Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé le 10 mars 2022 dans la commune d’Abobo (Abidjan), au lancement des travaux de construction des ouvrages de drainage des eaux pluviales pour réduire les nombreux risques d’inondation et améliorer la résilience des villes.
Le Chef du gouvernement a exhorté les populations à ne pas faire de ces ouvrages des dépotoirs, car ils sont destinés à fluidifier l’évacuation des eaux pluviales ou usées. « De leur parfait écoulement dépend donc leur efficacité, la préservation de votre environnement urbain et l’absence de tout dégât…». Le PARU est une réponse à la problématique de l’assainissement et de la salubrité. Il consistera, d’une part en la construction/réhabilitation de réseaux de drainages primaires et secondaires associée à des travaux routiers et d’autre part, permettra la construction d’installations de traitement/d’élimination des déchets, des déchetteries de gestion et la valorisation des déchets solides, l’une des causes des récurrentes inondations ayant entraîné des pertes en vie.
Financé par la Banque mondiale, le PARU comprend quatre composantes : infrastructures et services pour atténuation des risques d’inondation ; amélioration des infrastructures et des services de gestion des déchets solides ; appui à la gestion du projet et la Composante intervention en cas d’urgence Contingente (CERC). Sa mise en œuvre créera de nouvelles opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes, dans la collecte, le recyclage, la construction des systèmes de drainage, etc.
des ouvrages de drainage des eaux pluviales à Anonkoua Kouté, commune d’Abobo
Ce sont près de 32 kilomètres de canalisation d’un investissement de 55 milliards de FCFA qui ont été déjà réalisés à Cocody et à Yopougon en 2021. Aussi un schéma directeur de l’assainissement et de drainage du district d’Abidjan a été élaboré avec pour objectif de réduire significativement la charge polluante des eaux usées et de drainage, etc.Ces travaux consisteront à construire et à réhabiliter le réseau de drainage primaire et secondaire associé à des travaux routiers d’environ 7 500 mètres linéaires. La réalisation de cette infrastructure vise à atténuer les risques d’inondation et d’améliorer la gestion des déchets solides.