Inédit-Abidjan: un immense courrier non confidentiel  des victimes des déchets toxiques à Alassane  Ouattara-d’importantes révélations

42 min read

Son Excellence Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire

 

coups detats afriauqe alassane ouattara pont paiage ba343   REF : AFF : Ministère Public C/GOHOUROU Ziallo Claude François (Plaignants  KOFFI HANON CHARLES et 6.623 victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire); OBJET : Communication de l’ATTESTATION DU PLUMITITIF de l’arrêt N°145/22 COR-1 du 18/05/2022 et décernement de mandat d’arrêt, motivations relatives à la protestation des  Victimes des déchets toxiques contre une probable candidature de Monsieur Adama BICTOGO à la Présidence de l’Assemblée Nationale et précisions Relatives aux affabulations du sieur GOHOUROU CLAUDE, condamné définitivement à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance portant sur la somme de 4,658 MILLIARDS DE F CFA.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le mercredi 18 mai 2022, la Première Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel du Plateau statuant dans la cause :

MINISTERE PUBLIC  C/ GOHOUROU ZIALLO CLAUDE FRANCOIS ET 04 AUTRES A rendu l’arrêt n°145/22 Cor-1 du 18/05/2022 dont le dispositif est ainsi libellé :

PAR CES MOTIFS

« Statuant publiquement, contradictoirement, sur renvoi après cassation, en matière correctionnelle et en dernier ressort ;

Déclare le prévenu GOHOUROU ZIALLO CLAUDE FRANCOIS recevable en son appel relevé du jugement correctionnel n°195/15 rendu le 13 janvier 2015 par le Tribunal Correctionnel d’Abidjan ;

Rejette la demande formulée par le prévenu tendant à l’irrecevabilité de la constitution de partie civile de KOFFI HANON CHARLES pour son compte et celui des victimes des victimes des déchets toxiques.

DECHETSRejette en outre la demande du prévenu tendant à statuer à nouveau sur les faits d’abus de confiance ayant condamné GOHOUROU ZIALLO et autres à 20 ans d’emprisonnement chacun et 3. 000. 000 francs d’amende et à payer solidairement à KOFFI HANON CHARLES, 750. 000 francs à titre de dommages et intérêts ;

Dit que les faits de blanchiment reprochés au prévenu GOHOUROU ZIALLO ne sont pas constitués ;

Le renvoie en conséquence des fins de la poursuite de chef ;

Laisse les dépens à la charge du Trésor Public (…).

Fait à Abidjan, le 19 mai 2022 ».

(Pièce n°1, l’attestation du plumitif du Greffe de la Cour d’Appel du Plateau contenant cette décision).

En d’autres termes, Excellence Monsieur le Président de la République, ce dernier arrêt correctionnel, rendu dans le cadre de cette affaire, et qui doit ouvrir droit à la condamnation civile des consorts GOHOUROU Claude aux fins de la reprise de l’indemnisation par le RENADVIDET-CI, de ses membres non à ce jour indemnisés, vient de confirmer définitivement, exception faite de l’infraction de blanchiment de capitaux, au terme de laquelle, ce dernier avait été aussi condamné à 20 ans de prison ferme, les autres condamnations pénales prononcées à l’encontre desdits prévenus par l’arrêt correctionnel rendu le 27 juillet 2016 rendu par la Première Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel du Plateau.

dechtes tribunal palais de justice00En effet, il ressort dudit arrêt, que le nommé GOHOUROU ZIALLO Claude François a été définitivement condamné à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance portant sur la somme de 4 milliards 658 millions de F CFA destinés à l’indemnisation de 6.624 victimes, membres de notre association.

Cette condamnation est définitive depuis le 28 novembre 2019, date du rendu de l’arrêt de cassation partielle de la Cour de cassation de Côte d’Ivoire, confirmant définitivement à son encontre l’infraction d’abus de confiance l’ayant condamné à 20 ans de prison ferme par l’arrêt n°645/16 du 27 juillet sus visé, et cassant l’infraction de blanchiment de capitaux pour laquelle, il a été renvoyé des fins de poursuite par l’arrêt n°145/22 Cor-1 du 18/05/2022 sus visé.

Quant aux nommés KONE CHEICK OUMAR, AWA N’DIAYE épouse M’BAYE et DIGBEU LEOCADIE, ils ont été définitivement condamnés à 20 ans de prison ferme, depuis l’arrêt du 27 juillet 2016, pour complicité d’abus de confiance et blanchiment de capitaux portant sur le même montant.

Enfin, en ce qui concerne, ACCESS BANK devenue AFRILAND FIRST BANK, seule ACCESS BANK a été définitivement condamnée, également depuis le 27 juillet 2016, à payer la somme de 21 milliards de F CFA d’amende pour des actes de méconnaissance de blanchiment de capitaux.

Pour ce qui concerne, AFRILAND FIRST BANK, elle a été curieusement mise hors de cause par le même arrêt, au motif que ces deux banques sont différentes ce, dans le seul but de faire en sorte que les victimes ne puissent jamais rentrer en possession de leur indemnisation. Car, les parrains politico-judiciaires de nos adversaires avaient conseillé leurs poulains, personnes physiques condamnées à 20 ans de prison ferme, d’organiser leur insolvabilité. Toute chose qu’elles ont faite depuis belle lurette.

La raison de la mise hors de cause d’AFRILAND FIRST BANK, s’explique par le fait que, dans le cadre d’une condamnation solidaire, comme c’est le cas en l’espèce, les créanciers ont la possibilité de se retourner vers le débiteur le plus solvable, en l’espèce AFRILAND FIRST BANK, pour réclamer la totalité de leur créance. Quitte à celle-ci, de se retourner vers ses codébiteurs, pour réclamer à chacun sa part de condamnation pécuniaire (action récursoire).

Excellence Monsieur le Président de la République, cette décision a été prise de cette façon volontaire et en toute conscience par la DISCOURS ALASSANE OUATTARA 2022 LEDEBATIVOIRIEN.NETCour d’Appel, à l’effet de nous confronter à des difficultés d’exécution de toutes les condamnations civiles qui seront prononcés contre ces personnes définitivement condamnées à 20 ans de prison ferme dans le cadre de cette même affaire.

