Acte de confraternité. Le maire de Tiassalé est d’abord journaliste. Il fait ces derniers temps, l’objet de multiples articles dans un lige foncier sur son territoire municipal. Hors de la Côte d’Ivoire, iI s’est directement adressé aux journalistes ivoiriens, via une plateforme, ce jeudi 15 septembre 2022. Prévenir avant l’action. Un message certainement bien saisi.
«Chers confrères, depuis Genève, je voudrais vous prendre à témoins conte l’acharnement dont je suis l’objet depuis le 7 juillet 2022. Depuis cette date à aujourd’hui, ce sont au total, 22 articles et allégations qui ont été publiées contre le maire de Tiassalé.
Même quand je fais un droit de réponse à la suite de certaines publications, d’autres confrères, sans en tenir compte, publient le lendemain, les mêmes allégations sans preuves, pour lesquelles j’ai fait des droits de réponse.
Depuis le début de cette semaine, je note que ce sont plus de 5 articles qui ont été écrits contre moi et malgré le droit de réponse que j’ai fait, d’autres confrères m’ont envoyé hier, des demandes de réactions sur les mêmes faits, ce qui achève de m’installer dans la conviction que tout ça est une opération savamment orchestrée, financée pour dénigrer l’élu que je suis.
Le seul moyen qui me reste pour mettre fin à cette cabale organisée avec la complicité active de confrères, c’est de saisir la justice afin que les uns et les autres, apportent leurs preuves.
Je ne peux empêcher aucun confrère de faire son travail en écrivant contre un élu, fût-il un journaliste. Mais ce qui se passe depuis deux mois, est tout, sauf du journalisme. On va jusqu’à fabriquer des propos pour me les attribuer dans des articles. Trop c’est trop. Bonne nuit au pays.»
ledebativoirien.net