacun le respect de ses droits fondamentaux des citoyens et à l’organisation de la séparation des pouvoirs, n’était qu’une action de jouer du pipeau.
Dans la nuit du dimanche 22 octobre 2000, les résultats égrenés, circonscription par circonscription, régulièrement par Monsieur GUIE Honoré, Président de la (CNE), seront suspendus. Après l’annonce de 20 % des circonscriptions, le Général Robert GUEI se trouvera favoris avec 53 % des voix contre 39 % à Laurent GBAGBO. Après l’annonce de 40 % des résultats, Laurent GBAGBO se retrouvera en tête.
L’élection présidentielle ivoirienne de 2000 a désigné, à l’issue du premier tour le dimanche 22 octobre 2000, le troisième président de Côte d’Ivoire et le premier président n’étant pas de la famille politique du PDCI de l’histoire du pays, Laurent Gbagbo. Elle a mis fin à une transition de 10 mois d’une junte militaire déchiquetée à plusieurs clans. Toutefois, les Ivoiriens se souviennent comme si c’était hier de la » bataille pour l’âme de la Côte d’Ivoire », qui a vu Honoré GUIE, Président de la (CNE) fauché dans la boue par les « jeunes gens » du général Guei Robert.
Le ‘’face-à-face navrant’’ entre le Chef d’État sortant le « balayeur » et le Chef de l’État entrant le « boulanger » a été un triste feuilleton politique dont la fin s’est soldée avec l’élection d’un Président élu dans des « conditions calamiteuses ».
En ce qui concerne le Président Laurent Gbagbo, certains Ivoiriens lui reprochent ses applaudissements du coup d’État de 1999, pourtant déplorable pour un démocrate qui aspirait à gouverner, la gestion de la crise militaro-politiques de 2002, gérée avec trop de légèreté, enfin sa mauvaise gestion de la crise postélectorale de 2010. Le Ministre Maurice Kacou Guikahué, Vice-président, Secrétaire Exécutif en Chef et la deuxième personnalité du Pdci-Rda, fin politicien, bon tacticien, politicien habile qui a toujours montré sa force d’âme pourrait combattre ces préjugés discriminatoires de la part de certains Ivoiriens sur des politiciens originaires de l’ouest ? « Si les faits ne correspondent pas à la théorie, changez les faits. » Dixit Albert Einstein….A SUIVRE partie 2.
Ledebativoirien.net
Avec Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE
Délégué Départemental PDCI-RDA Dabou 2