Elles sont plus de 2000 femmes paysannes d’une fédération de 120 associations du département de Bonon (centre ouest de la Côte d’Ivoire), dénommée Fédération des associations féminines de Bonon Fefabo, avec à sa tête Cakou Jeannette épouse Ohou, qui s’engagent pour l’autonomisation de la femme et le développement de leur localité.
La présidente de la Fédération des associations féminines de Bonon Fefabo, a montré l’objectif, et les attentes de la dite fédération. Au Centre de sa préoccupation, l’autonomisation de la femme dans l’Union et la cohésion sociale. «Notre objectif principal, c’est de faire en sorte que les femmes se prennent en charge, qu’elles travaillent en symbiose, en coopérative la main dans la main pour assurer non seulement leur stabilité sociale, mais aussi la cohésion sociale, la paix et le développement de notre département Bonon », a-t-elle indiqué.
Cette lutte se poursuit toujours pour l’amélioration des conditions de vie des femmes par les formations et l’alphabétisation des femmes en milieu rural. A cela s’ajoute la sécurité sanitaire des femmes avec l’appui de l’ONG Fondation Espace Afrique.
«Nous sommes soucieuses de la sécurité sanitaire de la femme, centre humanitaire, celle qui donne vie au risque de sa vie et c’est encore elle qui assure de lourdes charges dans l’éducation de la famille, la femme doit être au centre des décisions. C’est pour cela nous avons fait la caravane de dépistage du Cancer du col de l’utérus grace au couple docteur Tapé, premier responsable de l’hôpital général de Bonon et sa femme docteur, responsable de la Fondation Espace Afrique Côte d’Ivoire.
Pour un lendemain meilleur de la jeunesse Cakou Jeannette épouse Ohou a demandé aux parents de leur apporter une éducation de qualité, où il y a l’acceptation de l’autre, le vivre-ensemble et l’amour du prochain
Yacouba Koné, Maire de la commune de Bonon a pour sa part, félicité les femmes pour l’initiative et pour leur engagement dans le développement et la cohésion. Pour lui, la femme est l’émetteur de la joie, le bonheur et la paix. Le premier magistrat de Bonon pense que cet esprit de convivialité et de communion est encore mieux que les discordes, la division et la méfiance.
«Nous sommes tous les mêmes et nous sommes tenus de nous entendre et de vivre ensemble, que la politique ne nous divise pas, ne vous laisser surtout pas manipuler par la politique, c’est un phénomène destructeur », a-t-il conseillé. A l’entendre la population aspire aux infrastructures de développement. Telles que, l’éducation, santé, l’eau, route, le sport. «Il faut vous détourner de la drogue et l’alcool, ayez un esprit saint dans un corps saint, la jeunesse a besoin de s’épanouir en faisant du sport, c’est pour cela, avec l’appui de madame Touré Aya Virginie, nous avons procédé récemment à la pose de la première pierre du complexe sportif de Bonon qui s’ouvrira dans trois mois », a-t-il annoncé.
Pour elle, la femme est l’épine dorsale de la vie, c’est elle qui donne vie et l’entretien en y apportant une éducation digne et parfaite pour Aboutir à la paix et au développement. Elle a ensuite fait savoir que, la marraine est sensible à la chose féminine, source de vie qui doit être honorée au quotidien.
«La marraine Touré Aya Virginie veut aider les femmes, mais elle ne peut pas le faire individuellement, c’est pour cela il faut que les femmes s’organisent en association ou en coopérative pour pouvoir bénéficier des dons de Touré Aya Virginie», a-t-elle rassuré. Elle a ensuite offert d’énormes dons aux femmes de la part de la marraine.
L’événement a été sanctionné par les différentes prestations de danses, théâtres, poèmes et chants, défilés de différentes communautés issus de la CEDEAO, regroupées au sein de la cité Bonon.
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Hortense Loubia