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L’Héritière Mireille GUEI: une vision pareille à celle du général fondateur de l’UDPCI-une  mission à accomplir

UNE MISSION A LA DIMENSION DE  L’ESPOIR ?

 

Par D. GOGBE & H.MAKRE-ledebativoirien.net

Pour beaucoup de sympathisants, la simple  évocation du nom du Général GUEI Robert en Côte d’Ivoire soulève des passions en général, et particulièrement à l’Ouest, dans le Tonkpi, sa région natale. Vu ses grandes ambitions qu’il avait pour ce pays, il est évident que ce grand homme continue de peser sur la vie politique nationale, malgré les longues années de sa disparition brutale. Cela pourrait s’expliquer par l’attachement indéfectible des populations du Tonkpi à l’illustre disparu, Robert GUEI.

Ce qui se traduit par la razzia de son instrument politique, l’UDPCI, à plusieurs postes électifs, comme  le traduit  bien  l’élection à la législative dernière. Sa fille Mireille dont il est question dans  ce focus proposé par la Régionale de  l’Ouest  et ledebativoirien.net fait partie des élus en qualité de Député de la Nation pour le compte de la circonscription de Biankouma.

Mireille Guéi, la fille de son père, fille de Kabakouman ou de Gouagouin

Ici, loin d’épiloguer sur la politique en tant qu’activité, mais plutôt à l’entrain d’actions de développement que mène l’Honorable Mireille dans sa circonscription et pourquoi pas dans tout le Tonpki. Aussi Discrète et travailleuse, son contact permanent avec toutes les populations sans exclusif a fini par convaincre et payer. A cela, dit-on, la fille de Robert GUEI, prend toujours plaisir à écouter tout le monde. Bien que la fonction de député ne soit pas une fonction de développement expressif, l’Honorable Mireille GUEI ne se lasse jamais de répondre aux sollicitations des populations, qui pour soumettre la réalisation des projets de constructions d’écoles et de dispensaires.

Mais aussi demander le reprofilage des routes des villages de Biankouma afin de faciliter aux braves paysans, l’évacuation de leurs produits agricoles sortis évidemment des riches terres du Tonkpi. Mireille GUEI, l’Héritière « Les feuilles sèches épargnées par le feu de brousse, font le bonheur de la souris qui s’en sert pour faire son doux nid », selon un adage Dan. Pour les laudateurs invétérés de l’illustre Général, cette citation semble mieux justifier la position actuelle de Mireille GUEI. Et puis, comment pouvait-il en être autrement, pour elle, sachant qu’elle suivait à la lettre tout acte que posait son géniteur ?

Après la tragédie qui s’était abattue sur la famille du Gal GUEI en 2002, tous les parents étaient loin de s’imaginer que survivrait une descendance à leur fils idole encore moins, qu’un de ses enfants s’engagerait dans le giron politique ivoirien. Mais c’était ignoré le plan de la providence. Aujourd’hui, c’est chose faite à la satisfaction générale de la population, de voir la travailleuse Mireille s’intéresser au marigot politique. Pour les populations, l’heure a sonné. Pourquoi ne pas saisir l’occasion pour démontrer son attachement à ce grand homme à travers sa fille ? Des soutiens colossaux fusent de toutes parts pour accompagner l’héritière dans sa vision et son combat de développement, d’un Tonpki qui se veut émergeant.

C’est à juste titre qu’un sage de Biankouma s’est confié en ces termes bien précis : «Mireille n’est pas qu’une simple héritière de sang, mais, elle l’est dans la forme et le fond. Elle s’investit non seulement dans la famille de son père avec force et rigueur mais, elle est également restée fidèle à sa famille politique, l’UDPCI, le parti fondé par le Général avec qui, nous avons vécu une symphonie inachevée».

