Silence et concentration. Les épreuves écrites pour les 660 postes à pourvoir dont, 450 postes pour le recrutement nouveau et 210 pour les glissements catégoriels concernant les Enseignants-chercheurs et Chercheurs, se sont déroulées, le dimanche 8 mai 2022. Il s’agit du concours de recrutement édition 2022 en Côte d’Ivoire, dont le processus a été lancé et piloté par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Adama Diawara.
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Le dimanche 8 mai 2022, c’est ce jour de repos qui a été choisi, pour les épreuves. Elles ont été lancées sous le regard du ministre, dans la matinée, à l’amphithéâtre A du District de l’Université Felix-Houphouët-Boigny de Cocody, par le Professeur Kobea Toka Arsène, Directeur de Cabinet, représentant ce jours-là, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Adama Diawara. Et elles se sont achevées l’après-midi du même jour.
L’ENS, choisie pour les compositions en Lettres, Langues et les Arts; l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (UFHB), pour les Sciences et Technologies, et les Sciences agronomiques; et l’Université Nangui Abrogoua a été dédiée aux Sciences de l’Homme et de la Société. L’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP) a accueilli les Sciences juridiques, Politique.
Les candidats au Concours de recrutement des Enseignants-chercheurs et Chercheurs 2022, après cette phase, entameront, celle des entretiens avec le jury, le mercredi 11 et lundi 16 mai.
Selon lui, le ministre Adama Diawara a souhaité ces épreuves écrites dans l’optique de rendre plus opérationnels sur le terrain, les futures recrues. «Avec cette composition, l’intention du ministre est de relever le niveau de l’Education. (…). On doit pouvoir compter sur vous pour une Côte d’Ivoire beaucoup plus performante, beaucoup plus visible à l’international.» Des mots bien saisis par les docteurs en concentration pour l’entretien avec le jury.
Mais, que de grincements de dents à l’observation des docteurs en composition. Car selon, les critiques de l’option du ministre de l’Enseignement Supérieur, qui ne semble pas mauvaise, le doctorat n’est rien d’autre qu’un diplôme qui ouvre les portes d’une véritable spécialisation. En faire un diplôme d’enseignement général,
Mais à cette position, le Collectif des docteurs non recrutés de Côte d’Ivoire, rétorque que «cette étape débouchera forcément sur un meilleur avenir…». Il appelle à une grande concentration des docteurs en examen, au titre du recrutement 2022 pour l’étape suivant réservée aux entretiens avec le jury.
Ledebativoirien.net
H. Makré