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Côte d’Ivoire: revisitez  l’histoire de Brissy Bédy Léopold, légataire de Dégnan Bailly et son testament

Brissy Bédy léopoled ledebativoirien.net

Elle va progressivement vers, un conte, vers une légende cette affaire dite  »Brissy Bédy Léopold, présumé légataire de Dégnan Bailly ». Une folle affaire qui court encore, aujourd’hui!. Il y a quelques années déjà, nous relations ou même révélions cette énigmatique affaire de 5 milliards de dollars d’un ivoirien détenus et disparus, sans traces en France. Alors qu’il croit fermement en leur existence. 

Cependant, quelques traces de cette somme existent-elles encore entre la Côte d’Ivoire-la France et l’Italie? Les pistes sont toujours en prospection pour éclairer la véracité de cette affaire   »Brissy Bédy Léopold, légataire de Dégnan Bailly ». Il vit à Gagnoa, sa ville natale. Suivez encore ledebativoirien.net!

Janvier 2013 un de ces matins brumeux, des déclarations aux allures troublantes, sont rendues par un auteur qui commence ainsi : «La France, l’Italie et la Côte d’Ivoire refusent de me rendre mes 5 milliards de dollars, soit plus de 2.500 milliards de FCFA». S’’étant retiré dans sa ville natale dans  le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, depuis son retour expulsé de l’Europe. Il partage ce désarroi.

Le 30 novembre 2013, un courrier d’un émetteur, certainement inconnu des fichiers du ministère des Affaires Etrangères en Côte d’Ivoire dirigé par alors Charles Diby Koffi, il y  est fiché au noir dans les services secrets des pays Européens. Il le réceptionne, le 2 décembre 2013.

Une semaine plus tard, un autre ministère, celui de l’Intérieur et de la Sécurité reçoit à son tour l’une de ces étonnantes et surprenantes correspondances (de par la caractéristique même de son contenu). Mais à l’adresse du directeur de la direction de surveillance territorial (DST)… Ainsi commence une folle histoire de 2.500 milliards de FCA supposés appartenir à un ivoirien et logés d’abord dans une banque en France puis transférés vers l’Italie dans une banque du Vatican.

Les deux courriers ont pour objet :

‘‘Affaire de mes 5 milliards de dollars situés en Italie’’.

Quel est cet étrange émetteur se demandent les services des deux ministères. Courriers avec des précisions de tailles telles que : «Mesures attendues: intervention des autorités de Côte d’Ivoire auprès de l’Italie et de la France pour la remise de mes biens: mon legs situé près la ‘’banque Intesa San Paolo’’ de Turin/Italie ; le testament de Bailly tenu chez le notaire Salichon de Lyon/France».

Et le contenu :

«Monsieur le ministre, un parent de nationalité franco-ivoirienne m’a légué ses biens situés en France. En 1986, 2500 milliards de francs CFA ont été déposés à Metz:1 France sur mon compte de la société générale Alsacienne de Banque devenue «Société Générale».

Le 16/01/1991 cet argent a été transféré en Italie près la Banca Commerciale Italiana devenue Banque Intesa Sanpaolo.

Mme Brissy Simon-pierre née Sernicla Colette Paul Suzanne, originaire de France a les papiers des procédures de la succession. L’’ambassade de France refuse de me mettre en contact avec Mme Serniclay. L’étude Salichon et Daguet a succédé au notaire qui a reçu dépôt du testament. Présentement je fais l’objet de signalement aux fins de non admission en Europe par l’Italie. Je vous prie d’agréer M. le ministre l’expression de mes salutations distinguées».

Il termine avec par la politesse.

Quelques jours plus tard, il aura la réponse du ministère de Diby Koffi Charles par la belle voix de l’une des secrétaires ! «Allo ! Est-ce bien vous monsieur Brissy, eh bien, monsieur le ministre est au regret de ne pas donner suite à votre affaire qui ne relève pas de ses compétences. Merci et bonne et heureuse année 2014». On raccroche. La fête peut continue !

