Le Professeur Adama Diawara, l’Enseignement supérieur, le vendredi 17 juin 2022, à l’Amphi A du District de l’Université Félix Houphouët-Boigny, est vraiment monté sur ses grands chevaux. Il a envoyé un message assez clair à l’ensemble des autorités universitaires, partenaires et fondateurs d’établissements supérieurs, présents et absents.
«…Je vais être très clair tout le processus se fera en ligne. Après les universités grandes écoles et universités privées nous allons nous attaquer universités publiques, c’est fini…
Inscriptions comme réinscriptions, tout va se faire en ligne sur la plateforme du ministère de l’enseignement supérieur. Dans les universités publiques, c’est un véritable capharnaüm. Le Service de la Scolarité, le Service Informatique, ils font du n’importe quoi ! Du n’importe quoi qui fait qu’en réalité on n’est même pas fichu de dire le nombre exact des étudiants qu’on a. Parce que c’est du n’importe quoi qui s’y passe.
Donc on va mettre fin à ça. On ne peut plus accepter cela…on ne peut plus continuer. Il faut qu’on mette de l‘ordre…et on va mettre de ladre aussi bien au privé qu’au public… Nous mettrons de l’ordre dans les grandes écoles et universités privées afin de crédibiliser les enseignements qui y sont dispensés et améliorer notre système d’enseignement.» Ce message n’est-il pas assez clair!
Les résultats de cette évaluation qui seront disponibles à partir du 20 juillet, seront mis à la disposition des parents et des nouveaux bacheliers pour permettre à ces derniers d’effectuer leur inscription dans les établissements reconnus par l’État.
Le ministre Adama Diawara a révélé qu’il existe 519 établissements supérieurs privés. Mais dans quel environnement, Il explique alors les critères d’évaluation qui portent sur les points suivants: «La qualité des infrastructures; les équipements, Présence d’ordinateurs fonctionnels et d’équipements spécifiques ;
la gestion pédagogique (le respect du calendrier académique, les cours doivent être dispensés par des enseignants ayant le niveau, il ne faut pas que l’on retrouve par exemple des enseignants avec un niveau BTS en train de donner des cours aux élèves que l’on prépare pour le BTS); la gouvernance,
Selon le ministre, 3 indicateurs seront obligatoires avant l’évaluation, car leur absence éliminera du classement l’établissement à évaluer. Il s’agit de: l’Arrêté de création; l’Arrêté d’ouverture et le statut juridique de l’établissement. « La liste des établissements supérieurs privés, de leurs filières et des diplômes délivrés sera publiée » a insisté le Ministre Adama DIAWARA. Des fondateurs ont des soucis.
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H. Makré