Docteur Bertin Bosson, Géographe, serait-il l’homme de la situation dans la conduite des actions des docteurs non recrutés de Côte d’Ivoire, avec l’annonce d’une seconde phase de recrutement qui révolte certains docteurs non recrutés?
Le temps le dira! Cependant, fort de sa connaissance du dossier en qualité d’un des précurseurs des négociations en octobre 2021, auprès du ministères de l’Enseignement Supérieur, il vient d’être désigné, au terme d’une Assemblée Générale tenue, le samedi 23 juillet 2022 à Abidjan, porte-parole du Collectif Ivoirien des Docteurs Non Recrutés (CIDNR). Ce groupement de docteurs au chômage qui luttent auprès de l’Etat ivoirien pour leur insertion professionnelle, a décidé à la suite d’une séance d’analyse diagnostic de la situation, de changer d’approche, traduit par le choix de Docteur Bertin Bosson. Voici.
«Nous avons échangé et recueilli des propositions. Aujourd’hui, nous avons désigné docteur Bosson Bertin comme notre porte-parole», ont planté comme décor, les membres du Collectif Ivoirien des Docteurs Non Recrutés, après leur Assemblée Générale.
Celui qui est perçu par ses compagnons de lucide et éclairé depuis le début de leur lutte en septembre 2021 et qui s’accéléra, dès le mois suivant, octobre, peut alors poursuivre : «Nous devons rester dans cette dynamique. Nous avons, déjà remis un document de synthèse au ministre de l’Enseignement supérieur, le professeur Adama Diawara. Nous avons encore recueilli, aujourd’hui des propositions des docteurs. Le comité de réflexion va poursuivre le travail.
Nous allons sortir encore un document, d’ici la fin de la semaine que nous allons déposer sur la table de monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur. Et nous estimons jusqu’à preuve de contraire? le dialogue se poursuit…»
autre temps, autre approche, selon le Collectif
«Nous appelons l’ensemble des docteurs au calme et à la retenue. Nous avons assez de problèmes, mais nous devons savoir, raison gardé. J’appelle donc tout le monde au calme….», indique le tout nouveau porte-parole docteur Bosson, un des précurseurs de la lutte pour leur insertion professionnelle.
«Après les échanges (avec le ministre), nous allons appeler tout le monde ; nous allons partager les informations et nous allons prendre les décisions ensemble. Je pense que si nous nous inscrivons dans cette démarche, je suis convaincu que nous allons trouver des solutions à notre problème.
Ainsi, pour la fin de ce chômage massif vécu par les titulaires du doctorat en Côte d’Ivoire et qui a fait des vagues, depuis octobre 2021, avec des manifestations dans les rues prend désormais une allure plus intelligente et plus responsable.
En ce sens que les résolutions de la rencontre, du samedi 23 juillet placent en priorité : la production de réflexions devant aboutir à des propositions idoines à remettre au gouvernement ivoirien. Une approche qui exclue la violence dans toutes ses formes.
« Il y a des milliers de postes dans les Ministères où le docteur peut exercer objectivement », expliquent-ils. «Mais tout cela peut s’obtenir par des vraies propositions bien détaillées, soutenues et contenues dans une bonne documentation transmise au Ministre de l’Enseignement supérieur. Mais pas dans les rues », indique le porte-parole, docteur Bertin Bosson…
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H. Makré