Dans le même temps, la protection de leurs parrains précités s’étend aussi à leur non incarcération. Toute chose qui justifie qu’ils soient à ce jour, libres de tout mouvement, ce, en dépit du fait que cela fait au moins 3 ans maintenant qu’ils sont définitivement condamnés à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance et complicité d’abus de confiance.

Excellence Monsieur le Président de la République, ces condamnations ont acquis autorité de la chose jugée en dernier ressort. Elles sont passées en force de chose jugée irrévocable.

Dans ces conditions, il incombe au Ministère près le Parquet Général de la Cour d’Appel du Plateau, sous l’autorité du Procureur Général dudit lieu, de décerner à l’encontre de chacun d’eux, un mandat d’arrêt.

Faute par ledit Parquet de le faire, serait cautionner l’impunité et ainsi ramer à contre-courant de la politique de bonne gouvernance impulsée par le Gouvernement sous votre haute autorité éclairée.

Excellence Monsieur le Président de la République, permettez-moi de vous rappeler qu’au terme de toute décision de justice définitive, il est porté la mention suivante :

« En conséquence, le Président de la République de Côte d’Ivoire, mande et ordonne à tous Commissaires de Justice, à ce requis de pouvoir à l’exécution du présent arrêt ; Aux Procureurs Généraux près la Cour d’Appel et aux Procureurs de la République près les Tribunaux de Première Instance, d’y tenir la main ; A tous Commandants et Officiers de la force publique de prêter main forte lorsqu’ils en seront légalement requis.

En foi de quoi, la présente grosse certifiée conforme à la minute a été scellée, signée et délivrée par Nous Greffiers en Chef de la Cour d’Appel d’Abidjan en vertu de l’article 262 du Code de Procédure Civile ».

dechets et chantalAu regard de ce qui précède, nous sollicitons respectueusement qu’il vous plaise, Excellence Monsieur le Président de la République, bien vouloir ordonner au Procureur Général, de tenir la main à l’exécution de cette décision de justice, et ce sera justice, pour ces victimes décédées des suites de l’inhalation des déchets toxiques, et aussi pour ces milliers d’autres rendues malades et au nombre desquelles, certaines continuent d’en mourir. (A cet effet, vous trouverez ci-joint, les  recommandations issues de la  39ème Assemblée Générale de la Conseil National des Droits de l’Homme dans son courrier du 06 février 2018, relatives à notre requête du 13 janvier 2016, à l’effet de nous rapprocher du Parquet pour l’exécution de cette décision, et aussi, son courrier en date du 03 décembre 2018, nous demandant de faire établir par le biais d’un  Commissaire de Justice, un procès-verbal de constat des difficultés d’exécution dudit arrêt aux fins de le notifier, à la Procureure Générale près l’ex Cour Suprême, l’actuelle Cour de Cassation et quelques saisines à ce jour infructueuses du Procureur  Général, à l’effet de l’exécution de ces condamnations définitives).

Excellence Monsieur de la République, à l’audience du mercredi 11 mai dernier, audience à laquelle GOHOUROU Claude a physiquement comparu, en déclarant ce qui précède, j’avais démontré aux Avocats Généraux, représentants le Ministère Public, qu’ils devaient, sans attendre l’issue du procès relatif au blanchiment de capitaux, décerner à l’encontre de GOHOUROU Claude un mandat de dépôt.

Contre toute attente et de façon curieuse d’ailleurs, je n’ai pas été suivi par ledit Parquet.

Excellence Monsieur le Président de la République, il  m’apparait inconcevable et non équitable que pour des larcins, des individus, souventes fois obligés de commettre ces infractions mineures dans le seul but leur survie, croupissent à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan dite MACA; alors-même que des voleurs à col blanc condamnés définitivement à 20 ans de prison  ferme pour abus de confiance portant sur la somme 4,658 milliards de F CFA appartenant aux veuves et aux orphelins sont libres de tout mouvement.

ALASSANE OUATTARA ET NOUVEL 1AN 2022Pis, l’un d’entre-eux, en l’occurrence le nommé GOHOUROU ZIALLO Claude François continue avec un courage sans précédent, au nez et à la barbe de votre pouvoir, à escroquer les pauvres populations naïves en leur faisant miroiter une indemnisation. Et quand ces personnes grugées se réfèrent à nous, et qu’on leur demande de porter une plainte pour escroquerie contre ce dernier et autres prétendus représentants qui se donnent aussi à cœur joie à cette activité délictueuse, on se rend compte, que leur difficulté, est que la plupart de ces personnes escroquées ne sont pas de vraies victimes. Et ces escrocs le sachant, profitent de cette situation, pour leur soutirer sereinement, sans cesse, par des artifices de l’argent.

Excellence Monsieur le Président de la République, la Procédure judiciaire diligentée à AMSTERDAM, et dont se prévaut le nommé GOHOUROU Claude, pour escroquer ces personnes, a été initiée par monsieur YAO Pipira Denis et 23 associations donc au total 24 associations au rang desquelles ne figurent pas la prétendue Coordination dirigée par celui-ci. (Information vérifiable).

Dans cette procédure qui a débuté devant le tribunal d’AMSTERDAM et la Cour d’Appel dudit lieu, les deux juridictions avaient déclaré mal fondée l’action civile desdits requérants contre la Société TRAFIGURA, motif pris de ce que leurs représentants n’avaient pas qualité pour agir, que lesdites juridictions étaient incompétentes pour statuer sur ladite affaire…

C’est récemment que la Cour de Cassation d’AMSTERDAM, vient de déclarer recevable l’action desdits requérants. Et comme en principe, la responsabilité civile délictuelle de TRAFIGURA avait été déjà reconnue en 2007, suite une action judiciaire initiée par Greenpeace contre elle, il s’agira, au cas où il n’y aurait pas de négociation amiable entre les parties, pour les Tribunaux de Grande-Bretagne de reconnaitre la responsabilité civile de TRAFIGURA et de la condamner à payer lesdites victimes.

Et déjà, certaines personnes mal intentionnées, se faisant passer pour des représentants ou même de vrais représentants concernées par cette procédure, s’en prévalent pour escroquer les populations naïves.

En outre, Excellence Monsieur le Président de la République, l’arrêt correctionnel du 27 juillet 2016 avait reconnu ma seule      LA SGCI DANS LE SCANDALE DES DECHETS TOXIQUES LEDEBATIVOIRIEN.NETconstitution de partie civile et condamné les personnes susnommées à me payer solidairement la somme de 750 mille F CFA à titre de dommages et intérêts ; cet arrêt, curieusement, n’avait pas statué sur ma demande principale, qu’est mon indemnisation.

