Une organisation créée entre journalistes et professionnels de la communication résidant dans la commune de Yopougon, prépare sa mue. Les constats faits par eux-mêmes, membres, ‘‘crèvent l’œil’’, selon leurs propres expressions : « Les journalistes de Yopougon ne se connaissent pas, les journalistes de Yopougon ne communiquent pas entre eux, les journalistes de Yopougon n’ont pas de plateforme de rencontre, de solidarité, de convivialité et de confraternité… ».
Ledebativoirien.net a rencontré l’un des candidats signalés pour briguer le poste de président de l’UJYOP, le journaliste Dangui Dangui. Entrons dans la tête du candidat, avec une ambiance hystérique et une frénésie qui s’emparent de tout le corps électoral des femmes et hommes journalistes résidant à Yopougon. Une commune au nord de la capitale économique, Abidjan.
Ledebativoirien.net : VOUS ETES JOURNALISTE A LA RTI, QUE POUVONS-NOUS SAVOIR DU CANDIDAT
Qu’est ce qui a motivé votre candidature la présidence de cette organisation créée entre journalistes et professionnels de la communication résidant dans la commune de Yopougon dite, Union des Journalistes Résidant dans la Commune de Yopougon (UJYOP)?
Nous sommes candidat pour donner à l’UJYOP ses lettres de noblesse. Pour ce faire, notre programme est bâti autour de cinq axes majeurs. Entre autres: Le renforcement de l’esprit de confraternité ; La création d’un fond de solidarité ; L’institution d’un cadre de renforcement de capacité ; Mise en place de la maison communale de la presse.
QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR L’UNION QUE VOUS VOULEZ DIRIGER ?
Nous saluons nos ainés qui ont eu l’idée de la mise en place de l’UJYOP. Ils ont été bien inspirés. Mais au regard des objectifs fixés et du nombre de journalistes qui habitent la commune de Yopougon, nous pensons que cette union mérite mieux que ce qu’elle est aujourd’hui.
A QUOI LES MEMBRES DE CETTE UNION DOIVENT-ILS S’ATTENDRE AVEC VOTRE ELECTION ?
QUEL EST VOTRE REGARD SUR LES ORGANISATIONS DANS LE SECTEUR DE LA PRESSE ET DES MEDIAS EN COTE D’IVOIRE ?
Nous pensons que les organisations des médias en Côte d’Ivoire ont une grande responsabilité vis-à-vis de leur membre et de la nation. Elles se battent pour la liberté de la presse et méritent d’être soutenues. Notre secteur d’activité est en pleine mutation. Les médias doivent se réinventer. Les journalistes aussi doivent s’adapter. Dans un texte contexte, il appartient aux organisations de médias d’impulser la dynamique.