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Abidjan-Scandale à la police nationale avec le massacre de commissaires et officiers : des voix s’élèvent

« Depuis 4 ans, à cette même tribune, la CISL-DIGNITE expliquait qu’en 2010, par voie de concours professionnel spécial, et après leur formation à l’Ecole Nationale de Police, des Officiers et Sous-Officiers de police ont accédé au grade de Commissaire pour les premiers, et d’Officier de Police pour les seconds.

Auréolés de ces grades, ils ont exercé  pendant plusieurs années, différentes fonctions avant de faire valoir finalement leur droit à la retraite. Alors qu’ils s’attendaient à percevoir leur pension de retraite afférente à leur dernier grade, c’est plutôt leur ancien grade auquel ils étaient avant le concours, qui est pris en compte », dénoncent, des voix désignées à la Cisl-Dignité, pour la restauration de la dignité de ces serviteurs de la Côte d’Ivoire.

Par action collective, ils ont saisi la Cour Suprême qui, annulant des décisions prises injustement à leur encontre, ordonnait par voie de conséquence le rétablissement de leur pension de retraite, par la prise en compte de leur nouveau grade. Mais toutes les démarches menées jusqu’ici, allant dans le sens de l’application de cette décision prise par la plus Haute Juridiction de notre pays, se sont heurtées au refus de l’Administration, de sorte que celle-ci continue encore de leur payer la pension liée à leur ancien grade.

«Par son refus d’appliquer une décision de Justice, l’Administration ne refuse-t-elle pas par-là de reconnaître l’Autorité du Chef de l’Etat ? », rappellent-elles. Cette question, loin d’être banale, trouve tout son sens dans l’article 65 de notre Constitution qui dispose que ‘‘le Président de la République assure l’exécution des lois et des décisions de justice……. ’’. Et, pour interpeller l’Administration de son obligation de soumission à la Loi, un adage juridique dit : « Toi l’Administration, tu dois respecter la Loi que tu as toi-même faite ».

L’Etat doit donc respecter les Lois de la République car, au nom du principe de légalité, l’Etat est tenu de se conformer à ses propres Lois.

« Face à cette situation sociale calamiteuse, la CISL-DIGNITE demande une fois de plus à l’Etat, de prendre les mesures urgentes, pour mettre fin à la frustration et l’injustice qui rongent la vie de ces Commissaires et Officiers de la Police Nationale, en ajustant, au niveau normal, le montant de leurs pensions de retraite respectives, au nom d’une politique de justice sociale…»,

DG-FPPF Commissaire divisionnaire Aminata Coulibaly-Koffi 

a murmuré aux oreilles du Premier Ministre ivoirien Patrick Achi, le président de ladite Confédération ivoirienne des syndicats libres-Centrale Dignité, Elie  Boga Dago.

« Le Fonds de prévoyance de la police nationale (Fppn) a fait sa mue, en mettant l’ouvrage sur le métier et le métier est désormais dans le train. Le train du Fppn a définitivement quitté la gare des turbulences….», déclarait en 2021, le directeur général du Fonds de prévoyance de la police nationale, le commissaire divisionnaire de police Coulibaly Koffi Aminata.

Cette mue va-t-elle se poursuivre en traversant allègrement la pension des officiers supérieurs en retraite, après loyaux services pour le compte de la police nationale en Côte d’Ivoire?

 ledebativoirien.net

H. Makré

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