La Côte d’Ivoire actuelle peut-elle lutter contre la Corruption?
Juillet, août et septembre 2018, ce sont les mois que la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance et l’Institut National de la Statistique (Ins) avaient choisi pour pouvoir démêler les rouages et méandres des système des corruptions dans les services de l’administration publique ivoirienne. Le résultats est toujours attendu en 2022.
«Le but de cette action est de parvenir à déterminer les occurrences et à évaluer la prévalence et le risque potentiel de survenance des actes de corruptions et infractions assimilées dans les administrations publiques sélectionnées. Ce, à travers l’examen de leurs procédures, de leurs politiques en matière d’éthique et de déontologie. Cette opération nous permettra donc d’identifier les éventuels actes de corruption qui résistent à tous les mécanismes de lutte mises en place par ces administrations. (…), » avait clairement indiqué le patron de l’Ins.
Pour N’Golo Coulibaly, il s’agirait donc, d’une étude exploratoire des mesures prises dans l’administration publique pour prévenir et lutter contre la corruption et les infractions assimilées. Les enquêteurs évalueront dans des services identifiés, les actes de corruption en examinant leurs manuels de procédures et codes de déontologie. Ils tenteront (vainement) d’identifier les risques d’actes de corruption résistants à toutes les procédures mises en place par ces administrations en vue de prévenir le fléau.
Il a avait été annoncé, toujours en 2018, que seront concernés par cette opération, le secteur de la santé, de l’éducation nationale, de la douane. Le trésor public et la police nationale seront également visités. Il y aura aussi le ministère des Transports, de la Fonction publique et celui de la Construction…Quatre ans plus tard, l’attente se fait longue.
Une situation qui pousse en 2022, la société civile à inviter le gouvernement ivoirien à l’action dans la lutte Contre la Corruption. Ce qui passe par la publication de tous les rapports d’audit des structures publiques; la poursuite judiciaire des directeurs généraux en cas de corruption présumée; le recouvrement des avoirs détournés conformément à la loi; l’engagement de la responsabilité des administrateurs des Conseils d’Administration
ou des Conseils de Gestion des structures où les directeurs généraux ont été révoqués pour des cas de corruption présumée à l’issue des audits. mieux, instituer l’audit de performance des structures publiques et des projets et programmes publics.
ledebativoirien.net
GRACE OZHYLLY
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