La Côte d’Ivoire abrite, du 09 au 20 mai 2022, la COP 15, dont le thème est « Restauration des terres dégradées et agriculture du futur ». La rencontre de haut niveau réunit 5000 délégués et 1000 experts, en provenance de 197 pays. Au sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement, dans le cadre de la 15ème Conférence des Parties sur la désertification et la sécheresse (COP15),

le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a indiqué le 09 mai 2022 à Abidjan, que face à la dégradation des terres, « l’Initiative d’Abidjan » – un programme de gestion durable des sols et de restauration des écosystèmes forestiers – constitue une réponse globale et intégrée, visant à créer les conditions d’une durabilité environnementale et à permettre au secteur agricole de générer plus d’emplois et de revenus.

« L’Initiative d’Abidjan constitue une réponse globale et intégrée, qui vise tout d’abord à créer les conditions d’une durabilité environnementale, à replacer ensuite le secteur agricole dans un rôle puissant de création d’emplois et de revenus, à produire enfin un équilibre social qui garantisse à toutes les couches de la société le droit à une alimentation équilibrée et à une vie plus décente », a dit Patrick Achi.

Inspirée de la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, selon Patrick Achi, « l’Initiative d’Abidjan » est un programme dont les grands principes pourront s’appliquer à tous les pays confrontés aux défis de la désertification et de la déforestation. Elle s’articule, a-t-il poursuivi, autour de quatre composantes. Il s’agit de la lutte contre la déforestation et l’engagement pour la restauration des forêts ; l’amélioration de la productivité agricole ; l’intégration des filières agricoles dans des chaines de valeurs mondiales plus durables ; et l’identification des chaînes de valeur du futur qui résisteront au changement climatique et qui seront respectueuses des sols.

Pour le Chef du gouvernement, la mise en œuvre de « l’Initiative d’Abidjan » nécessitera un plan d’investissement massif de 1,5 milliard de dollars sur les cinq (5) prochaines années et impliquera une harmonisation judicieuse des financements de l’Etat, du secteur privé et des partenaires au développement. La mise en œuvre de ce programme, a-t-il ajouté, permettra à la Côte d’Ivoire d’atteindre ses objectifs, en restaurant 20 % de son couvert forestier initial d’ici la fin de la décennie.

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