Une  confiance  totale des populations

En tout état de cause, l’honorable Mireille GUEHI, porte sur ses épaules, toute la confiance des populations qui voient en elle, leur fils héros trop tôt disparu. Il y a donc de l’espoir en ce qui concerne les populations, car s’il y a des gens capables de donner une interprétation claire à la vision de Robert GUEI, on peut citer à n’en point douter Mireille.

 Les Atouts de  Mireille GUEI, ses ambitions et ses projets de développement

Mireille bénéficie de trois atouts majeurs que sont, la popularité de son père, l’équipe d’hommes de grande capacité d’action qui l’encadrent et sa sagesse personnelle qui la fait adapter à toutes sortes de situations. La Popularité du Gal GUEI Robert Ce n’est un secret pour personne, que le Gal Robert GUEI jouit d’une popularité légendaire que sa mort n’aura pas négativement influencé. Au contraire, cette disparition tragique et ambigüe a plutôt galvanisé une population solidaire à la vision de l’illustre disparu. Au point même que tout le monde dans la Région du Tonkpi femmes et enfants ont une référence : Robert GUEI.

C’est même devenu une tradition. Car, les populations ne jurent que par lui et ne pose d’actes que pour lui. Robert GUEI est vivant dans toutes les actions sociales, politiques, économiques et culturelles qui sont menées dans le Tonpki. C’est l’union sacrée autour de lui. Les populations l’expriment mieux par la solidarité dans l’action en apportant leurs soutiens à toutes les initiatives, qui prônent les idéologies du Gal GUEI dans différents secteurs. Cette popularité se répercute sans aucun doute sur sa fille qui est adulée par anticipation dans tous les milieux, avant même qu’elle n’y mette les pieds. D’ailleurs, pour ne dire que ce peu, elle lui doit sa brillante victoire aux dernières élections législatives qui ont fait d’elle, la Députée de Biankouma commune et sous-préfecture.

L’Encadrement Sociopolitique de Mireille GUEI

«Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai de quoi tu es capable ». Cet adage populaire, dans le Tonpki colle bien à l’avenir de la fille du Général GUEI Robert. Pour la simple raison qu’elle fréquente des références politiques, des doyens politiques.

Mireille GUEI, bénéficie d’un encadrement idoine pour mieux se positionner dans le marigot politique de l’Eburnie. En effet, toujours en compagnie de l’Honorable Woï MELA, le compagnon de feu son père, qu’elle appelle affectueusement «PAPA», le Député de Biankouma bénéficie d’un parapluie social de qualité, surtout adossé au Président MABRI TOIKEUSSE, Président de l’UDPCI son parti.

Elle a toujours avisé le président du conseil régional avant de poser toute action sur le terrain. Point n’est besoin de dire qu’elle bénéficie des expériences de ces Hommes considérés comme ses maîtres en politique. La Sagesse Mireille GUEI Nul ne peut être accepté et apprécié dans une frange de la société sans un minimum de sagesse. A ce niveau, l’Honorable Mireille GUEI a toujours fait preuve de sagesse.

Ce qui lui permet, évidemment, de bénéficier de la confiance de ses aînés. Ecouter ses aînés et orienter ses actions politiques sur le terrain, elle en fait une priorité. Le témoignage de la majorité des personnes approchées dans son entourage à Biankouma et Abidjan, est éloquent. Tout le monde s’accorde que Mireille GUEI est sociable à souhait. Son entrée en politique est grand signe d’espoir pour la population et notamment chez la gente féminine.

Mireille GUEI en politique : l’avis de l’opinion publique

Trésorière Adjointe chargée de la boutique du parti, l’Honorable Mireille GUEI a su cristalliser les regards des leaders d’opinion, depuis son élection aux législatives de 2021. La Régionale de l’Ouest a tendu son micro à des personnalités et non des moindres

«C’est avec beaucoup de joie que nous avons accueilli l’entrée en politique de l’Honorable Mireille GUEI à qui, les parents ont accordé leurs suffrages sans hésiter. En même temps, c’est une lourde responsabilité car, elle doit tout mettre en œuvre pour mériter la confiance que les parents de Biankouma ont placée en elle de facto à cause de feu son père.

