Plusieurs docteurs non recrutés réunis à Cocody-Abidjan, ce samedi 2 juillet 2022, ont affiché leur ardeur à la poursuite de la lutte pour leur recrutement. Au terme, de la rencontre, l’un des initiateurs, Bertin Bosson, Docteur en géographie, garde le cap à l’issue du concours de recrutement à l’enseignement supérieur. Il lance un appel à la mobilisation de tous les docteurs tout en restant dans la dynamique du dialogue avec le gouvernement. Au micro de ledebativoirien.net le géographe formé à l’université Alassane Ouattara (Bouaké) reste confiant.
Cette rencontre a été l’occasion pour nous de faire le bilan de notre lutte et de dégager les perspectives. En effet, depuis le mois de février 2022, le ministre a montré sa bonne disposition à trouver des solutions à la situation des docteurs chômeurs. Cette volonté s’est traduite par l’obtention de 660 postes budgétaires avec le recrutement de 502 docteurs à l’issue du concours lancé en février 2022 », indique d’entrée docteur Bertin Bosson.
«Bien que les efforts du ministre sont à saluer, les attentes des docteurs restent encore loin d’être satisfaites. C’est pourquoi nous préconisons la prise d’une mesure exceptionnelle devant permettre un recrutement massif qui doit prendre en compte de la date de soutenance. Sans cette mesure plusieurs docteurs risquent d’être frappés par l’âge limite», ajoute-t-il par la suite avant d’énoncer un satisfecit…
Aujourd’hui, je tiens à dire que le bureau du collectif des docteurs non recrutés qui a piloté toutes nos revendications mérite d’être félicité, avec à sa tête Docteur Olivier Dally qui vient d’être recruté à l’issue du concours. Il nous revient, mes amis et moi de poursuivre le combat de l’insertion de tous. Et je pense que j’ai une grande responsabilité à ce niveau, en tant que l’une des voix des premières heures dans la mise en place du collectif…».
Au titre des perspectives Docteur Bosson reste sur une pente pertinente en ces termes : «Tout en nous inscrivant dans la voie de la négociation, nous préparons un document synthèse avec de nouvelles propositions que nous allons déposer auprès des autorités compétentes qui ont été saisies dans la première phase de notre lutte. Parce qu’il est clair que l’Etat de Côte d’Ivoire, qui a investi autant d’argent dans la formation de ses fils devenus cadres, perd beaucoup en les laissant sur le carreau.
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H. Makré