Le 1er mai qui marque la fête du travail a été célébré, par les travailleurs du monde entier. Les membres de la Fédération des syndicats de de Côte d’Ivoire se sont retrouvés à leur siège à Cocody, le 1er mai 2022 en marge de la rencontre du Premier Ministre et les centrales syndicales ivoiriennes.
La FESACI exige des gouvernants, de meilleures conditions de travails avec en prime, le paiement des salaires des syndicalistes illégalement aux mains du ministère de l’Education nationale.
Madame Kangouté Maimouna secrétaire général adjoint de la centrale, soutient que les responsables syndicaux sont traqués comme du gibier et que certaines sociétés, ont décapité les syndicats en leur sein. Ce qui constitue une entrave à la liberté syndicale.
Elle a dénoncé la rétention salariale des mois de janvier et de février 2020 de 300 syndicalistes enseignants pour seulement 3 jours de grève, et invite le gouvernement à reverser les salaires. Des actions sont en attentes sila situation perdure au risque de rompre la trêve sociale négociée par le gouvernement. La cherté de la vie avec le coût élevé des marchandises assomme les travailleurs et les oblige à vivre dans l’angoisse et la précarité.
«Depuis des décennies les Ivoiriens ont été grugés par certaines entreprises de téléphones mobiles, il a fallu l’arrivée de Wave pour qu’on s’en rende compte que l’on pouvait payer moins chers nos transactions. C’est du vol ! Nous allons demander à ces structures de nous rembourser tout ce qui nous été précompté » a-t-elle crié.
La syndicaliste exige la suppression de l’impôt appelé contribution nationale. Quand le professeur Die Kacou, conseiller du ministre de l’emploi et des affaires sociales, pour sa part s’est réjoui de retrouver les travailleurs après deux années d’interruption, du fait de la crise du COVID-19. Il promet de transmettre leurs revendications à sa tutelle.
Martial Tahou
Ledebativoirien.net
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