Il ne s’étant pas avoué vaincu il resté l’oreille tendue vers l’autre ministère et la réponse tarde à ce jour. A l’attention du ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, en son département de la direction surveillance du territoire «dst», il avait écrit le 9 décembre 2013.

Courrier avec pour un autre objet aussi surprenant que le premier adressé au ministre des Affaires Etrangères et formulé ainsi:

Objet : «Demande de motif de mon interdiction sur «sis» introduit par l’Italie. «Monsieur le ministre je voudrais être renseigné sur la motivation du gouvernement italien relative à mon signalement au fin de non admission dans les pays européens, introduit par l’Italie sur le Système d’Information Schengen «SIS», fichier sœur d’Interpol.

De 1987 à 28/02/2000, j’ai été titulaire d’un titre de

séjour italien délivré par le commissariat de police de Pérouse. De mars 2000 au 14/08/2005 j’ai résidé en France avec l’autorisation de la direction générale police nationale. Sans titre de séjour. Le 14/08/2005 sans passer devant un juge administratif j’ai été expulse vers la Côte d’Ivoire suite à une décision du préfet du Val-d’Oise. Je vous prie d’agréer m. le ministre l’expression de mes salutations distinguées». Il termine comme par la précédente correspondance par la politesse comme si elle changerait quelque chose. 

retour sur le chemin de croix de cet Ivoirien

Sur un feuilleton juridico-bancaire aux rebondissements insolents de par ses connexions inter-Etats, portant sur une nébuleuse affaire d’héritage, d’une figure emblématique de la politique historique franco ivoirien. Daigna Bailly, le père de la première mouture de la première Constitution ivoirienne.

L’homme qui lègue ses biens

Monsieur Bailly de Bouregard de nationalité franco-ivoirienne a pris le nom de Dignan Bailly Adrien après une décision du tribunal de Gagnoa de 1947. Il est né le 30 mai 1910 à Gagnoa. Il a été député. Il est décédé à Abidjan le 06 août 1969.

Les biens de Bailly situés en France sont selon le présumé légataire des avoirs dont deux (2) comptes du Crédit Lyonnais ; un(1) compte à la BNP ; Immeuble, appartements imprimerie. La ville de Lyon a été le lieu d’ouverture de sa succession car le Crédit Lyonnais a été· partie prenante dans la succession dit-il.

Selon son témoignage, c’est son oncle Brissy Simon-Pierre, son tuteur qui a choisi à sa place le notaire en charge des dossiers de la succession. Donc une tutelle pour gérer les biens à sa place a été ouverte à Lyon.

Les liens de parenté entre les Bailly et les Brissy

Dignan Gbélézolo, père de Bailly est de même mère que Brissy Djédré, le grand-père du présumé légataire. Après le décès du père Bailly, la mère de celui-ci portant le petit Bailly en main devient la première épouse de Brissy Djédré. Donc, le père adoptif de Bailly.

Brissy Bédy Léopold, présumé légataire de Bailly, lui est né le 6 septembre 1959 à Gagnoa. Il a eu pour dernière résidence Européenne, Piazza Faloci n° 6-06034 Foligno en Italie. Avec pour date d’obtention de son 1er titre de séjour: 10/08/1987. Date de péremption du dernier séjour: 28/02/2000.

Il obtient le diplôme Baccalauréat Technique, option chimie en 1990 et le diplôme de doctorat en biologie, le 17/07/1997. L’héritier de Dignan Bailly, Brissy Bédy Léopold ne sait plus à quel saint se vouer.

Et le coup de pouce d’un espion Allemand !

Comment il a été informe sur l’héritage de Bailly ? En 1998 inscrit en 1ere année doctorale d’Etat à l’université de Bonn, en Allemagne, e mars de cette année, il est invité au Bureau des Renseignements généraux. L’espion allemand lui dit ce qui suit:

«Les accords qui lient l’Italie et l’Allemagne nous oblige à ne pas vous délivrer de visa pour motif étude et à violer vos droits si vous ne faites rien pour quitter l’Allemagne. Votre parent qui a fait de la politique en France vous a légué ses biens situés en France. L’héritage a été envoyé en Italie. Allez y régler ce problème avec l’Italie et après, vous pourrez revenir en Allemagne», explique-t-il.