Toutefois, cet arrêt avait méconnu la constitution de partie civile des 6.623 autres victimes des déchets toxiques, membres du RENADVIDET-CI, sous le fallacieux motif que ces victimes n’avaient pas donné de mandats de représentation à notre Avocat.

Face à cette situation, nous nous étions vus dans l’obligation de former un pourvoi en cassation partiel sur intérêts civils le 1er août 2016.

Constatant que ces différents condamnés n’avaient pas cru devoir former pourvoir en cassation dans de le délai de 15 jours légalement prévu à cet effet, nous nous étions désistés, par le biais de notre Conseil, de cette instance devant l’ex Cour Suprême, l’actuelle de Cour de Cassation, et saisi le Tribunal Civil d’Abidjan, le 06 mars 2018, pour l’entendre condamner ces personnes au remboursement de notre indemnisation.

L’irrecevabilité de la constitution de partie civile des 6.623 victimes déclarée par l’arrêt susdit étant une irrecevabilité de forme  qui avait empêché la Cour de statuer sur la demande d’indemnisation de ces victimes, ledit Tribunal, statuant dans cette cause, a , le 28 janvier 2021, déclaré recevable leur action  civile en condamnant solidairement GOHOUROU Claude et les autres condamnés, mais défendeurs dans cette procédure civile, à leur payer la somme d’un milliard deux dix millions cinq cent soixante mille (1. 210. 560. 000) F CFA au titre de leur indemnisation. Cette décision nous ayant débouté du surplus de nos demandes, notamment la répétition des deux milliards six cent vingt-neuf millions cent dix-huit mille cent quarante-six (2. 629. 118. 146) de F CFA indument perçus par KONE CHEICK Oumar pour recapitaliser ses huit entreprises du groupe KONECO, la Condamnation d’AFRILAND FIRS BANK en lieu et place d’ACCESS BANK et les dommages et intérêts pour le préjudice subi du fait de ces déchets toxiques depuis le 19 août 2006, date du déversement des déchets toxiques à Abidjan et ses banlieues.

SGBCI DECHETS ADOSatisfaits partiellement de ce jugement, nous en avons fait appel le 17 août 2021, et en cause d’appel, nous avons attrait en intervention forcée à ladite instance, Me NANOU Christine, Notaire sous les minutes de laquelle, ACCESS BANK a changé de dénomination pour devenir AFRILAND FIRST BANK. Ce changement de dénomination était intervenu fin décembre 2012, début 2013, lors de l’information judiciaire, ouverte par le Procureur de la République courant février 2012, au Premier Cabinet d’Instruction du Plateau. Et dans ces écritures devant cette Cour d’Appel civile, elle a affirmé qu’OMNIFINANCE, ACCESS BANK et AFRILAND FIRST BANK sont une seule et personne juridique, en attestent le même numéro du Registre et du Crédit Mobilier, la même adresse postale, le même siège social…

Après les conclusions écrites du Ministre Public près la Cour d’Appel du Plateau qui nous sont favorables quant à nos différentes requêtes, monsieur DEMBELE TAHIROU, Président de cette Cour d’Appel civile, avait finalement fixé la date de ce délibéré au 8 avril prorogé au 15 avril 2022. C’est à la date susdite, qu’il avait ordonné un sursis à statuer dans l’attente de l’arrêt correctionnel intervenu finalement le 18 mai dernier.

Sursis à statuer que nous avons estimé illégal en raison de ce que, ces deux affaires quoiqu’ayant un lien de connexité, n’ont pas lien de causalité et pour cause : L’arrêt correctionnel du 27 juillet 2016 les avaient déjà condamnés définitivement à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance et complicité d’abus de confiance.

Concernant le nommé GOHOUROU Claude, la condamnation susdite est redevenue définitive à son encontre depuis l’arrêt de cassation partielle n°204.P.e/19 rendu le 28 novembre 2019 par la Cour de Cassation de Côte d’Ivoire.

Suite à la dernière décision correctionnelle intervenue dans cette affaire, le mercredi 18 mai 2022, nous avons, le vendredi 20 mai dernier, par l’intermédiaire de notre Conseil, saisi ledit Président, à l’effet de la remise au rôle de cette affaire aux fins de vider son délibéré en toute responsabilité.

DECHETS REQUISITIONS DU PROCUREUR GENERAL 2 Pat ailleurs, le dernier arrêt intervenu à la date susdite, en rejetant la demande de GOHOUROU Claude tendant à l’irrecevabilité de ma constitution de partie civile ainsi que celle me concernant pour le compte des 6.62 3 victimes, vient enfin de confirmer définitivement notre action civile déjà affirmée, par le tribunal civil, dans son jugement du 28 janvier 2021 précité.

La même décision me reconnait aussi et enfin comme le seul et unique représentant des victimes des déchets toxiques concernées par la procédure d’indemnisation alors à l’initiative du Cabinet anglais dénommé LEIGH DAY AND CO.

Excellence Monsieur le Président de la République, nos détracteurs qui, hier, nous traitaient devant les responsables du FPI, sous le Président Laurent GBAGBO, d’être les partisans du RDR, aujourd’hui, devant certains de vos responsables du RDR, tenteraient de nous faire passer pour des opposants à votre régime. Mieux, ils essaient de faire croire que nous avons un problème politique avec monsieur Adama BICTOGO.

Toutefois, ces ragots ne sauraient nous distraire outre mesure, à partir du moment où nous restons persuadés que n’y accordez aucune espèce d’importance et pour cause : après la crise postélectorale, Me SOUNGALO Coulibaly, l’un de nos conseils dans cette procédure, m’avait fait la confidence de ce que, le Président BEDIE et vous, étiez tombés en admiration face à « mon courage », semble-t-il, selon vos propres termes ce,  lors d’une énième manifestation organisée par le RENADVIDET-CI en pleine crise postélectorale au Plateau, devant le palais Présidentiel, où les différentes forces belligérantes échangeaient des tirs, s’affrontaient à l’arme lourde.

C’est pour cette raison d’ailleurs, que je reste convaincu que lorsque je vous adresse un courrier, pour dénoncer un fait, et que celui-ci est avéré, vous ne ménagez aucun effort pour faire droit à ma requête.

