Crise d’Adjamé-Bingerville : un journaliste écrit à Kouadio Konan Bertin, ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale

Honorable KKB

Suis-je vraiment une voix autorisée pour me permettre de m’adresser à vous sur un sujet qui ne relève pas de ma tribu, mon canton, ma région?  Certainement pas mais mon statut d’Ivoirien et de fils de ce pays me donne le droit de m’interroger ou de me prononcer sur toute question liée à la vie et à la survie de notre nation; sur toute question susceptible de mettre en péril la vie des populations quelque soient leurs origines.

Monsieur le Ministre

Savez-vous pourquoi, le Président de la République a choisi de faire de vous le Ministre de la Réconciliation Nationale. Ce n’est certainement pas pour votre éloquence et du bagage intellectuel sous le poids duquel vous croupissez.  Le Président Alassane Ouattara a fait de vous ce que vous êtes parce que vous représentez le cordon ombilical entre la jeunesse et les ‘’Doyens’’.

Vous êtes capable aussi bien de comprendre les problèmes des jeunes pour avoir été longtemps  Président de la jeunesse du premier parti au pouvoir.

Vous êtes tout aussi capable de vous en sortir face aux questions liées à la vie des personnes du troisième âge pour vous être longtemps baigné dans l’étang de la sagesse du président Henri Konan Bédié. Vous aviez été infiltré par la lumière de la vérité et de l’amour jusqu’en 2011. Et aujourd’hui, vous êtes encore là, aux portes du réel et du concret.

La somme de cette expérience constitue, pour vous, une fortune inestimable qui a fondamentalement joué sur votre choix. C’est pourquoi, je suis heureux d’apprendre votre implication pour l’éclatement de la vérité dans la crise de chefferie qui secoue le Village d’Adjamé-Bingerville depuis plusieurs mois.

Devant les autorités administratives, politiques, militaires et coutumières, vous avez ceci : «Si cette crise perdure, c’est irréversiblement parce que l’accent n’a pas été mis sur la vérité».  Le disant, vous avez entièrement raison.

Monsieur le Ministre,

L’avenir et la survie de l’humanité ne reposent pas sur la recherche effrénée de la richesse matérielle, l’orgueil et la domination.  L’avenir et la survie de l’humanité reposent plutôt sur les vertus cardinales notamment la prudence, la tempérance, la force d’âme, la justice. Quel est ce pays où le mensonge doit-il toujours triompher de la vérité ? Pour une fois, Monsieur le Ministre, comme vous l’avez promis, restituez la justice en réhabilitant la vérité ; et la Côte d’Ivoire vous sera reconnaissance à jamais.

Ledebativoirien.net

Léon SAKI-Journaliste Professionnel

Vice-président de l’Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI)

Secrétaire Exécutif du Groupement des Editeurs de Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (GEPELCI)

DG de GBC Group Gospel Production.

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