Urgent-les docteurs arrêtés ont passé une première nuit terrible à la préfecture de police d’Abidjan: leur porte-parole, « Nous appelons le Chef de l’Etat… »
redaction
Arrêtés, tôt le matin du mercredi 22 décembre au sein de la cathédrale Saint Paul du Plateau, les Docteurs non recrutés sont encore détenus à la préfecture de police d’Abidjan.
Leur porte-parole clame soutient qu’une mauvaise appréciation de la journée a conduit à l’arrestation de plusieurs docteurs. Ils ont été invités, le lundi 20 décembre au cours d’une conférence de presse dans l’amphithéâtre de la cathédrale Saint Paul du Plateau à une marche pacifique à l’effet de remettre leur doléances d’intégration à la fonction publiques ou autre départements, au Président de la République Alassane Ouattara.
«Entre temps, le lendemain de la conférence et la veille de la marche une rencontre ultime dans la soirée a lieu avec le ministre de l’Enseignement Supérieur en charge du dossier ou de l’affaire des 3000 docteurs non recrutés, qui fait de nouvelles annonces. Juste, après la séance au ministère, une autre, liée à la sécurité, avec les services du Préfet d’Abidjan, au-delà de 20 heures». Deux actions selon le porte-parole des docteurs non recrutés «qui changent la donne. En lieu et place de la marche et grève de la faim annoncées, il doit avoir d’abord une séance d’information, au terme de laquelle, la conduite à tenir devrait être arrêtée avec le collectif, et d’autres dispositions seraient arrêtées.
Mais trop tard, puisqu’avant 8 heures, les premier sur les lieux, au sein de la Cathédrale, une trentaine d’abord, seront embarqués ; puis, plus d’une soixante d’autres. Donc, près de la centaine de docteurs seront conduits à la préfecture de police, pour y passer la nuit». Sur ces faits, le porte parole du collectif , docteur Olivier Dally appelle à la libération des docteurs détenus à la Préfecture de Police et appelle également « le Président de la République à la clémence…devant la situation..»…Suivez avec ledebativoirien.net, la journée du 22 décembre avec les docteurs ivoiriens au chômage.