VICTIMES DECHETS TOXIQUESJ’en veux pour preuves, courant année 2015, lorsque monsieur KONE CHEICK Oumar avait été nommé par le Ministre des Sports d’alors, monsieur Thierry LEGRE, au poste de Président du Comité d’Organisation du « Tournoi de Maracana Alassane OUATTARA ». Choqués par cette nomination qui avait apeuré les Magistrats chargés de le juger, nous avions tenu un sit-in pacifique devant le siège du RDR sis à la « RUE LEPIC » à Cocody de 10H30 MN à 12H30 ; sit-in au cours duquel, les victimes, membres du RENADVIDET-CI du nord, s’étaient laissées aller, en vous traitant de tous les noms du fait de la souffrance endurée par elles.  Au journal de 13 H du même jour, vous l’avez débarqué de ce poste.

Avant la prise de cette décision, les personnes d’apparence simple que nous avons trouvées devant le siège de votre parti, qui, à la vérité sont des personnes à priori « banalisables », après s’être enquis de l’objet de cette manifestation, nous avaient rassurées, que non seulement vous prenez en compte leurs suggestions, vous êtes à l’écoute de votre peuple mais aussi et surtout, que vous mettrez fin à cette imposture. Votre modeste attitude a vraiment démontré que vous mettez tous vos semblables sur le même pied.

Aussi, vous donnerai-je infra, mon exemple personnel de votre grande simplicité et humilité.

En outre, suite à la publication du rapport d’enquête de la Direction Police Economique et Financière, qui a fait suite à notre plainte, lequel mettait en cause, Monsieur Adama BICTOGO dans le détournement de la somme officielle de 600 millions de F CFA dans le montant total des 4,658 milliards de F CFA détournés par les consorts GOHOUROU Claude, vous l’avez demis, sans autre forme de procédure, de ces fonctions de Ministre de l’Intégration Africaine pour répondre desdits faits devant la Justice.

Excellence Monsieur le Président de la République, lors de l’information judiciaire ouverte par le Procureur de la République en 2012,  devant le Premier Cabinet d’Instruction du Plateau, au moment où monsieur Adama BICTOGO devait être inculpé par la Juge d’Instruction, madame ASSI DOSSO Juliette, actuellement Avocat Général à la Cour d’Appel du Plateau (donc affirmation vérifiable), celui-ci avait transigé sur l’action publique en promettant de déposer au Trésor Public, la somme d’un milliard de F CFA indument perçue par lui, dans notre indemnisation, afin que celle-ci nous soit reversée.

Si, sans se recroqueviller derrière sa posture politique actuelle, il avait respecté son engagement, son nom n’aurait plus jamais été cité par nous dans cette affaire. On aurait-même considéré qu’il avait été induit en erreur par le nommé GOHOUROU Claude.

Dechets toxiques Kone Cheikh et Gohourou claude accusés ledebativoirien.netExcellence Monsieur de la République, à l’audience publique du mercredi 18 mai dernier, GOHOUROU Claude, lors de son interrogatoire, pour  certainement espérer se tirer totalement des deux chefs d’accusation, à savoir l’abus et confiance et le blanchiment de capitaux, avait affirmé devant la Cour et le Ministère Public, que sa signature avait été falsifiée par messieurs KONE CHEICK Oumar et Adama BICTOGO pour distraire les 4,658 milliards de Francs CFA loges dans son compte à ACCESS BANK pendant son exil au GHANA voisin.

Alors qu’en réalité, tous les chèques dudit détournement avaient été signés par lui, et ce détournement a eu lieu dans le mois de mars 2010, donc avant la crise postélectorale contrairement à ses allégations. De même, dans le détournement de 9 milliards de F CFA commis à la Société générale Côte d’Ivoire dite SGCI, ce au terme d’un rapport d’audit judiciaire déposé sur la table du Tribunal d’Abidjan le 18 janvier 2022, c’est le même GOHOUROU Claude qui aurait signé tous les chèques payés par la SGCI. Et 6. 144 chèques d’un montant de QUATRE MILLIARDS QUATRE CENT SOIXANTE SIX MILLIONS SIX CENT QUATRE VINGT HUIT (4. 466. 688. 000)  F CFA ont bénéficié à des personnes non éligibles auxdits fonds. Cette somme n’a rien avoir avec les 4,658 milliards de F CFA déjà détournés par lui et autres et pour lesquels, ils ont été condamnés à 20 ans de prison ferme pour abus de confiance et complicité d’abus de confiance.

Excellence Monsieur le Président de la République, la même déclaration accusant messieurs KONE Cheick et BICTOGO d’avoir distrait les 4,658 milliards de F CFA alors logés dans le compte, de sa Coordination, ouvert frauduleusement à ACCESS BANK, a été déjà faite par lui, devant le Juge KONE Bernard, Président de la Chambre des Délits Economiques ce, lors du jugement correctionnel du 13 janvier 2015. (Voir page 13 dudit jugement, 2ème paragraphe).

Dans celui-ci, il avait en autres, souligné ce qui suit : « Avec la survenance de la crise postélectorale, il s’est réfugié à l’extérieur et n’a plus eu la maîtrise du processus. Il estime que les fonds doivent être encore disponibles sur son compte où à l’établissement qui lui a succédé. Car, il dit n’avoir ordonné que de paiements ou virements se fassent au profit de KONE CHEICK Oumar ou tout autre personne bien qu’il reconnaisse que la CNDVT-CI n’avait pas encore honoré ses engagements vis-à-vis de celui-ci ».

trafigura ledebativoirien.netExcellence Monsieur le Président de la République, c’est dans cette somme que monsieur BICTOGO a officiellement indument perçu 600 millions de F CFA et 400 millions en mains propres, confidence faite par monsieur KONE CHEICK Oumar aux enquêteurs de la Police Economique.