Début de ses ennuis en Europe

En aout 1998 donc il se rend à Paris en quête d’informations. A la direction générale de la police nationale qui le reçoit pour information, se rappelle-t-il lui dit ce qui suit: «Vous êtes l’unique personne qui doit retirer l’héritage de votre oncle; mais votre famille réclame que vous lui donnez sa part d’héritage, pour ce faire elle a placé les services secret à vos trousses».

En septembre de 1998 à sa demande l’ambassadeur d’alors de Côte d’Ivoire en Italie lui communique les informations suivantes:

«Par notification le gouvernement de l’Italie a dit au gouvernement de Côte d’Ivoire que l’argent appartenant à un ivoirien a été transfère en Italie. L’héritage équivaut à l’avoir de M. Gianny Agnely ; patron de la FIAT (5 milliards de dollars). Pour garantir ses intérêts dans cette affaire l’Italie vous a mis sur sis», confie Bedy Pierre.

Après recherche il conclue que l’héritage que Bailly lui a laissé s’élève à cinq milliards de dollars, soit 2.500 milliards de FCFA. Après cette rencontre il décide de rencontrer le directeur de la Banca commerciale agence où il était titulaire d’un compte de livret.

«La France a transféré votre argent ici, mais la banque est surveillée par les services secrets donc je ne peux pas dire plus. Les services vous demandent de remplir leur conditions imposées avant de prendre votre argent»,

Ce que certains policiers et gendarmes de l’Italie lui confient:

«Présentez-nous votre carte d’identité nationale italienne, il faut qu’il y figure on veut soit mentionnée votre mariage, alors mariez vous avec la concubine. Italienne et puis votre problème est termine».

1999 le courrier Groupe de la Moselle Merz

Toujours dans sa quête de recherche des traces du supposé legs, il adresse un courrier, le 19 septembre 1999 au Groupe de la Moselle Merz qui lui répond, le 5 octobre 1999:

«Monsieur, par lettre du 19 septembre 1999, vous demandez l’acte notarial concernant la succession de feu votre oncle Dignan Bailly Andrien. Nous ne détenons aucun acte notarial surtout si cette personne n’était pas titulaire d’un compte dans nos livres.

En ce qui concerne, votre compte livret N°40340104508 a été soldé, le 14 janvier 1990 par transfert sur votre compte N°40320966654, lui-même clos le 16 janvier 1991 pour PRF2-97529 par transfert à l’étranger. Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et vous prie d’agréer, monsieur l’expression de mes sentiments distingués»…

Et là, confie-t-il au sujet du transfert de compte : «Ce n’est pas moi qui ai ouvert le compte». La voix du Tribunal de Grande Instance de Lyon Le 8 octobre 1999, il est au Tribunal de grande instance de Lyon, 67 Rue Servient. Lequel par courrier du 11octobre donne suite à sa requête. Et voici ce que les grands sages d’Accueil Civil lui disent :

«Objet/Dépôt de testament : Faisant suite à votre courrier du 8octobre 1999 concernant une demande de copie du procès verbal de dépôt de testament de monsieur Dignan Bailly Adrien, décédé en 1969, un timbre fiscal à 60Frs est nécessaire à la délivrance de celui-ci. En ce qui concerne la copie du testament, cette copie déposée au secrétariat-greffe ne devient en aucun cas une minute du secrétariat-greffe.

Le Notaire reste seul détenteur de » l’original du testament et conformément à l’articlev1435 du nouveau code de procédure civile, luis seul peut délivrer copie de cet acte. Néanmoins, la consultation par de tiers de certains ou registres détenus au secrétariat-greffe est possible. Vous souhaitant bonne réception, veuillez agréer monsieur, nos salutations distinguées…Le Greffier».