 Dont, l’aura est encore vivace dans toute la région. Pour cela, il faut qu’elle continue d’être à l’écoute de tout le monde comme c’est le cas actuellement. Qu’elle fasse preuve de créativité et surtout, se départisse de la politique politicienne de Biankouma faite de querelles incessantes au détriment du développement. Quant à la tâche qui lui est confiée à la direction de son parti, dont je viens d’être informé par votre biais, je pense qu’elle mérite mieux que de la limiter à la vente des gadgets. C’est une élue parti qui doit s’exprimer mieux ailleurs », indique Yves GBONGUE (Président Départemental de la jeunesse PDCI de Biankouma).  

«Sincèrement, l’entrée en politique de la fille du leader incontesté de l’Ouest est juste une bonne chose pour nous autres qui désespérions du vide créé par la disparition du Gal GUEI surtout au niveau de sa famille Biologique. Aujourd’hui, l’Honorable Mireille, est l’étoile qui suscite curiosité et espoir, à qui nous comptons apporter tout notre soutien dans les actions politiques et de développement si nous sommes associés. Pour ce qui concerne le poste qu’elle occupe au sein de son parti, je pense que son président seul sait pourquoi il a décidé ainsi.  Pour ma part, elle serait mieux à une activité qui la met en contact avec les populations, puisqu’elle est une élue du parti», pense GAO Félicien (Leader de jeunesse dans le ZARABAON)..

« Moi, je suis contente de l’arrivée de Mireille GUEI sur la scène politique. De toutes les façons, les femmes de Biankouma et de ZouanHounien nous ont toujours fait honneur, nous les femmes du Tonkpi. A Biankouma, il y a eu une Présidente de Conseil Général et voici maintenant une autre élue Députée. Je ne peux que prier pour qu’elle connaisse plein succès dans cet engagement qui certainement fait honneur à son père, le général GUEI Robert aujourd’hui dans l’au-delà malgré lui.

Que de là où il se trouve, qu’il apporte bénédiction à sa fille ainsi qu’à tout ce peuple resté attaché à son amour afin que les acteurs politiques de Biankouma connaissent la véritable réconciliation et la paix. Je ne sais pas en quoi consiste son rôle au sein de son parti, mais je souhaite qu’elle s’active à organiser les femmes du Tonkpi car nous en avons vraiment besoin », pense  pour sa part, Irène HOUAN (Présidente d’organisation de femmes à Man).

Les grands défis de développement qui attendent l’Honorable

A l’instar des autres départements de la grande Région du Tonkpi, le défi de développement à Biankouma est varié et complexe. A cet effet, il faut à l’homme politique qui s’y intéresse, répertorier et communiquer sur les actions dévolues à l’Etat et celles susceptibles d’être exécutées par les collectivités territoriales ou même par un cadre de bonne volonté ; afin d’éviter des amalgames qui parfois, mettent en difficulté des élus face à leurs populations.

Le défi de la route

Parmi les problèmes qui minent le développement à l’Ouest, il y a celui des voies de communication terrestre, c’est-à-dire les routes reliant les villages aux villes, les villes entre elles et la région à la Capitale politique ainsi qu’à la capitale économique du Pays. On en parle ici, parce que tout est lié. La région de l’Ouest, étant essentiellement agricole, les produits des durs labeurs des paysans sont très souvent bloqués dans les villages faute de routes pour leur évacuation sur les marchés des villes. A cela, ajouter le relief montagneux particulièrement accidenté où l’érosion est très présente et nocive à l’état des routes, pendant les saisons pluvieuses de longue durée.

Aussi est-il récurrent de voir les populations réclamer aux élus les routes cyclables pour leur épanouissement. Cela va sans dire que ce défi de clarification du rôle du député à ce niveau et surtout de sa capacité à satisfaire les populations se pose avec acuité à l’Honorable Mireille GUEI. Elle a non seulement besoin d’en parler avec les populations mais aussi de conduire les négociations avec le les structures compétentes pour trouver satisfactions.