Aussi, Me ZINDA Sawadogo, du cabinet d’Avocats « KLEMET-SAWADOGO-KOUADIO » dit KSK, Cabinets d’Avocats ivoiriens représentants LEIGH DAY AND CO,  lors de son audition intervenue pendant cette enquête préliminaire à la Police Economique, avait affirmé que monsieur BICTOGO l’avait approché à la demande de feu Désiré TAGRO, Ministre de l’Intérieur sous le régime FPI, ès qualité de facilitateur, dans le « pseudo » conflit engagé par le nommé GOHOUROU Claude pour s’arroger illégalement la distribution de notre indemnisation avec l’aide des relations judiciaires de monsieur KONE Cheick Oumar. Ce, au détriment LEIGH DAY & CO alors mandataire de toutes les 29.624 victimes des déchets toxiques. Le Cabinet KSK avait accepté cette médiation, sous la condition expresse, que celle-ci n’eût pour conséquence d’amputer un seul centime dans notre indemnisation. Donc une médiation gracieuse acceptée par monsieur BICTOGO.

Excellence Monsieur le Président de la République, c’est pour toutes ces raisons, que dans notre courrier à vous adressé naguère, nous nous sommes insurgés contre son éventuelle candidature à l’élection prochaine au perchoir de l’Assemblée Nationale.

Votre parti regorge nombre de cadres compétents à cette élection et dont pour l’heure, sur lesquels, il ne pèse aucun soupçon de compromission dans des actes délictueux, notamment les députés KANDIA CAMARA, CISSE Ibrahim BACONGO, KONE KAFANA GILBERT, ADJOUMANI KOBENAN et bien d’autres, la liste des cadres compétents de votre modeste parti politique est longue, Excellence Monsieur le Président de la République.

DECHETS TOXIQUES CLAUDE GOHOUROU1Toutefois, Excellence Monsieur le Président de la République, si Monsieur BICTOGO est votre choix personnel pour ce poste, nous nous y inclinerons. Car, vous êtes la seule personnalité politique en Côte d’Ivoire à l’écoute des victimes des déchets toxiques et sensible à leurs préoccupations.

A preuve, les questions relatives aux déchets toxiques ont été inscrites au cœur de votre slogan de campagne présidentielle : « NE DONNE PAS TA VOIX AUX DECHETS TOXIQUES ».

Excellence Monsieur le Président de la République, il nous est  aussi revenu naguère, que suite à la signature d’un décret nommant le Lieutenant-colonel de la Police Maritime, KACOU Brou dit MARECHAL KB de la FESCI, par ailleurs Député d’AYAME, Sous-Préfecture de Sanhoukro, au poste de Directeur Général des Affaires Maritimes et portuaires, décret porté à la connaissance des membres de votre Gouvernement le mardi 29 février 2022, veille du Conseil des Ministres qui devait voir la publication de celui-ci, que suite à notre saisine en date du lundi 28 février 2022, publiée le jour suivant dans la presse écrite et en ligne, par laquelle, nous vous informions d’une procédure correctionnelle initiée à son encontre pour menaces de mort et tentative d’assassinat, ladite nomination a été suspendue à ce jour par vous.

Plusieurs Magistrats et certains Ministres de la Justice dont l’implication dans ce dossier a été dénoncée par nous, en ont aussi fait les frais au regard du caractère avéré desdites dénonciations.

Par ailleurs, il m’était revenu, qu’en votre absence de notre pays, le mercredi 06 juin 2012, lorsque je fus arbitrairement jeté en prison pour 6 mois ferme, sur ordre de Monsieur AHOUSSOU KOUADIO alors Avocat de la Société Générale Côte d’Ivoire dite SGCI dans cette affaire, et au moment des faits, Premier Ministre et Ministre de la Justice, vous n’avez pas approuvé cet abus de pouvoir.

Cependant, eu égard à la gestion bipartite du pouvoir alors exercé par votre parti et le PDCI, vous vous étiez gardé de le désavouer.

Excellence Monsieur le Président de la République, les exemples de votre grande écoute de votre peuple, de votre grandeur d’esprit et surtout de votre simplicité légendaire sont légion, et c’est d’ailleurs pour cette raison, que nous vous vouons un respect sacro-saint.

En ce qui concerne votre humilité sans précédent et légendaire, humilité qui n’a jamais habité aucun autre Président Africain à ma connaissance et même bon nombre de vos collaborateurs, je voudrais respectueusement vous rappeler votre courrier en date du 03 février 2021, en réponse au nôtre, par lequel, nous vous avons adressé nos vœux de nouvel an ; vous avez personnellement écrit ceci :

« Monsieur le Président,

Je vous remercie sincèrement pour les vœux que vous avez bien voulu m’adresser, au nom des membres du RENADVIDET-CI et en votre nom propre…

Tout en vous remerciant …je vous prie d’agréer, Monsieur le Président mes salutations distinguées…Signé Alassane OUATTARA ». (Vous voudrez bien m’autoriser à publier ce courrier).

bictogo adama dechets toxiques et GOHOUROUExcellence, Monsieur le Président de la République, à l’occasion d’une manifestation pacifique tenue par le RENADVIDET-CI devant le siège du RDR sis à « LA RUE LEPIC », pour exiger le remboursement d’une partie de notre indemnisation indûment perçue par Monsieur BICTOGO, le Directeur de Cabinet de Madame KANDIA Camara, ès qualité de Secrétaire Générale de votre parti, après nous avoir menacés de nous faire jeter en prison, nous a dit, devant ces autres collaborateurs, que ses chaussures qu’il avait portées ce jour-là était meilleures que nous.

Quelle arrogance !!! Mais, Excellence Monsieur le Président de la République, ces propos auxquels nous sommes habitués venant des personnes surprises par le pouvoir d’Etat et par ricochet, le pouvoir financier, ne nous ont aucunement émus outre mesure. Car, dans ce combat pour la restauration de la dignité de nos membres, nous voyons des vertes et des pas mûres. Hier, les dignitaires du FPI qui se déifiaient face à nous sont aujourd’hui, suite à la perte du pouvoir politique, revenus à leur plus simple expression, des citoyens lambda.

Excellence Monsieur le Président de la République, dans ce combat, j’ai été victime de plusieurs tentatives d’enlèvements et d’assassinats commanditées par le Lieutenant-colonel KACOU Brou de la Police Maritime, feu Désiré TAGRO, ex Ministre de l’Intérieur du FPI, tentatives d’assassinats, concernant ledit Ministre, alors mises en exécution par le Commissaire GOGOUA Maxime, alors Sous-directeur des Enquêtes Criminelles de la Police Criminelle, le nommé SORO DOH alias National DOCSY de la FESCI, actuel Commandant de la Douane ivoirienne, 3 gendarmes de la Gendarmerie d’AGBAN, certains vigiles de la Société KONECO appartenant à Monsieur KONE CHEICK Oumar, des éléments de la FESCI et autres.