Il en prend acte mais continue de tambouriner à toutes les lettres pour entrer en possession de son legs.

Le 5 janvier 2000 une voix en provenance de Strasbourg

La direction générale de la Société Générale le saisit via son Service de Qualité en ces termes: «Suite à votre visite dans nos locaux, j’ai transmis vos griefs et questions à la direction du Groupe de la Moselle dont relève votre ancienne agence.

Vous souhaitiez connaître des éléments relevant de la succession de votre oncle, dont nous ne sommes pas en possession, ainsi que monsieur Bernard Rihm vous l’a indiqué par lettre le 22 octobre en réponse à vos courriers portant sur le même objet. Nous vous invitons à contacter le notaire chargé de la succession dont vous avez forcément les références au moment de la liquidation de cette succession.

Vous nous demandez les coordonnées de ce notaire, mais nous ne les avons pas n’étant pas partie prenante dans cette affaire. Si vous souhaitez que nous effectuions des recherches pour l’année 1991 sur votre compte clos le 16 janvier 1991, je vous remercie d’en informer monsieur Rihm, et de lui transmettre la somme de 200FRF afin de procéder à l’opération ainsi qu’il vous l’a précisé dans sa lettre du22 octobre 1999. Veuillez agréer monsieur…Marie-Claire Guichard-Responsable action qualité».

C’est donc à partir de 1999 qu’il a commencé à recevoir des courriers de la banque et du tribunal au titre de ses signalements à l’Interpol. De 1986 à 1997 la région de la Moselle France le met sur Interpol. De 1998 à ce jour la région de l’Umbrie Italie l’a signalé au ‘’SIS’’. Donc indésirable dans l’espace l’Européen.

De 1987 à 2000 les services de police l’empêchent de travailler sur le sol Italien. Pourquoi, il le saura plus tard. Mieux raconte-t-il : «C’est ma concubine d’origine italienne qui a financé mes études. La préfecture de police de Perouse a refusé de renouveler mon titre de séjour au motif que j’ai été dans l’incapacité de présenter des bulletins de salaire».

En 2001 la gendarmerie de Foliqno s’oppose à la célébration de son mariage avec sa concubine italienne au motif qu’elle est plus âgée que lui et que depuis 10 années de vie commune il n’y a pas eu naissance d’enfant. Après le décès de celle-ci en 2003, il ne remettra plus pieds en Italie.

Côté France

Il sera domicilié de 1986 au Foyer Amly situé au boulevard de Blida 1 Metz, où il fut étudiant à l’université de Metz. De 2001 à 2005 il élit domicile à 91 Rue nationale-Paris 13eme Arrondissement.

«Je suis sans titre de séjour mais à cause de mes biens situés entre la France et l’Italie de 2003 à 2004 puis de 2004 à 2005 avec l’accord des autorités françaises l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris m’a délivré un laissez-passer qui me permettait de circuler librement en Europe. On m’avait aussi dit que je n’avais pas besoin d’un visa pour pouvoir rentrer en France comme je n’ai pas besoin de visa pour la Côte d’Ivoire. C’est Mme Cissoko vice-consul d’alors de l’ambassade de Côte d’Ivoire qui suivait mon dossier.

La préfecture de police de Paris a refusé verbalement de me délivrer un titre de séjour suite à la demande de la direction générale de la police nationale, le 16 décembre 2004». C’est le souvenir qu’il garde de la France.

Le Préfet du Valse D’Ose l’expulse

Comme il continue de tempêter avec au tant de bruits que les milliards qu’il pourchasse, tous ses bruits commencent par énerver les autorités françaises. Ainsi par ordonnance, le procureur du tribunal de Paris s’oppose à la célébration de son mariage avec une Suédoise d’origine ivoirienne, après que la mairie de Paris 13è a fixé pour le 16 juillet 2005 la célébration dudit mariage.

Très rapidement, le 12 août 2005 une décision du préfet du Val-d’Oise tombe. Il est arrêté au commissariat de police d’Argenteuil, accompagné de sa concubine, sans passer devant un juge administratif il est expulsé vers la Côte d’Ivoire.

