Un communiqué rendu public, ce mercredi 26 janvier 2022 par la cellule de communication du Collectif national des docteurs non recrutés de Côte d’Ivoire, dénonce la récurrence d’une information alléguant d’un recrutement dont ils sont bénéficiaires, de la part du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
La dénonciation du CDNRCI
Face à cette désinformation aussi grave et honteuse de l’opinion publique ivoirienne, le Collectif des Docteurs Non-Recrutés de Côte d’Ivoire s’insurge et condamne ces auteurs.
Le Collectif tient à rappeler que la situation difficile dans laquelle se trouvent ces nombreux docteurs encore au chômage doit être traitée avec sérieux et responsabilité. Par conséquent, le Collectif demeure attaché à une mesure exceptionnelle de recrutement de ses membres, car plusieurs torts leur ont été faits, depuis des années», indique le Collectif des docteurs non recrutés..
Des actions en vue d’une mesure exceptionnelle
C’est dans cette ambiance que des informations indiquant qu‘ils ont été recrutés sont distillées.
Au cours des échanges, du samedi 22 janvier dernier ces nombreux docteurs terrifiés par le système de recrutement des assistants en vigueur actuellement dans les universités, soutiennent ne plus se reconnaître dans la prochaine session de recrutement prédit par le ministère de l’Enseignement Supérieur, au deuxième trimestre 2022.
« Le recrutement du ministre Diawara ne nous intéresse pas. Nous demandons au Chef de l’Etat une mesure exceptionnelle. Il y a un contentieux qui n’a pas encore été épuisé, comment aller à une compétition dans ces conditions? Nous n’avons pas peur des compétitions. Mais il faut d’abord régler ce qui s’est passé dans le dernier recrutement organisé par le ministre Diawara« , martèle le porte-parole du Collectif ? Dr Olivier
Ce collectif de plus de 3000 docteurs a été reçu par la ministre de la Fonction Publique, Désirée Anne Ouloto, sans suite pour l’heure. Mais il entend prendre toute la mesure de cette dernière rumeur distillée relativement à leur recrutement déjà fait, par des actions précises. L’affaire des 3000 docteurs non recrutés sera-t-elle une trouée dans la gorge du gouvernement ivoirien ?