J’ai été  également, injustement sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Juge AMON Laurence et condamné à 6 mois de prison ferme, 3 ans d’interdiction de paraître sur le territoire national exception faite de mon lieu de naissance, 10 ans de privation de mes droits civils, à payer 25 millions de F CFA à GOHOUROU Claude  pour l’avoir prétendument diffamé, Ce, pour avoir affirmé le 27 juillet 2010, à la Une du Journal « NUIT ET JOUR », que le nommé GOHOUROU Claude avait déjà détourné dans notre indemnisation la somme de 3 milliards de F CFA, à payer 100 mille F CFA d’amende. Ce jugement auquel je n’avais pas participé et qui avait qualifié de contradictoire a été assorti d’exécution provisoire. C’était le 16 juillet 2010.

dechtes tribunal1A la suite de cette condamnation par défaut à la vérité, monsieur SAM ETIASSE, à l’époque des faits, Préfet d’Abidjan, m’avait convié à la Préfecture d’Abidjan, à une rencontre avec le nommé GOHOUROU Claude et ses partisans, à l’effet de comprendre le problème qui nous opposait.

Suite à la réserve émise par moi, du fait de ce mandat d’arrêt, et aussi que c’étaient des délinquants qui, sous le couvert de la FESCI, commettaient des actes funestes de façon impunie, il m’avait donné toute l’assurance nécessaire, à l’effet d’y participer.

A cette réunion intervenue dans le courant de l’année 2010, au moment où j’avais pris la parole pour expliquer ladite affaire dans son contexte historique et factuel, GOHOUROU Claude et ses partisans m’avaient interrompu de façon brutale.  Et suite au désordre crée volontairement par eux, nous nous étions retrouvés dans le Hall de ladite Préfecture.

En présence du Préfet, une dizaine d’individus de son groupe, au nombre desquels figuraient un gendarme en tenue civile, le nommé SORO DOH dit NATIONAL DOCSY de la FESCI, m’avaient encerclé et avaient tenté de me faire la peau.

Grâce à mes petites connaissances des techniques des arts martiaux, j’avais énergiquement projeté ledit gendarme en l’ayant pris au collet, esquivé simultanément un « fauchage » du nommé MAMERY Doumbia, un élément de la FESCI résidant à la cité rouge de Cocody et qui travaille aujourd’hui à PETROCI. Après la gifle à lui administrée, j’avais simultanément exécuté un coup de pied de cheval qui m’avait permis, suite à l’ouverture faite par eux, de sortir dudit cercle en prenant position face audit groupe.

Suite à l’intervention énergique de deux agents des forces de l’ordre assurant la sécurité dudit Préfet, ces derniers m’avaient demandé de me calmer. Après quoi, ils m’avaient conduit dans le bureau dudit Préfet, le temps que mes agressent ne quittassent ledit lieu.

charles koffi dechets toxiques ledebativoirien.net  Suite à leur départ, monsieur SAM ETIASSE m’avait pris à bord de sa voiture pour me déposer à la gare d’ABOBO pour regagner ANYAMA où je me terrais pour cause dudit mandat d’arrêt. Dans son véhicule, ledit Préfet avait affirmé ce qui suit : « Mais, ces petits-là, ils sont dangereux hein ! ». Et à moi de rétorquer : « Monsieur le Préfet, je vous ai dit que ce sont des petits délinquants qui utilisent la FESCI pour faire tout et n’importe quoi ».

Mon Vice-président, monsieur DIAI Félix, âgé de 70 ans aujourd’hui, m’avait aussi confié que quand j’étais enfermé dans le bureau dudit Préfet, GOHOUROU Claude, jeune étudiant qui n’avait pas terminé la 2ème année de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion à l’Université de Cocody, très énervé, avait pointé du doigt au visage de ce Préfet en disant ce qui suit : « Préfet d’Abidjan, c’est quoi. Moi, j’ai un mandat d’arrêt contre Charles KOFFI, je peux le faire arrêter ici et puis y’ arien ». Et au Préfet de répondre ceci : « Mon petit GOHOUROU, calme-toi, mon petit GOHOUROU, calme-toi ».

Excellence Monsieur le Président de la République, GOHOUROU Claude avait pu se comporter ainsi, à l’égard dudit Préfet, tout simplement parce qu’il jouissait de la protection de feu Désiré TAGRO, Supérieur hiérarchique de monsieur SAM ETIASSE et des plus hauts responsables du FPI. (Informations vérifiables auprès dudit Préfet).

Eu égard audit mandat d’arrêt, c’est après la chute du régime FPI que je suis véritablement sorti de ma cachette avant qu’en juin 2012, le Premier Ministre et Ministre de la justice, Monsieur AHOUSSOU Kouadio Jeannot me fisse jeter arbitrairement en prison pour de prétendus faits dénonciations calomnieuses à son encontre. Là aussi, j’ai été condamné le 08 juin 2012 à 6 mois de prison ferme, à 5 ans d’interdiction de paraître sur le territoire national exception faite de mon lieu de naissance…

DECHETS TOXIQUES QUI PROTE GOHUROU LEDEBATIVOIRIEN.NETLorsque je suis sorti de la MACA le 08 décembre 2012, un ami, Adjoint au Commissaire de Police du Premier Arrondissement du Plateau, m’avait approché pour me dire ceci : « jeune frère, tu es un nouveau fonctionnaire, fais très attention. Tu as fait la prison seul, pendant que les victimes pour lesquelles tu te bats étaient tranquillement chez elles. KONE Cheick m’a demandé de t’approcher. Il m’a dit qu’il n’y a plus de victimes. Il voudrait te remettre en mains propres, la somme de 300 millions de F CFA. Tu pourras gérer ton groupe et profiter du reste ».