Parole du Préfet du Val d’Oise

«Vu la convention Européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés…vu le jugement rendu le 13/11/ 2004 par le tribunal de grande instance de Paris condamnant monsieur Brissy Bédy Léopold, né le 6/9/ 1967 à Gagnoa (Côte d’Ivoire) de nationalité ivoirienne, à l’interdiction temporaire du territoire français pendant 5 ans pour Entrée ou séjour irrégulier d’un étranger en France et pénétration on autorisée sur le territoire national après interdiction ;

Vu la réquisition de monsieur le procureur de la république près Tribunal de Grandes instance de Paris en date du 12/ 8/2005 ;

Considérant que le susnommé n’allègue pas être exposé à des peines ou traitements contraires à la Convention Européenne des Droits de l’Homme en cas de retour dans son pays d’origine (ou dans son pays de résidence habituelle où il est effectivement réadmissible) ;

Considérant que l’intéressé est informé qu’il sera éloigné à destination du pays dont il a la nationalité ou qui lui a délivré un titre de voyage en cours de validité ou encore à destination de tout autre pays dans lequel il établit être légalement admissible ;

Considérant qu’il peut dans un délai de deux mois à compter de la notification de la présente décision, former un recours devant monsieur le président du tribunal administratif de Cergy ;

Décide :

Article 1er : Monsieur Brissy Bedy Léopold sera reconduit à la frontière à destination de la Côte d’Ivoire, décision entraînée de plein droit par le jugement précité ;

Article 2 : monsieur le directeur départemental de la sécurité publique du Val d’Oise et monsieur le lieutenant-colonel, commandant de groupement de gendarmerie du Val d’Oise sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présent décision…Fait à Cergy Pontoise le 12/08/2005».

Mais l’intéressé lui voit plutôt comme motif de son expulsion, un obstacle à son mariage avec une Suédoise, acte qui lui permettra de suivre avec sérénité ses recherches avec liberté de mouvement dans l’espace Schengen. Fin de parcours sur le territoire français, sinon européen !

Bonjour la Côte d’Ivoire

Une fois, en terre ivoirienne, le 16 août 2005 à la mairie d’Abobo, il contracte le mariage avec sa Suédoise.

Il remet à jour sa demande de regagner les territoires européens. En octobre 2005 le consulat français lui refuse le visa alors qu’il est le conjoint d’une Suédoise, donc Européen. En 2006 le consulat de Suède à Dakar lui refuse le visa au titre de regroupement familial.

Salut les notaires

Le mercredi 2jullet 2008 à 13H 54, il reçoit un courriel de la Chambre Notaires Rhône lui disant ceci :

«Le successeur de Maitre Gustave Sylvain est la SCP SALICHON& DAGUET, Notaires, 51 avenue Maréchal Foch, Bp 6078 à69 412 Lyon Cedex06…Je vous laisse le soin de prendre contact directement avec cette Etude. Salutations distinguées. Le secrétariat, Chambre des Notaires ».

Tout près, en 2012 suite à une lettre du ministère français de l’intérieur qui lui a été adressée, les consulats français au Benin et du Burkina Faso vont successivement lui refuser le visa.

Rhône à vous !

Dans l’attente et s’étant un peu égaré du côté du Burkina Faso, il reçoit un courrier comme les autres émanant des archives départementales de Rhône, le 31 juillet 2012:

«Objet : Recherches d’acte notarié : Vous recherchez le testament de monsieur Signa Bailly Adrien déposé chez Maître François Gustave Sylvain, notaire à Lyon. Monsieur Dignan Bailly Adrien est né le 30 mai 1910 à Gagnoa et décédé le 6 août 1969 à Abidjan. Maître François Gustave Sylvain a exercé à Lyon de 1909 à 1931.

