L’ONU, l’UE, la France et l’Union Africaine aidées par la CEDEAO s’acharnent sur Assimi Goïta pour qu’il organise les élections présidentielles malgré la situation sécuritaire précaire de son pays. Or, les putschistes du Tchad et du Soudan sont tranquilles. Qui, au sein de la CEDEAO, veut livrer encore le Mali à la nébuleuse?
Le Général Abdallah Hamdok du Soudan et Kakà Mahamat Idriss Deby du Tchad. Tous les deux des putschistes qui ne sont pas encore inquiétés par la communauté internationale à propos d’un quelconque calendrier électoral clair. Cela ne préoccupe ni l’Union Africaine, ni l’ONU, ni l’UE ou encore moins la France de Macron.
Par contre, face au manque de lucidité des dirigeants français à ne point cerner l’émergence d’une nouvelle conscience Africaine dont l’optimisation de son anthropologie politique s’articule autour de la dignité, et la grandeur de l’homme, la CEDEAO fait feu de tout bois pour livrer Assimi Goïta à l’ONU, l’UE et la France. Qui a intérêt à voir le Mali à la merci des organisations et État cités, les mains liées dans le dos comme Patrice Lumumba ? Le Mali veut se défendre en étant maître de sa destinée politique. Alors, qui est contre cette volonté au sein de la CEDEAO ?
Depuis sa prise du pouvoir, la junte militaire au Mali a entrepris plusieurs concertations nationales pour rassurer les populations maliennes et agir avec elles en vue d’une sortie de crise tout en faisant face à la menace djihadiste. Le fond de souveraineté, autrefois, utilisé de manière opaque, est aujourd’hui mis à contribution au profit des populations vulnérables et économiquement faibles.
Des dons se font régulièrement par la cellule chargée des œuvres sociales du Chef de l’État. Le Colonel Assa Badiallo Touré, Conseillère spéciale du Chef de l’État malien, procède chaque jour sur l’étendue du territoire sous le contrôle de la junte malienne, à des remises de vivres, de forages, d’ambulances et de kits scolaires aux populations démunies.
L’équipement de l’armée est également une priorité pour le Chef de la Transition.
Dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des FAMA, Assimi Goïta et son gouvernement ont remis de l’armement et des moyens roulants aux soldats des différentes casernes du pays. Un projet immobilier de 4000 logements est en cours au profit des FAMA.
Plusieurs captifs des djihadistes ont même été libérés. En témoigne, la libération le 9 octobre 2021 de la sœur religieuse Colombienne Gloria Narvaez. Elle avait été enlevée le 7 février 2017 à Karangasso, dans le cercle de Koutiala à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. Tout doucement, le Mali est en passe de détruire l’argument de la France selon lequel la sécurité de l’Europe dépend de la situation au Sahel pour envahir ce pays puis l’exploiter à volonté.
Sinon pourquoi les Européens n’avaient-ils pas installé des bases en Algérie ou en Egypte ou sévissaient des groupes armés islamistes. Pourtant, ces pays sont plus proches de l’Europe. Visiblement, ce qui ferait courir Emmanuel macron ne semble pas la sécurité physique de ses concitoyens européens mais, plutôt la sécurité financière de cette Europe qui voudrait vaille que vaille le pétrole, l’or, l’uranium, la bauxite du Mali. Et c’est à croire aussi que le grand trafic de drogue qui se passe dans cette partie du Mali en proie au terrorisme profite cette même Europe.
Jusqu’à présent la transition malienne a su faire preuve de sang-froid, d’intelligence et de sagesse face à l’adversité. En revanche, il est temps, aujourd’hui, qu’elle prenne ses responsabilités face aux outrances de la CEDEAO, de la France et de l’Europe. Le Mali doit tirer toutes les conséquences.
Alors, après toutes ces actions sociales, sécuritaires et diplomatiques menées par le Mali pour réaffirmer sa souveraineté sans la France dans cette guerre contre le terrorisme, alors, qui, dans la CEDEAO, veut livrer Assimi Goïta aux blancs ? Que la CEDEAO se rende à l’évidence que Assimi Goïta a déjà un cœur vaillant et prêt pour affronter n’importe quel obstacle. C’est un homme averti et déterminé. «J’irai jusqu’au bout de ma mission (…) La mort ne l’effraie pas, je l’ai côtoyé au quotidien sur le champ de bataille. C’est l’échec qui m’effraie», a-t-il lâché.
H.KARA
Ledebativoirien.net
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