En réponse, je lui avais dit ceci : « Si tant est qu’il n’y a plus de victimes à indemniser, parce que, c’est ce que GOHOUROU Claude leur fait croire. Pourquoi, on parle de 4,658 milliards de F CFA destinés à l’indemnisation de 6.624 victimes ? La seule concession que je pourrai lui faire, c’est de rembourser cette somme en deux fois dans un délai raisonnable, à l’effet de nous permettre d’indemniser ces victimes ».  Et audit Commissaire de renchérir : « Jeune frère, tu es sûr que le nouveau Ministre qui vient d’être nommé, qui n’a même pas encore 100 millions de F CFA dans son compte, si KONE CHEICK lui donne seulement 100 millions de F CFA, vous allez gagner votre affaire-là ». Et à moi de rétorquer : « Or, le Caire toi aussi. Il n’est pas à 100 millions de F CFA près quand-même ». Et nous nous étions laissés en riant.

Excellence Monsieur le Président de la République, suite à une manifestation pacifique devant le domicile dudit Ministre pour dénoncer sa protection apportée à nos bourreaux, nous avons été reçus par celui-ci, à la demande de monsieur RENE APHING KOUASSI, alors Président de la Haute Autorité Pour la Bonne Gouvernance.

Excellence Monsieur le Président de la République, au cours de cette rencontre, après mes vérités dites à ce Ministre, il avait menacé de me faire convoquer par un Juge d’Instruction, à l’effet de répondre des accusations portées à son encontre, selon lesquelles en autres, lorsqu’un Magistrat décidait de dire le droit dans cette affaire, il le faisait affecter ».

dechets toxiques abidjanEn réponse, je lui avais souligné que j’étais prêt pour cette procédure. Vu la tournure que prenaient ces échanges qui s’étaient déroulés en présence de son Cabinet, il avait mis profil bas, et avait finalement affirmé avoir reçu nos adversaires au nombre desquels figuraient KONE Cheick Oumar et SOROH DOH dit NATIONAL DOCSY, Chargé des Finances de la FESCI et non victime des déchets toxiques. Cependant, il nous avait fait observer, qu’il ne pouvait pas s’associer à leurs agissements délictueux.

Dans le même temps, il avait posé aux victimes dont 85% sont des femmes du 3ème âge,  originaire du nord de la Côte d’Ivoire, la question de savoir, si elles voulaient l’emprisonnement de KONE CHEICK et autres ou leur indemnisation ? Et elles avaient à l’unisson, qu’elles voulaient leur indemnisation. Il s’agissait du Ministre de la justice GNENEMA Coulibaly.

Il avait poursuivi pour dire ceci : « Vous savez, ACCESS BANK a changé de nom, donc ce n’est pas facile. On est en train de tout faire pour que vous ayez votre argent ». Bref !!!

Excellence, Monsieur le Président de la République, ce sont les propos dudit Ministre qui ont été transcrits en décision de justice dans le jugement du 13 janvier 2015, à savoir la condamnation de ses protégés sans mandats d’arrêt, donc libres de tous mouvements, la reconnaissance de ma seule constitution de partie civile et le paiement de mon indemnisation pour espérer m’enlever de cette procédure en abandonnant ces victimes à leur triste sort, mais dans la précipitation de la rédaction de cette décision, en lieu et place de mon indemnisation, le rédacteur a écrit dommages et intérêts sans statuer sur ma demande principale, qu’est mon indemnisation, la dénégation de la constitution de partie civile des 6.623 autres victimes pour soustraire leurs bourreaux au remboursement de leur indemnisation, la Condamnation d’ACCESS BANK et la mise hors de cause d’AFRILAND FIRST pour soustraire cette banque au paiement de cette indemnisation.

telechargement 1Excellence Monsieur le Président de la République, quoique je ne regrette pas ma décision face aux 300 millions de F CFA par moi proposés par monsieur KONE CHEICK Oumar, mais vu la gestion de ce dossier par l’ex Ministre de la Justice, GNENEMA COULIBALY et sa gestion actuelle par certains Magistrats, je comprends mieux le sens de l’intervention dudit Commissaire auprès de moi ».

Excellence Monsieur le Président de la République, mon histoire dans ce combat pour le recouvrement de l’indemnisation des victimes des déchets toxiques qui, pourrait faire l’objet d’un véritable livre, doit en principe connaître son terme avant le mois de Juillet 2022.

Dans cette affaire, nous attendons deux délibérés importants, l’un contre le cabinet LEIGH DAY en responsabilité contractuelle et dans laquelle, l’intervention volontaire de la SGCI, pour curieusement s’opposer à l’audit judiciaire par nous sollicité devant le Tribunal d’Abidjan, sur notre compte logé dans ses livres, a été déclarée irrecevable. Le délibéré de cette affaire a été prorogé à la dernière audience en date du 19 mai 2022 dudit Tribunal au jeudi 02 juin de cette année.

Pour ce qui concerne, celle devant la Cour d’Appel Civile, nous attendons la remise au rôle de cette affaire par le Président DEMBELE Tahirou et la fixation par lui, d’une nouvelle date de délibéré.

Au risque d’être plus long, je voudrais terminer mon courrier sur ces dernières diffamations faites contre ma modeste personne par le nommé GOHOUROU Claude selon lesquelles, il m’avait payé à hauteur de 10 millions de F CFA. En quelle qualité ? Seul lui seul pourrait répondre à cette question.

dechtes tribunal1Excellence Monsieur le Président de la République, dans cette procédure initiée courant novembre 2006 par le Cabinet LEIGH DAY & CO devant les Tribunaux de Londres, étaient parties un peu plus de 53 associations dans le district d’Abidjan. Ce cabinet venait presque tous les mois à Abidjan. Avant de venir à Abidjan, celui-ci envoyait des mails à tous les représentants afin que ceux-ci informent leurs victimes, des dates de leur venue et de réunions avec chaque association pour des procédures juridiques concernant cette action en responsabilité civile délictuelle contre la société TRAFIGURA.

Le rôle des représentants était non seulement de recenser dans leur zone respective toutes les personnes intoxiquées par les déchets toxiques, de les assister à l’occasion des différentes réunions organisées par le Cabinet anglais dans le cadre de cette procédure, mais aussi et surtout, les entretenir au quotidien de l’évolution de celle-ci. Pour ce travail dont le terme était à priori indéfini en raison de la durée des procédures judiciaires, en accord avec les victimes, sous l’égide dudit Cabinet, chacune d’elles avait librement, de façon volontaire et en toute conscience décidé de donner 3% de son indemnisation à leurs représentants.

