Investie à Abidjan: la présidente de l’Association des cadres et agents  assimilés des établissements sanitaires à base communautaires, Mme Vanié Sandrine fixe ses priorités

 

Vanié Sandrine-Abidjan, ce jeudi 19 mai 2022, c’est la Maison de l’Entreprise au Plateau qui a été choisie par les membres de l’Association des cadres, et des agents assimilés des établissements de santé communautaire de Côte d’Ivoire, pour leur entrée en action avec  l’installation de  la présidente Vanié Sandrine.

  Une véritable fête en présence de docteur Samira Kouadio,  représentant le ministre de la santé, du président de la Confédération des établissements sanitaires à base communautaires de Côte d’Ivoire, en place depuis mars 2017, Monsieur Ouattara Clément et de la quasi totalités des président des conseils d’administration desdits centres de santé. 

Cette association qui voit la  mise en  mission de sa présidente a été  portée sur les fronts baptismaux en septembre 2021, avec l’élection de celle-ci un mois plus tard, en octobre. L’Association des cadres et assimilés des agents des ESCOM se donne  pour vocation de susciter, favoriser l’entraide, la fraternité, la cohésion entre ses membres et de contribuer à l’amélioration du cadre vie et des  conditions de travail de ses membres.

«Notre association se mettra au travail afin que nos conditions de travail s’améliorent pour garantir un lendemain meilleur à nos familles. Pour y parvenir, nous aurons des programmes de renforcement des acquis et des capacités pour s’adapter à la mutation de la société.

 Nous mènerons une politique pour  la souscription aux programmes de logements sociaux pour notre retraite. Nous aurons de constantes rencontres d’échanges entre nous et les conseils d’administrations, qui sont nos employeurs. Il nous faudra travailler avec intelligence avec les différents conseils  des Centres de santé communautaire et tous nos  membres  pour un épanouissement au travail..».

Le président de la Confédération des établissements sanitaires à base communautaire Ouattara Clément soutient qu’effectivement la  collaboration avec les Conseils d’Administration ne sera pas le seul gage de réussite des missions de l’association : «La présidente aura besoin des critiques et suggestions de tous les membres dans l’atteinte des objectifs fixés. On ne peut pas travailler dans un secteur sans penser à soi-même, vous avez compris qu’il faut travailler pour vos motivations.

 Vos missions vont dans le sens des missions des centres communautaires…Nous allons vous accompagner pour la formation, l’assurance santé, l’opération immobilière dans les négociations dans vos besoins… Mais, il vous faut être honnête dans le travail et avec le travail. Ce qui voudra dire, qu’il faut venir à l’heure. Il faut faire le travail consciencieusement. C’est une chaîne de solidarité dans le travail…Il faut être honnête, et faire  preuve un engagement sincère…». Et de saluer l’implication du ministère de la Santé dans  la  promotion de la santé communautaire, «depuis plus de 20 ans il n’y avait pas de soutien, mais ces dernières années, le soutien ne fait qu’augmenter ».

Dr Samira Tatiana Kouadio représentant du ministre de la santé, se réjouissant de  la naissance d’une telle association pour  l’épanouissement des acteurs de  de santé  communautaires, a réaffirmé tout l’appui du ministère. «La santé est le bien commun de tous. Je sais les lourdes charges de la confédération. Vous avez le soutien du ministre de la Santé, car vous avez le souci d’accompagner le ministère dans la prise en charge de la santé de nos populations.

C’est ensemble que l’on est fort, car la promotion d’une meilleure santé est le gage de la réussite de la mission du ministère. Partagez et mutualisez vos efforts et seule l’Union favorisera vos actions…», a-t-elle noté. L’investiture de la présidente Vanié Sandrine s’est faite par l’ensemble des PCA des centres communautaires présents, des chefs coutumiers, dans une liesse populaire et surtout à la grande joie du président de la Confédération des Centres communautaires  de santé, Ouattara Clément.

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H. Makré