En présence de plusieurs personnalités dont l’ex-première dame Simone Ehivet Gbagbo et le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale, Kouadio Konan Bertin, la Fédération Ivoirienne des Droits de l’Homme et d’Observation de la vie Politique (FIDHOP) a procédé, depuis le vendredi 21 octobre 2022 à l’inauguration de son nouveau siège sis à Cocody, non loin du nouveau camp d’Akouédo.
Comment la FIDHOP est-elle partie de la défense des droits pour atterrir dans le monde de la politique ? Une spécificité que bon nombres de personnes ont du mal à saisir. Mais, à cette question, Dr. Boga Sako Gervais a été explicite. «C’est dans le milieu politique qu’il faut dénoncer les violations des droits de l’homme, car, c’est là qu’il y a assez de pertes en vies humaines par le déni des droits de l’homme». Et d’ajouter : «Le fondement des droits de l’homme se résume au respect du droit à la liberté, à la vie et à la recherche du bonheur».
Pour sa part, le ministre Kouadio Konan Bertin présent pour le soutien du gouvernement à la société civile pour les efforts consentis, lors du dialogue politique, dans le processus de réconciliation et de la cohésion nationale.
Il a signifié que le retour de Boga Sako Gervais en Côte d’Ivoire pour reprendre ses activités de défense des droits de l’homme, sans être inquiéter, doit inspirer les ivoiriens encore en exil.
«La réconciliation a lieu dans un État de droit. Nous avons un pays à reconstruire et tous les exilés qui souhaiteraient revenir vont rentrer », précise Kouadio Konan Bertin.
Ce nouveau siège de la FIDHOP sera également structure pour absorber une partie des diplômés chômeurs en quête d’une première expérience dans la vie professionnelle. Une raison de plus pour l’État de Côte d’Ivoire d’accorder plus de crédit à l’utilité de la société civile.
Ledebativoirien.net
H.KARA