Lutte contre le VIH/SIDA: le ministre de la Santé veut relever le défi de stopper la chaîne contamination avant 2030
redaction
Le comité régional de lutte contre le VIH/SIDA avec le préfet de Yamoussoukro, Brou Kouame s’est réuni mercredi 9 février, à l’hôtel Ezoni Yamoussoukro. Il veut renforcer la coordination des interventions de lutte contre le VIH SIDA dans la région de Bélier avec l’implication de la société Civile et de PVVVH ainsi que les agents de médias. L’objectif c’est d’arrêter la chaîne de contamination avant 2030 et sensibiliser la population à l’idée que le SIDA ne tue pas si les médicaments se prennent correctement.
Les responsables de structures de lutte contre le Sida, les personnes vivant avec le VIH/SIDA, les chefs coutumiers, la société civile, le corps préfectoral et les agents de médias ont pris part à cette réunion. Les échanges ont tourné autour de la présentation des résultats programmatiques de l’année 2021, Identification des différents gaps programmatiques, et propositions des solutions dans un cadre multisectoriel (public, privé, communautaire). Il s’agit pour la coordination de sensibiliser la population à signaler les maladies sexuellement transmissibles, une fois déclaré positif du VIH SIDA, déclarer ses contacts sexuels et les amener dans les Centres de dépistage, pour une prise en charge virale.
Faire en sorte que le malade suive les instructions sanitaires pour vivre sainement et longtemps avec la maladie. Selon le Docteur Beugré, la sensibilisation devrait être faite en sorte que la maladie de sida ne soit plus répugnante, elle devrait être considérée comme les autres maladies et faire comprendre aux populations qu’on peut vivre longtemps avec la maladie si on prend correctement les médicaments. «La population devrait s’habituer à vivre ensemble avec les malades du sida et les accepter, chacun de nous doit faire la sensibilisation à son niveau à cet effet, l’objectif est que d’ici 2030 on ne puisse plus voir le SIDA comme un mystère mais une maladie comme tout autre maladie et arrêter le risque de contamination.»
Il a été relevé que depuis longtemps l’on a cessé de faire la caravane de sensibilisation autour de SIDA, ainsi que l’arrêt des réunions périodiques. Au cours de la réunion le succès et les faiblesses liées aux activités de lutte contre le sida ont été relevés. En voici les points de succès : »Implication de toutes les structures sanitaires dans les activités de lutte contre le sida, atteinte du 1e 95 dans tous les districts, réalisation de la charge virale, (plateforme charge virale CHR Yamoussoukro) ». Les problèmes ont aussi été représentés. »Faible acceptation de dépistage par les hommes, Indisponibilité de fonds pour l’acheminement de charge virale, absence de financement pour le fonctionnement des comités régionaux et départementaux de lutte contre le sida’’.
Afin de résoudre tous ces problèmes, des recommandations ont été proposées. »Mettre en place un circuit clair pour le dépistage dans les structures de santé, budgétiser les acheminements des échantillons de charge virale par district, mettre en place un mécanisme de collecte de fonds à travers la vente des timbres pour la signature des ordres de mission, faire un plaidoyer auprès des collectivités territoriales pour l’inscription d’une ligne budgétaire pour les activités de lutte contre le sida, prendre les arrêtés de mise en place des comités de lutte contre le VIH SIDA’’.
Le préfet Brou Kouamé a indiqué que cette réunion revêt une importance capitale grâce aux échanges autour des objectifs et des propositions qui seront utiles pour le suivi des activités liées au VIH SIDA. Pour lui, c’est avec le concours et la contribution de tous qu’ils pourraient atteindre leur objectif. D’où la tenue de cette réunion. «Le ministère de la santé est convaincue que la coordination est une condition primordiale de succès de la réponse nationale au sida en Côte d’Ivoire. Par conséquent les autorités sanitaires attendent améliorer le suivi et optimiser la coordination des interventions de lutte contre le sida grâce à l’implication des pouvoirs locaux et les acteurs communautaires.»
Leurs cibles de sensibilisation sont la jeunesse et surtout les élèves et étudiants ainsi la population. Les agents quant à eux sont mandatés à relayer les informations liées aux activités de lutte contre le sida.