«Le débat lié aux compétences n’a pas de sens. Nous devons nous entendre »
Le Ministre Gouverneur Augustin Thiam, au cours d’un entretien avec la presse à Yamoussoukro, a souhaité travailler en collaboration avec le Maire Gnrangbé Kouadio Jean « pour le bien commun de tous ». Une initiative louable pour les populations. Et pour cause.
D’entrée, le Ministre Gouverneur Thiam Augustin a manifesté sa reconnaissance à l’égard du chef de l’État Alassane Ouattara. Il a ainsi fait savoir que la mise en œuvre du programme de réhabilitation de Yamoussoukro émane de la volonté de celui-ci. Il a tout le temps nourri un amour filial pour le Président Félix Houphouët-Boigny et pour son œuvre. Pour le petit fils et héritier du père de la nation ivoirienne, Alassane Ouattara a su mettre du sien à l’idéologie du premier Chef de l’État ivoirien Félix Houphouët-Boigny quant à la valorisation de Yamoussoukro.
En ce qui concerne le problème lié aux compétences, qui incombe le Maire ou le gouverneur par rapport au suivi des travaux, il préfère une collaboration pour le bien des administrés. Le petit fils du père fondateur de la Côte d’Ivoire fait comprendre qu’il y a la loi et il y a les hommes. « La loi peut dire ou ne pas dire certaines choses, mais il appartient aux hommes de faire l’intelligence nécessaire pour s’entendre pour le plus grand bénéfice des administrés, et d’arrêter le problème en termes de compétences territoriales. Le district n’est pas ma propriété privée, la mairie n’est pas la propriété privée du Maire. Moi ça fait 11 ans que je suis gouverneur et que je tends la main. On essaie de collaborer pour qu’ensemble, nous trouvions des solutions aux différents problèmes », a-t-il affirmé.
Et de déplorer : «Mais certaines personnes n’acceptent pas de partager le pouvoir qu’on leur donne. Le président Houphouët-Boigny disait, quand on vous affecte quelque part, le Préfet, le Maire et le Chef de la gendarmerie doivent s’entendre. Parce que l’intelligence nous commande de nous entendre. Le débat lié aux compétences n’a pas de sens. Nous constatons une nuisance. Que faisons-nous, nous autorités de la ville pour résoudre cette nuisance-là ».
Il a ensuite ajouté que les discours fraternels du Maire de Yamoussoukro devrait se matérialisés en actes. «Il y a le discours, » mon frère, mon frère » et il y a les actes. Et il faudrait que les deux soient en harmonie. Quand quelqu’un dit à l’autre mon frère, il faut qu’il ait le discours de frère, mais aussi le comportement de frère.
Quand on gère une collectivité territoriale, ce n’est pas une affaire de PDCI, FPI RHDP. C’est une affaire de bien-être de nos administrés. Mettons nos compétences ensemble, taisons nos querelles personnelles, entendons-nous pour le plus grand intérêt des gens dont nous avons la charge. Je suis entièrement ouvert à la collaboration, je suis ouvert à la plus grande paix. Mais on ne peut pas faire la paix tout seul. La paix, ça se fait à plusieurs », a-t-il dit.
« Je suis de la famille du président Houphouët-Boigny. Nous sommes des gens pacifiques et en général discrets. On n’aime pas trop qu’on nous voit. Je suis un homme de paix et ma main reste tendue. Je veux que monsieur le maire et moi qu’on s’entende. Je parle avec le ministre Souleymane Diarrassouba, avec le maire avec le préfet. Il faut qu’il y ait la paix à Yamoussoukro mais une vraie paix ».
L’oreille du Maire Gnrangbé Kouadio Jean est certainement ouverte à l’appel de ‘‘son frère’’.
Ledebativoirien.net
Hortense Loubia Kouame