Malgré la levées des sanctions de la CDEAO, la tension est haute au sommet entre les deux pays voisins, la Côte d’Ivoire et le Mali. Le premier avait pesé de tout son poids pour que la communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest imposent de dures sanctions contre le second. Cette affaire de soldats arrêtés au sein du territoire du second qui ne ploie plus sous le joug des sanctions rend encore plus prospectable cette tension avec les deniers développement de l’actualité.
Il y a des soldats ivoiriens qui sont effectivement en mission au sein de la Minusma pour le maintien de la paix au Mali. Ils sont même engagés dans le bataillon de soutien logistique.
Cependant, pour qui travaillent exactement les soldats ivoiriens arrêtés par le Gouvernement de la Transition Malienne en début du mois de juillet ? Étaient-ils directement en mission pour la Minusma ou pour une entreprise privée en contrat avec l’organisation onusienne ?
Alors, les soldats ivoiriens arrêtés étaient-ils en mission directe pour la Minusma ou étaient-ce un contingent issue d’un contrat privé entre l’entreprise SAS et les forces armées de la Côte d’Ivoire ? Car, le communiqué de l’armée malienne est clair sur le rôle de ces soldats ivoiriens au Mali. « En réponse à cet incident, le Gouvernement de la Transition a décidé de mettre fin, avec effet immédiat, à l’activité de protection de la compagnie aérienne « Sahelian Aviation Services » par des forces étrangères et exiger leur départ immédiat du territoire malien », conclut le Gouvernement de la Transition Malienne.
Selon l’armée ivoirienne, les soldats arrêtés à Bamako sont censés sécuriser des sites de la Minusma, notamment à l’aéroport de Bamako, mais aussi dans des « entrepôts logistiques ». Mais, sous l’ordre de qui ? La Sahelian Aviation services (SAS) ou la Minusma ? La mission onusienne n’a, elle non plus, souhaité faire de commentaire à ce stade. Ces soldats ivoiriens arrêtés comprennent 31 soldats des forces spéciales et 18 de l’armée régulière.
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H.KARA