Finalement, cette action judiciaire devant les Juridictions de Londres s’est soldée par un règlement amiable au terme de laquelle, il revenait en définitive, à chaque victime la somme de 750 mille francs CFA moins les 3%, soit 22.500 F CFA, donc en définitive, la somme 727.500 F CFA à titre d’indemnisation individuelle. GOHOUROU Claude et la SGCI faisaient une rétention indue de la somme 500 F CFA dans l’indemnisation des victimes pour ne donner à l’infime partie qui en a reçu, que la somme de 727.000 F CFA.

bictogo adama dechets toxiques et GOHOUROU 1Le Collectif des Victimes des Déchets Toxiques d’Abidjan Sud 3, dont je suis le fondateur et principal représentant des victimes de cette association, regroupait les victimes Vridi Cité, Vridi Canal et Port-Bouet. Ces représentants en plus de leur quote-part sus indiqué sont aussi victimes des déchets toxiques ayant droit à cette indemnisation individuelle de 750 mille F CFA.

Dans la somme d’un peu plus de 42 millions de F CFA qui devaient revenir audit Collectif et qui étaient payés en deux partialités par LEIGH DAY, les miens et moi avions droit à 75% et GOHOUROU Claude et les siens 25%.

La première partie d’un peu plus de 21 millions de F CFA a été payée par le Cabinet LEIGH DAY & CO à partir du 09 octobre 2009 à l’Hôtel « PULLMAN » sis au Plateau ; lieu où ledit Cabinet résidait lors de ses différentes venues à Abidjan. Les deux membres du Collectif envoyés par moi, pour chercher notre quote-part avec LEIGH DAY, à savoir BANZE MAMADI et GNEGNE Seydou avaient été passés à tabac par le nommé SOROH DOH dit National DOCSY, actuellement Commandant de la Douane ivoirienne et les éléments de la FESCI à la solde de cette CNDVT-CI. Ils avaient été laissés par ceux-ci, dans un état semi inconscient. (Voir plainte par soit-transmis du Procureur de la République et certificats médicaux rangés dans les placards de la Police Criminelle par le Commissaire GOGOUA Maxime, homme de mains de feu Désiré TAGRO dans le cadre de mon assassinat manqué d’août 2010 à Anyama. P.V disponible à la Gendarmerie d’Anyama).

A la suite de cette barbarie d’un autre âge, ils avaient pris les membres du Cabinet LEIGH DAY en otage et récupéré notre chèque d’un peu plus de 16 millions de F CFA en nous laissant son chèque de 5 millions de FCFA. La deuxième partie de cette somme, soit également 5 millions de F CFA avait été payée au bureau de la société de monsieur BICTOGO alors sis à Cocody et ce, suite à une action judiciaire diligentée par notre Avocat, Me SOUNGALO Coulibaly contre la CNDVT-CI.

Voici toute l’histoire des 10 millions de F CFA travestie par le nommé GOHOUROU Claude.

Cette agression des membres dudit Cabinet avait été relayée à la Une du Journal « L’INTELLIGENT D’ABIDJAN » en date de novembre 2009 ». Une décision de justice intervenue en Grande-Bretagne en avait cas, en déclarant, à la page 3, ce qui suit : « Les problèmes avec Mr Gohourou ont commencé quelques semaines auparavant…

Exclusif au tribunal d’Abidjan : les déchets toxiques créent une véritable cacophonie entre les juges de la Cour d’Appel et le parquet général Gohourou Claude , Charles Koffi ledebativoirien.netIl proposait une répartition de 75-25 en sa faveur avec l’autre principal représentant de son quartier, Mr Charles Koffi. Cependant, Monsieur Koffi refusa cet accord : j’ai rencontré Mr Gohourou à 11 heures le 11 octobre 2009 pour essayer de résoudre cette question. J’ai décidé de donner le week-end suivant à Mr Koffi pour proposer des pourcentages alternatifs. Mr Gohourou semblait accepter cela mais quelques minutes plus tard un groupe de personnes le soutenant a pris trois personnes de mon équipe en otage et a dit qu’il ne les relâcherait pas tant que je n’accepterais pas sa proposition ».

Dans cette décision, LEIGH DAY explique comment le nommé GOHOUROU Claude a fait montre d’une imposture flagrante et criante pour lui arracher le processus d’indemnisation des victimes avec l’aide de certains politiques et de la Justice ivoirienne.

Excellence Monsieur le Président de la République, les victimes, membres du RENADVIDET-CI, dont 80% viennent du nord de notre pays avec une grande majorité de femmes du 3ème âge qui, depuis 2009 à ce jour, font le siège des palais de justice dans l’espoir de rentrer en possession de leur modique indemnisation, pensaient qu’elles étaient tenues pour rigueur par le régime FPI d’antan, du fait de leur appartenance ethnique au vôtre. Elles avaient donc prié de toutes leurs forces pour votre avènement au pouvoir d’Etat, espérant que cette situation mettrait définitivement à leur calvaire ; ces victimes sont aujourd’hui, plus que jamais désemparées par le martyr sans nom que leur fait subir notre justice sous votre régime et ce, en foulant aux pieds ce qui constitue pour elles un droit, leur modique indemnisation.

Pour terminer, Je voudrais appeler votre attention sur le fait que, mon assassinat où à tout le moins mon arrestation arbitraire serait en train d’être planifié par certains de vos collaborateurs en complicité avec certains Magistrats.

Nonobstant ma sérénité face à ces actes du même type auxquels je suis maintenant habitué, j’ai tout de même tenu à informer les organisations nationales et internationales de Droits de l’Homme. A preuve, pas plus tard que deux semaines avant, le nommé KACOU Brou, Lieutenant-colonel de la Police Maritime, par ailleurs Député RHDP d’AYAME, Sous-Préfecture de SANHOUKRO avait clamé haut et fort, que j’avais été arrêté par la Gendarmerie depuis le lundi 18 avril 2022.

ouattara et la cote divoire performanteCette planification de cette arrestation arbitraire a fait suite à ma dénonciation, le vendredi 15 avril 2022, du sursis à statuer ordonné par la Cour d’Appel d’Abidjan.

Cette arrestation n’a pas eu lieu parce que les commanditaires de celle-ci redoutaient votre réaction face à cette situation à laquelle vous n’avez pas été mêlé et informé au préalable. Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération ».  P/LE RENADVIDET-CI, le Président Charles KOFFI, Administrateur Civil.

Ledebativoirien.net


En savoir plus sur LE DEBAT IVOIRIEN

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Du même auteur