Les archives départementales du Rhône conservent les minutes de Maître Sylvain uniquement pour les mois de juillet et août 1909. L’Etude Salichon et Daguet 51 Avenue Foch 69006 Lyon détient les minutes de Maître Sylvain. Il vous appartient de vous adresser à cette étude. Pour le président et par délégation ; Anne-Françoise Kowalewski».

La Banca Intesa se manifeste

Le mercredi 6 février 2013 12H38 :«La Banque Intesa San Paolo siège Turin, déclare avoir gardé l’héritage de Bailly jusqu’au 30/8 1999», point !

Encore chambre des Notaires

Le 2_octobre 2013 il reçoit un courriel de la Chambre Notaires de Paris qui dit ceci :

«Succession de M. Adrien Bailly Daigna. Dossier suivi par Françoise Vanderhauwaert : votre courriel du 16 août 2013 a retenu toute mon attention. Il ne m’est pas possible d’accéder à votre demande de vous aider dans vos recherches pour retrouver Madame Colette Sernclay, l’épouse de votre tuteur…

Concernant la communication du testament de monsieur Bailly, comme je vous le précisais dans ma précédant réponse, il vous appartient en justifiant de votre intérêt d’obtenir une ordonnance du président du tribunal de grande instance de Lyon autorisant le notaire qui le détient à vous délivrer une copie. Je vous prie d’agréer, monsieur l’expression de mes sentiments distingués. Cédric Blanchet Premier Syndic»

Il continue de réclamer la liberté de circuler sur les terres des démocraties et des libertés…

La voix des Nations unies-Droits de l’Homme

En 2013 cette fois-ci à Lomé Togo, le consulat français lui refuse une fois encore le visa de cours séjour ; motifs du refus des visa: l’Italie m’a signalé au système d’information Schengen ‘’SIS’’ au fin de non admission dans l’espace Schengen. Le 17 octobre 2013 voici ce qu’il reçoit :

«J’accuse réception de votre courrier daté du 19 septembre 2013 et vous remercie pour la confiance placée en notre bureau. Dans votre courrier vous sollicitez l’intervention du Bureau du Haut commissariat des Nations unies au Togo auprès des autorités consulaires de France pour obtention de visa au titre d’asile d’une part et auprès des services de police en France et en Italie afin de vous laisser y mener des démarches administratives.

Votre sollicitation nous honore et le Bureau aurait bien aimé vous aider dans le sens voulu par vous. Toutefois, les questions que vous soulevez relèvent du mandat du Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

A cette égard nus transmettons votre dossier à la Représentation de l’UNHCR au Togo et vous prie de prendre attache avec elle pour le suivi…

Olatokuabo IGE, représentante».

Tel est le chemin de croix du légataire (supposé jusqu’à ce qu’il mette la main sur l’original du testament entre les mains bien secrètes du notaire introuvable). Il est interdit de séjour sur le continent Européen dès qu’il a évoqué l’héritage de son oncle Digna Bailly Adrien qui n’est pas un inconnu des anales politiques ivoiriennes et françaises.

Si tant est qu’une telle affaire de milliards revêt de la pure affabulation, pourquoi autant d’obstacles sur le chemin de cet ivoirien, qui dit-il, a hérité de faramineux fonds déposés dans des banques Européennes?

Pourquoi lui interdit-on le chemin de l’Europe si ce sont de vains désirs et rêveries de se voir attribuer des fonds dont il ne serait pas l’hériter ? Pourquoi autant d’ombre autour d’un testament entre les mains des notaires français ?

Qu’en pense la France ? Qu’en dit l’Italie ?

Ledebativoirien.net pense que ce dossier est désormais  classé par les Etats s’il a une fois existé. Car ces deux Etats au cœur des ‘‘2500 milliards FCFA’’ réclamés par l’ivoirien qui se présente comme l’héritier de Digna Bailly Adrien. Ben, l’enquête continue sur les traces des milliards d’un ivoirien  avec  le temps se conte comme  une légende,  puisque disparus des caisses…Il est hume l’air des rues de Gagnoa sa ville natale. Sans  son héritage resté en France…

ledebativoirien.net

par HERVE MAKRE

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