Dans le cas spécifique de Biankouma, la seule voie bitumée est la nationale qui traverse la ville pour joindre Touba et Odienné. A part cette route, aucun autre axe ne connait ce luxe.

L’axe Gbonbélo-Guélémou où se trouvent deux chefs-lieux de sous-préfecture, Blapleu et Santa, est en piteux état et difficilement praticable en toute saison. C’est un véritable parcours de combattants pour tous les cadres de cette partie du département, qui s’y rendent sans compter les résidents qui en souffrent en permanence. Il en est de même pour l’axe Dingouin, Kpata jusqu’à Gouiné, sans oublier la route qui mène à Sipilou chef-lieu de département, qui fait des victimes chaque année du fait de son mauvais état. En plus, il y a les problèmes liés à l’école, la santé, l’hydraulique villageoise, l’électrification la sécurité et aussi l’autonomisation de la femme.

Le défi de l’Ecole

A ce niveau, le Conseil Régional a fait un effort appréciable en dotant presque toutes les sous-préfectures de collèges. Cependant, la demande en infrastructures scolaires reste forte tant au niveau du préscolaire et du primaire que du secondaire. Il y a aussi les besoins de réhabilitation des infrastructures scolaires surtout au niveau des villages du département. Plusieurs écoles sont vieillissantes et manquent de commodité.

Certaines écoles menacent la sécurité physique des occupants à causes des fissures dans le mur et les toitures délabrées. L’école constitue l’un des défis les plus importants en matière de construction, de réhabilitation et surtout d’équipement.

C’est pourquoi, les efforts d’un élu à ce niveau doivent s’orienter dans la recherche des partenariats et surtout la négociation et le contact permanent avec le ministère de tutelles et des structures qui s’occupent des constructions scolaires en Côte d’Ivoire. On ne saurait clore ce chapitre sans parler de la qualité de l’éducation bien que relevant de la compétence des enseignants et de l’encadrement scolaire, doit demeurer la préoccupation majeure de tout élu. Dans ses prochaines parutions, La Régionale de l’Ouest publiera les statistiques sur le réseau scolaire à Biankouma, les différents taux de fréquentation et d’admission ainsi que les ratios élèves-maitres et élèves classes pour édifier l’opinion publique.

Le défi de la Santé et de l’Hygiène

Le secteur santé est l’un des moins nantis à Biankouma. Quelques centres de santé et de dispensaires ruraux visités par La Régional de l’Ouest, révèlent un manque notoire d’équipements. L’ambulance est un luxe que ne peut s’offrir facilement les centres de santé. Or, le manque de ce matériel important expose les patients aux risques que nous pouvons imaginer aisément. C’est pourquoi, le secteur de la santé doit faire partie des préoccupations des élus et des cadres de Biankouma.

Le défi de l’Organisation des Acteurs Locaux du Développement

Peut-on parler véritablement de développement sans tenir compte de la jeunesse et des femmes ? Nous répondons par la négative d’autant plus que tout développement s’appuie sur la jeunesse et les femmes pour se propulser. En ce qui concerne le département de Biankouma, l’Honorable Mireille GUEI entend retrousser ses manches pour organiser cette frange de la population dynamique mais laissée pour compte.

mireille guei u village
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« Ceci par l’organisation les jeunes et les femmes en groupements coopératifs au niveau de chaque tribu et aboutir à une faitière départementale. De sorte à discipliner les productions agricoles et faciliter leur commercialisation. Par ce canal, l’on peut encadrer et alphabétiser les populations. Ceci permettra à la femme paysanne de rattraper le déficit de scolarisation, peser ses produits sur le marché et composer les numéros de téléphone au moins sans aides« , le défi qu’elle s’apprête  à relever..

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Par D. GOGBE. & H. MAKRE

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