L’on apprend en cette fin de juillet 2022 que la compagnie aérienne nationale ivoirienne, Air Côte d’Ivoire vient de perdre une partie au tribunal de Bamako, face à l’opiniâtreté de l’homme d’affaires Oumar Diawara. La justice dans la sous-région continuera-t-elle de faire triompher le droit dans cette affaire? Tout ceci porte à le croire, dans ce dossier qui oppose l’opérateur économique désigné comme un pertinent businessman qui ne s’est jusque-là que prévalu de son bon droit face à l’Etat Ivoirien.
Le résultat de cette opiniâtreté a été observé par le verdict rendu par le tribunal 6 de Bamako au Mali déboutant récemment Air Côte d’ivoire de ses prétentions. Le tribunal 6 de Bamako, statuant sur l’assignation de, Air Côte d’Ivoire, a débouté la compagnie aérienne ivoirienne qui réclamait à l’homme d’affaires Oumar Diawara des dommages et intérêts à hauteur de 3 milliards de FCFA. La compagnie ivoirienne conteste la saisie conservatoire opérée par l’homme d’affaires congolo-malien qui demandait l’application d’une décision de la justice de Cour de justice de la CEDEAO ordonnant à l’Etat de Côte d’Ivoire de le dédommager.
Cette décision qui a fait grand bruit ordonnait à l’Etat de Côte d’Ivoire de dédommager l‘homme d’affaires, Diawara, lequel a acquis contre la somme de 1,093 milliard de francs CFA, un espace immobilier de 96 hectares appartenant autrefois, à Air Côte d’Ivoire. Sans trop savoir comment, mais il se verra amputer de la moitié de son patrimoine de 48 hectares. Mieux, comme si cela ne suffisait, Diawara se verra condamner à une peine privative de liberté de 20 années de prison ferme par la justice ivoirienne. Cette justice lui interdit à l’heure actuelle l’accès au territoire ivoirien où il est censé purger sa peine. Ce que ses conseils dénoncent, puisqu’en violation des traités internationaux.
Une fois de plus, en juillet 2022, elle donne à son adversaire les coudées franches pour procéder à l’exécution de l’exequatur résultant de la décision des juges de la CEDEAO. Affaire à suivre…
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Grace Ozhylly