La Société Ivoirienne de Raniculture a présenté aux populations du Tonkpi, du Guemon et du Cavally, un projet sur la raniculture (élevage de grenouilles), pour aider les jeunes et les femmes à lutter contre la pauvreté en assurant leur autonomie financière, affiche l’Agence Ivoirienne de Presse.
Le projet porté à la connaissance des populations, lundi 15 août 2022 à la mairie de Logoualé, a donné lieu à des discussions sur sa faisabilité en termes de financement et de techniques d’élevage de grenouilles. Pour l’initiateur du projet, président de la Raniculture Ivory Society, Gonson Adama, cette pratique moins onéreuse est une aubaine pour les jeunes et les femmes pour trouver un moyen qui leur permettra de subvenir à leurs besoins. Gonson a encouragé toutes les populations du district des Monts à s’engager dans l’activité, indiquant qu’il suffit d’avoir une mare pour bénéficier du projet.
Les habitants de Logoualé ont accueilli favorablement le projet
«Nous cultivons du cacao et du café, mais nous ne pouvons pas les consommer directement sans les transformer. J’y ai réfléchi et j’ai remarqué que nous possédions une richesse inestimable, la grenouille. J’ai pris une initiative sérieuse en cherchant à produire beaucoup pour nourrir davantage nos populations. (…) J’ai fait des recherches pour découvrir tout ce qui entre en jeu pour la réussite de cet élevage. Comment détecter la maladie de ces animaux ? Comment les traiter? etc. Désormais, vous serez autosuffisant en protéines animales », explique-t-il.
En acceptant que le projet soit mis en œuvre depuis sa circonscription, la maire de Logoualé, Badouel Jeannette, a dit avoir mesuré l’ampleur d’une telle activité facile à mener et rentable pour ses administrés. Aussi, elle a félicité l’initiative et invité les populations à s’y intéresser pour parvenir à subvenir à leurs besoins financièrement.
La raniculture ou élevage de grenouilles est un secteur lucratif mais encore méconnu en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, beaucoup de gens mangent des cuisses de grenouilles. Ils sont majoritairement issus d’espèces tropicales, importées. Un commerce important et lucratif car une grenouille vivante livrée aux USA se vend 20$ l’unité soit 12 000 FCFA alors qu’en Côte d’Ivoire, le prix de l’espèce se négocie au rabais., constate l’Agence Ivoirienne Presse.
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